Interviewé par une chaîne de radio nationale, Bouabdellah Ghlamallah, le ministre des affaires religieuses algériennes, a indiqué que son ministère avait adressé un courrier à sept Églises clandestines à travers le pays pour leur demander de « régulariser leur situation et pouvoir pratiquer leur culte conformément au cadre juridique défini par la loi algérienne relative à ce domaine », rapporte le quotidien El Watan .
D’après lui, « les chrétiens en Algérie exercent librement leur culte comme en témoignent plusieurs représentants ecclésiastiques qui se sont félicités du traitement dont ils bénéficient en Algérie ». Il a souligné, par ailleurs, que les préceptes de l’islam « prônent la cohabitation pacifique entre les religions ».
UNE LIBERTÉ SOUS CONDITION
Une ordonnance de 2006 autorise en effet les non-musulmans à pratiquer leur culte à condition qu’il se déroule dans des lieux prévus à cet effet.
Cet ordonnance pose plus de problèmes aux protestants évangéliques, de plus en plus nombreux en Kabylie où ils ne disposent pas de lieu de culte déjà existant, qu’aux catholiques qui ont suffisamment d’églises en Algérie, sauf dans le Sud où les démarches pour régulariser des lieux de cultes ont souvent été fastidieuses.
Par ailleurs, d’après Mgr Ghaleb Moussa Bader, archevêque d’Alger, l’administration algérienne refuse de plus en plus fréquemment de délivrer des visas à des prêtres ou des religieux. Lors d’un colloque organisé par le gouvernement début 2011, il avait dénoncé le « risque d’asphyxier à petit feu la communauté catholique ».
PLUS DE CONVERSIONS À L’ISLAM QU’AU CHRISTIANISME
Interrogé sur le nombre d’églises en Algérie, le ministre a expliqué « qu’il ne connaissait pas le chiffre exact mais qu’il était minime ».
Faisant le bilan des conversions en 2011, il a indiqué que 150 personnes étrangères s’étaient converties à l’islam en Algérie, tandis que 50 Algériens s’étaient convertis au christianisme. Tout en réaffirmant que les personnes converties au christianisme « ne seraient pas jugées car la loi algérienne consacre la liberté de culte », il a précisé que sur les 50 personnes converties, la plupart s’étaient reconverties à l’Islam.
Laurence Desjoyaux
la croix
D’après lui, « les chrétiens en Algérie exercent librement leur culte comme en témoignent plusieurs représentants ecclésiastiques qui se sont félicités du traitement dont ils bénéficient en Algérie ». Il a souligné, par ailleurs, que les préceptes de l’islam « prônent la cohabitation pacifique entre les religions ».
UNE LIBERTÉ SOUS CONDITION
Une ordonnance de 2006 autorise en effet les non-musulmans à pratiquer leur culte à condition qu’il se déroule dans des lieux prévus à cet effet.
Cet ordonnance pose plus de problèmes aux protestants évangéliques, de plus en plus nombreux en Kabylie où ils ne disposent pas de lieu de culte déjà existant, qu’aux catholiques qui ont suffisamment d’églises en Algérie, sauf dans le Sud où les démarches pour régulariser des lieux de cultes ont souvent été fastidieuses.
Par ailleurs, d’après Mgr Ghaleb Moussa Bader, archevêque d’Alger, l’administration algérienne refuse de plus en plus fréquemment de délivrer des visas à des prêtres ou des religieux. Lors d’un colloque organisé par le gouvernement début 2011, il avait dénoncé le « risque d’asphyxier à petit feu la communauté catholique ».
PLUS DE CONVERSIONS À L’ISLAM QU’AU CHRISTIANISME
Interrogé sur le nombre d’églises en Algérie, le ministre a expliqué « qu’il ne connaissait pas le chiffre exact mais qu’il était minime ».
Faisant le bilan des conversions en 2011, il a indiqué que 150 personnes étrangères s’étaient converties à l’islam en Algérie, tandis que 50 Algériens s’étaient convertis au christianisme. Tout en réaffirmant que les personnes converties au christianisme « ne seraient pas jugées car la loi algérienne consacre la liberté de culte », il a précisé que sur les 50 personnes converties, la plupart s’étaient reconverties à l’Islam.
Laurence Desjoyaux
la croix
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