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Un ancien fief de Kadhafi se révolte contre le pouvoir libyen

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  • Un ancien fief de Kadhafi se révolte contre le pouvoir libyen

    par Oliver Holmes
    BANI WALID, Libye (Reuters) - Le gouvernement libyen semble avoir perdu le contrôle de la ville de Bani Walid, ancien fief de Mouammar Kadhafi dont des habitants en armes ont contraint lundi soir les milices soutenant le Conseil national de transition (CNT) à se retirer.
    Quelque 200 dignitaires de la localité située à 200 km de Tripoli se sont rassemblés dans une mosquée et ont décidé de bannir le conseil militaire nommé par le CNT et de le remplacer par une institution locale.
    "Si (le président du CNT Moustapha) Abdeljalil tente de s'imposer par la force, nous ne l'accepterons en aucun cas", a déclaré Ali Zargoun, l'un des anciens réunis dans la mosquée.
    Des hommes armés se disant partisans du dirigeant défunt Mouammar Kadhafi ont attaqué lundi soir des bâtiments occupés par une milice pro-gouvernementale qui a dû évacuer les lieux.
    Un des combattants a raconté à Reuters que les insurgés brandissaient des "drapeaux verts tout neufs", couleur symboliquement attachée aux 42 années de règne de Kadhafi.
    Toutefois, ce récit a été contredit par l'un des dignitaires. "Nous sommes tous devenus frères dans la révolution libyenne. Nous ne serons pas un obstacle au progrès, a dit Miftah Djoubarra. Quant aux allégations sur la présence d'éléments pro-Kadhafi, ce n'est pas vrai. C'est la presse."
    Bani Walid, fief de la puissante tribu Warfallah, avait été l'une des dernières localités à céder devant la rébellion.
    Lorsque l'issue du conflit était devenue évidente, les représentants tribaux de la ville avaient négocié un accord suivant lequel les forces loyales au CNT pouvaient entrer sans combat.
    Mais depuis, les relations entre les anciens chefs locaux et le nouveau pouvoir central se sont tendues avec d'occasionnelles frictions et violences.
    INQUIÉTUDE SUR LES FRONTIÈRES DU SUD
    Ce soulèvement intervient au pire moment pour le gouvernement issu du CNT dont le siège, à Benghazi, a été occupé la semaine passée par des manifestants mécontents de la lenteur des réformes.
    Lorsqu'Abdeljalil a tenté de prendre la parole ce week-end devant la foule, il a été hué aux cris de "Dégage, dégage !". Un haut responsable a parlé "d'atmosphère haineuse".
    Cette révolte est de nature à renforcer les doutes nourris par les Occidentaux concernant la capacité du CNT à rétablir et maintenir l'ordre, désarmer les milices tribales, assurer la sécurité des frontières et instaurer une stabilité indispensable à la reprise des exportations de pétrole.
    Un responsable de l'aviation libyenne a indiqué que des avions de chasse avaient été mobilisés pour se rendre à Bani Walid mais on ignore ce que le gouvernement de Tripoli entend faire dans l'immédiat.
    Celui-ci doit encore apporter la preuve qu'il a à sa disposition une force combattante efficace et Bani Walid, niché au fond d'une vallée, est une zone difficile à attaquer.
    Pour l'instant, le CNT peut compter sur le soutien des pays de l'Otan dont le poids diplomatique et militaire a été déterminant pour chasser Kadhafi du pouvoir.
    Toutefois, les Occidentaux s'inquiètent de l'aptitude des nouvelles autorités à sécuriser les frontières du sud, dans la région sub-saharienne, afin de lutter contre les islamistes liés à Al Qaïda, le trafic d'armes et le transit de migrants clandestins à destination de l'Europe.
    Pierre Sérisier pour le service français, édité par Gilles Trequesser

  • #2
    Toutefois, les Occidentaux s'inquiètent de l'aptitude des nouvelles autorités à sécuriser les frontières du sud, dans la région sub-saharienne, afin de lutter contre les islamistes liés à Al Qaïda, le trafic d'armes et le transit de migrants clandestins à destination de l'Europe.
    voilá ce que ns ne cessions de rappeler depuis que les terroristes du CNT ont mis leur main sur le pays!

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    • #3
      La Libye au bord de la guerre civile






      Le président du Conseil national de transition (CNT), Moustapha Abdeljalil, n’a pas besoin de démissionner de son poste pour voir la Libye sombrer dans la guerre civile.



      L’ex-Jamahiriya y est presque. En plus du fait que les milices rebelles se livrent, depuis des semaines, une guerre sans merci pour assurer à leurs tribus respectives une place au soleil dans la Libye post-El Gueddafi, les partisans de l’ancien régime viennent de passer à l’action dans l’optique de reconquérir le terrain perdu.
      Alors que personne ne donnait cher de leur peau il y a peu de temps encore, les pro-Gueddafi ont surpris tout le monde, hier, en menant une offensive meurtrière contre des positions des Thouar de la brigades du 28 Mai, à l’issue de laquelle ils ont repris le contrôle de Bani Walid, une localité située à 170 km au sud-ouest de Tripoli et connue pour être un ancien bastion de Mouammar El Gueddafi. «Les partisans d’El Gueddafi contrôlent toute la ville de Bani Walid. Cinq Thouar, dont le commandant de la brigade attaquée par les pro-Gueddafi, ont été tués dans l’assaut et une trentaine ont été blessés», a affirmé à la presse par téléphone M’Barek Al Fotmani, qui se trouvait dans une base d’anciens rebelles encerclée par les pro-Gueddafi.
      Armés de mitrailleuses lourdes et de RPG, les partisans du défunt colonel El Gueddafi ont attaqué, en plein jour, la brigade du 28 Mai. Après leur offensive, ils ont planté sur la plupart des édifices de la ville l’étendard vert de l’ancien régime. Cette attaque fait suite à l’arrestation, la veille, par les éléments du bataillon du 28 Mai de Mohammed Ghaith Chlibta, un membre de la tribu Telmene qui se trouve être un sympathisant des anciennes forces loyalistes. C’est ce qui, selon certaines sources, aurait mis le feu aux poudres et précipité l’assaut contre Beni Walid, surtout que les forces du CNT ont refusé de libérer le prisonnier à l’issue de l’ultimatum qui leur avait été fixé.

      Dérapages incontrôlés

      Parallèlement à cette opération-éclair, la «résistance» libyenne structurée au sein de Front pour la libération de la Libye (FLL) révèle, dans un communiqué posté hier sur internet, qu’elle a enlevé il y a deux jours, à la sortie de la base militaire de Maetika, le colonel Ahmed Zawi qui fait partie du commandement de l’armée du CNT. Dans le même communiqué, les pro-Gueddafi ont appelé les Libyens à se soulever contre le CNT non sans avoir au préalable promis de «revenir bientôt mettre les rats dehors».
      Face à cette attaque-surprise, le CNT est resté groggy et a même paru dépassé. Un de ses membres a indiqué, sans plus de détails, que les autorités «discutent de la question de Bani Walid». L’on a évoqué même l’envoi de troupes sur place. Mais à Bani Walid, ces renforts se faisaient toujours attendre hier.
      Devant l’évolution de la situation, le porte-parole du conseil local, Mahmoud El Werfelli, a dit à la presse craindre «un massacre». «Nous avons demandé l’intervention de l’armée mais le ministère de la Défense et le Conseil national de transition nous ont trahis, ils nous ont laissés entre le marteau et l’enclume. Cela fait deux mois que nous leur demandons de trouver une solution.»
      Ces violences interviennent au moment où le CNT fait face à la plus grave crise depuis sa création. Outre son incapacité à faire régner l’ordre, la composante du CNT ne fait plus l’unanimité au sein de la population qui réclame son départ. Particulièrement honni par la population qui voit en lui un «opportuniste», son vice-président, Abdelhafidh Ghoga, a dû démissionner en direct à la télévision en début de semaine.

      Le CNT aux abois

      En revanche, le chef du CNT, Moustapha Abdeljalil, a exclu toute idée de jeter l’éponge et a mis en garde contre «une guerre civile». Comme il fallait s’y attendre, la démission de Ghoga n’a pas contribué à calmer la rue qui accuse le CNT de faire cavalier seul et, surtout, de baliser à son profit le jeu politique libyen.
      Devant le poids de la menace qui pèse sur ses membres, le CNT a d’ailleurs dû se résoudre à se réunir en secret, avant de reporter l’adoption de la loi électorale qui régira l’élection d’une Assemblée constituante en juin.

      Bref, il suffit d’une étincelle pour voir la Libye s’embraser de nouveau. Le risque est d’autant plus grand que les armes y prolifèrent, que les différends politiques y sont légion et que les conditions sociales des Libyens vont chaque jour de mal en pis. Dans cette équation libyenne à plusieurs inconnues, il serait intéressant de savoir ce que pèsent réellement les pro-Gueddafi car, apparemment, ils semblent bien décidés à jouer aux trouble-fête.
      A préciser que la Cour pénale internationale a démenti, hier, avoir pris une décision sur la tenue d’un procès de Seïf El Islam El Gueddafi en Libye devant un tribunal libyen, contrairement à ce qu’avait annoncé le ministre libyen de la Justice.


      Zine Cherfaoui

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      • #4
        La Libye actuelle ..

        La Libye dans la meirda aprés l OTAN et la soit disant loi , droit d ingérence humanitaire française en Libye ( le Fameuse résolution NFZ ? , travesti par la France néo-co. en bombardement et en politique de la terre brulée en Libye )
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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        • #5
          On a mis en garde le peuple libyen ici même et à plusieurs reprises mais il a préféré devenir esclave.
          Tant pis pour lui.

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          • #6
            un être humain raisonne , l animal ne raisonne pas , donne lui un manger il reste docile ..il agresse par un instinct de vivre

            l etre humain esclave , lorsque il prend conscience , devient enragé , son maitre est foutu ..

            le cas de la Libye actuellement ..la révolution d un peuple en marche pour laver l affront /le harkisme en Libye
            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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            • #7
              Tout le peuple Libyen est "pro-Kadhafi" et il l'a été toujours!

              Ce peuple est colonisé de force par une guerre menée contre lui à coup de bombardements d'avions de plusieurs Etats et de troupes spéciales étrangères au sol. Cet agresseur est l'impérialisme capitaliste et le sionisme.

              Le peuple Libyen est décidé à libérer sa patrie et Bani Walid n'est que le commencement de la lutte armée sur l'ensemble du territoire libyen.

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              • #8
                vraiment des comiques ces rats du CNT, ce n'est pas étonnant qu'ils paniquent á chaque fois des rebels se font mordre la poussiére depuis le départ de l'OTAN:

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                • #9
                  Libye : Le mystère plane toujours sur Bani Walid

                  Bien que le calme soit revenu à Bani Walid, le mystère demeure quant à l'identité du groupe qui a chassé la milice du 28 mai, affiliée au Conseil national de transition (CNT), de la ville lundi.
                  Le ministre de la Défense Oussama Al-Djouali s'est rendu mercredi à Bani Walid pour tenter de trouver une solution au conflit qui a lieu dans cette ville.
                  Selon Abdoul Azziz al Djmaili, membre du conseil municipal, une force de maintien de la paix a installé des points de contrôle à la périphérie de la ville, selon la même source.
                  Al-Jazira affirme que le CNT a décidé l'envoi de 1500 hommes à Bani Walid.
                  « Le ministre de la Défense est à l'intérieur, il négocie et nous allons trouver une solution au problème. Sinon nous sommes prêts à nous battre », a affirmé à l'AFP Abdallah Al-Mahdi, un membre de la puissante brigade de Zenten.
                  Lundi, une centaine d'hommes ont attaqué et chassé la milice de la ville.
                  Dans un premier temps, des responsables locaux avaient affirmé qu'il s'agissait de partisans du colonel Kadhafi. Le ministre de l'Intérieur Faouzi Abdelali a d'abord démenti l'information avant de reconnaître que les autorités n'étaient pas sûres de ce qui s'était passé.
                  Selon une autre version, ce sont les habitants de la ville qui ont attaqué les miliciens pro-CNT, car ils étaient excédés par les vexations de la milice qui les considérait comme des adversaires.
                  Bani Walid a été le dernier bastion du colonel Kadhafi avant sa mort.
                  Les habitants de Bani Walid ont d'ailleurs installé leur propre conseil local et mis en garde les autorités de Tripoli contre toute ingérence.
                  Les miliciens chassés affirmaient que des drapeaux verts, emblème du régime de Kadhafi, étaient brandis par la population, mais des journalistes sur place affirment avoir vu seulement les drapeaux du CNT.
                  .....

                  Radio Canada

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                  • #10
                    le cnt est une fumisterie
                    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                    • #11
                      su des medias on raconetent que que bani walid est totalement libéré de nouveau et que le CNT controle la ville

                      libéré de qui? par qui ? comment et pour qui ?

                      pour le moment et comme toujours nous on croit tout ce que les medians nous racontent
                      المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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                      • #12
                        le cnt avait déclaré officiellement aujourd'hui que ce n est pas les pro-kadhafi : des towars à beni Walid contre le cnt ....

                        enfin le cnt avait compris qui mènent les combats à Beni Walid sont des membres du FLL !!
                        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                        • #13
                          cava ils n'ont pas dit que c'est a cause de l'algerie qui derriere ça, apres l'enlevement du wali

                          ces rats de CNT, hacha les rats, n'ont pas le droit de rester en afrique du nord , comme tout les harkas
                          المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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                          • #14
                            Le balayage des harkis libyens avait commencé
                            Gougha avait echappé de justesse au lynchage , de peur il démissionne .
                            .Abdeljalil sauvé in extremis en l évacuant par ambulance .
                            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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