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La société tunisienne des produits alumineux (STPA) qui exporte plus de 30% de sa production annuelle de sulfate d’alumine vers l’Algérie ne le fera plus d’ici la fin de l’année 2007.
En effet, elle vient d’entrer en partenariat avec trois entreprises algériennes pour produire en Algérie ce composé chimique formé à parts égales d’acide sulfurique et d’hydrate d’alumine.
Cette association entre, d’une part, l’entreprise publique Diprochim, Soninance, Cosme Company, et d’autre part la STPA a donné naissance en 2004 à la Société maghrébine des produits chimiques alumineux (SMPCA) au capital de 80 millions DA. L’usine de production sera implantée dans la zone industrielle d’Es Sénia (Oran) sur l’aire même des hangars de Diprochim, laissée à l’abandon par cette entreprise publique, faute d’activités. Le coût total de l’investissement est de 240 millions DA financé par un crédit à moyen terme de 130 millions et un autre à long terme de 30 millions DA. Selon M. Azzoune Madjid, directeur technicien du projet rencontré au stand de la STPA qui participe à la 39ème FIA, les travaux de réalisation du projet ont commencé en avril 2006, et l’entrée en production prévue en juillet 2007. Celle-ci emploiera dans un premier temps 45 personnes en permanence. Elle produira du sulfate d’alumine et de l’hydrate d’alumine séchée avec des capacités de production respectives de 20 000t/an et 2 000t/an.
Pour comprendre tout l’intérêt économique de cette unité versée dans ce secteur d’activités, industrie chimique minérale, il est utile de rappeler que l’Algérie importe annuellement près de 14 000t/an de sulfate d’alumine à partir de la Tunisie pour les besoins des sociétés de traitement des eaux potables et usées. Par ailleurs, avec l’entrée en activité prochaine des grands barrages, les besoins augmenteront à hauteur de 20 000t/an. Autre impact positif de cette unité de production, la STPA, qui s’approvisionne en acide sulfurique à partir de Ghazaouet (Algérie) pour les commandes algériennes, ne le fera plus même pour l’hydrate qu’elle importe d’Europe.
Soulignons enfin que le partenariat cité ci-dessus peut être considéré comme exemple à partir du moment où les deux parties en tire profit.
-La Tribune
En effet, elle vient d’entrer en partenariat avec trois entreprises algériennes pour produire en Algérie ce composé chimique formé à parts égales d’acide sulfurique et d’hydrate d’alumine.
Cette association entre, d’une part, l’entreprise publique Diprochim, Soninance, Cosme Company, et d’autre part la STPA a donné naissance en 2004 à la Société maghrébine des produits chimiques alumineux (SMPCA) au capital de 80 millions DA. L’usine de production sera implantée dans la zone industrielle d’Es Sénia (Oran) sur l’aire même des hangars de Diprochim, laissée à l’abandon par cette entreprise publique, faute d’activités. Le coût total de l’investissement est de 240 millions DA financé par un crédit à moyen terme de 130 millions et un autre à long terme de 30 millions DA. Selon M. Azzoune Madjid, directeur technicien du projet rencontré au stand de la STPA qui participe à la 39ème FIA, les travaux de réalisation du projet ont commencé en avril 2006, et l’entrée en production prévue en juillet 2007. Celle-ci emploiera dans un premier temps 45 personnes en permanence. Elle produira du sulfate d’alumine et de l’hydrate d’alumine séchée avec des capacités de production respectives de 20 000t/an et 2 000t/an.
Pour comprendre tout l’intérêt économique de cette unité versée dans ce secteur d’activités, industrie chimique minérale, il est utile de rappeler que l’Algérie importe annuellement près de 14 000t/an de sulfate d’alumine à partir de la Tunisie pour les besoins des sociétés de traitement des eaux potables et usées. Par ailleurs, avec l’entrée en activité prochaine des grands barrages, les besoins augmenteront à hauteur de 20 000t/an. Autre impact positif de cette unité de production, la STPA, qui s’approvisionne en acide sulfurique à partir de Ghazaouet (Algérie) pour les commandes algériennes, ne le fera plus même pour l’hydrate qu’elle importe d’Europe.
Soulignons enfin que le partenariat cité ci-dessus peut être considéré comme exemple à partir du moment où les deux parties en tire profit.
-La Tribune