El Watan dans son édition du Week-End, rapporte que des menaces de mort ont été proférées à l’encontre de Ferhat Mehenni.
Un activiste du fis, habitué des prêches incendiaires sur la toile, s’en prend violemment au dirigeant du MAK. Arguant des récentes déclarations de Mhenni, Abdelfatah Zeraoui Hamadache, c’est le nom de ce nervi, se pose en défenseur de l’Histoire de pays.
En matière de falsification de l’histoire, il est difficile de faire plus fort que les salafistes, greffon malin qui s’est infiltré dans le mouvement national algérien dans les années 1960.
L’islamisme tente d’imposer son révisionnisme. Alors qu’il n’a absolument aucune filiation ni avec l’association des ulémas algériens, ni encore moins avec les tarîqas qui ont nourris et porté l’esprit de résistance aux premières compagnes de colonisation de l’Algérie. Il agit par le détournement du sens de la référence à l’islam contenue dans la déclaration du 1er Novembre, et se pose en négation absolue des orientations arrêtées lors du congrès de la Soummam.
En vérité, il ne s’accommode que tactiquement du combat libérateur du peuple algérien. Pour l’islamisme, il n’y a de combat « licite » que le combat pour la théocratie. Le combat pour la libération nationale est à ses yeux, aussi « impie », que le combat pour la libération sociale.
L’islamisme tente de récupérer la formulation posée dans la déclaration du 1er novembre 1954 : « La restauration de l’Etat algérien souverain, démocratique et social dans le cadre des principes islamiques.». Alors que le congrès de la Soummam a pris soins de préciser et de clarifier le contenu de ce document :
« La Révolution Algérienne (…) une réalité vivante ayant triomphé du pari stupide du colonialisme français prétendant la détruite en quelques mois.(…) C’est une lutte nationale pour détruire le régime anarchique de la colonisation et non une guerre religieuse. C’est une marche en avant dans le sens historique de l’humanité et non un retour vers le socialisme.
(…)
C’est en fin la lutte pour la renaissance d’un Etat Algérien sous la forme d’une république démocratique et sociale et non la restauration d’une monarchie ou d’une théocratie révolues.
Combien apparaît dégradante la malhonnêteté des Bidault, Lacoste, Soustelle et du Cardinal Feltin lorsqu’ils tentent de tromper l’opinion publique française et étrangère en définissant la Résistance Algérienne comme un mouvement religieux fanatique au service du panislamisme.».
Mais plus important encore, l’islamisme n’avait aucune existence dans le combat national Algérien. Et, dès ses premiers moments d’existence, à partir de 1965-1966, il s’est affirmé comme un mouvement antisocial et anti-progrès. Caractéristiques qui demeurent les siennes.
Les menaces proférées par ces nervis appellent donc une double condamnation. D’abord en tant que menaces sur l’intégrité et la vie d’un Homme, quelles que soient ses torts. Ensuite, parce qu’elles sont l’expression d’un révisionnisme et d’une récupération éhontée de l’histoire.
Un activiste du fis, habitué des prêches incendiaires sur la toile, s’en prend violemment au dirigeant du MAK. Arguant des récentes déclarations de Mhenni, Abdelfatah Zeraoui Hamadache, c’est le nom de ce nervi, se pose en défenseur de l’Histoire de pays.
En matière de falsification de l’histoire, il est difficile de faire plus fort que les salafistes, greffon malin qui s’est infiltré dans le mouvement national algérien dans les années 1960.
L’islamisme tente d’imposer son révisionnisme. Alors qu’il n’a absolument aucune filiation ni avec l’association des ulémas algériens, ni encore moins avec les tarîqas qui ont nourris et porté l’esprit de résistance aux premières compagnes de colonisation de l’Algérie. Il agit par le détournement du sens de la référence à l’islam contenue dans la déclaration du 1er Novembre, et se pose en négation absolue des orientations arrêtées lors du congrès de la Soummam.
En vérité, il ne s’accommode que tactiquement du combat libérateur du peuple algérien. Pour l’islamisme, il n’y a de combat « licite » que le combat pour la théocratie. Le combat pour la libération nationale est à ses yeux, aussi « impie », que le combat pour la libération sociale.
L’islamisme tente de récupérer la formulation posée dans la déclaration du 1er novembre 1954 : « La restauration de l’Etat algérien souverain, démocratique et social dans le cadre des principes islamiques.». Alors que le congrès de la Soummam a pris soins de préciser et de clarifier le contenu de ce document :
« La Révolution Algérienne (…) une réalité vivante ayant triomphé du pari stupide du colonialisme français prétendant la détruite en quelques mois.(…) C’est une lutte nationale pour détruire le régime anarchique de la colonisation et non une guerre religieuse. C’est une marche en avant dans le sens historique de l’humanité et non un retour vers le socialisme.
(…)
C’est en fin la lutte pour la renaissance d’un Etat Algérien sous la forme d’une république démocratique et sociale et non la restauration d’une monarchie ou d’une théocratie révolues.
Combien apparaît dégradante la malhonnêteté des Bidault, Lacoste, Soustelle et du Cardinal Feltin lorsqu’ils tentent de tromper l’opinion publique française et étrangère en définissant la Résistance Algérienne comme un mouvement religieux fanatique au service du panislamisme.».
Mais plus important encore, l’islamisme n’avait aucune existence dans le combat national Algérien. Et, dès ses premiers moments d’existence, à partir de 1965-1966, il s’est affirmé comme un mouvement antisocial et anti-progrès. Caractéristiques qui demeurent les siennes.
Les menaces proférées par ces nervis appellent donc une double condamnation. D’abord en tant que menaces sur l’intégrité et la vie d’un Homme, quelles que soient ses torts. Ensuite, parce qu’elles sont l’expression d’un révisionnisme et d’une récupération éhontée de l’histoire.
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