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Tunisie: Etudiantes contre Salafistes

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  • Tunisie: Etudiantes contre Salafistes

    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Si on met de cote le cinema francais dans ce film, qu’est ce qu’on a?
    C’est quoi les revendications dans ce conflit ?

    On a un groupe qui revendique le droit d’etudier en niquab et une salle de priere d’un cote, et un autre groupe qui revendique une circulaire pour l’interdiction du niquab au sein de l’universite.
    C’est des faux problemes tout ca. Dans les universites a travers le monde on trouve des filles en niquab et des salles de priere. Ca ne pose aucun probleme.
    Ca c’est la France qu’on essaye de transferer en Tunisie.

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    • #3
      Bonjour

      Elles ont raison de se battre, ca me rappelle des choses.

      Comme toujours les barbus vienent récolter la bonne part de gâteau quand ce sont les autres qui se sont battus pour la liberté.

      Elles(les voilées) parlent déjà de harb (guerre) ca me rappelle un certain enfer de l'Algérie fin 80 et début 90, ca me donne la nausée de bon matin.

      La même histoire qui se répète, ca craint pour la Tunisie...
      Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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      • #4
        Salam,

        Le hidjab a été très longtemps interdit en Tunisie et on n'avait pas vu ce genre de reportage avant. Dans l'histoire, il y a des filles qui veulent se voiler et il y a un recteur qui le leur interdit.. il interdit même qu'il y ait une salle de prière. On n'est pas en France.. et les gens sont libres de pratiquer leur religion.. Ce reportage est vraiment bidon.

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        • #5
          Au fait je me demande qui est l'extremiste?
          celle qui veut se voiler et aller quand même à l'université ou celui qui lui intredit l'accès à l'université parce qu'elle est voilée!!!

          qui est extrémiste ? celui qui veut aller à l'université tout en ayant la possibilité de faire ses prières à l'heure ou celui qui veut lui imposer un choix entre suivre des études et faire la prière sous pretexte que lui il ne fait pas la prière du tout!!!

          En même temps, je ne cautionne pas les insultes et le manque de respect des étudiants envers leurs professeurs.
          “The need to impress others causes half the world's woes. Don't add to them. Be real, not impressive." Vernon Howard

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          • #6
            Menaces sur la Tunisie

            Il est plus que temps de s'inquiéter de ce qui se passe en Tunisie. Jour après jour, des violences et des provocations sont commises par des groupes – on parle déjà de milices - se réclamant du salafisme et ayant pour victimes des démocrates, des modernistes, des intellectuels ou de simples citoyens qui refusent de se laisser dicter leur conduite et leur mode de vie par des extrémistes de plus en plus actifs. Qu'il s'agisse du blocage de l'université de la Manouba par des étudiants (qui exigent que l'on autorise les étudiantes vêtues du voile intégral à suivre les cours), des menaces contre des libraires ou de l'agression dont ont été victimes le journaliste Zied Krichen et le politologue Hamadi Rdissi, on se rend bien compte que la situation se tend et que la paix civile est menacée.

            Attardons-nous sur ce qui est arrivé à Krichen et Rdissi. Les images de leur agression devant le palais de justice de Tunis (ils étaient venus témoigner dans l'affaire de la diffusion du film Persépolis par Nesma TV) ont fait le tour du web. Pour les Algériens qui les visionneront, cela ne manquera pas de leur rappeler de très mauvais souvenirs. On y voit deux hommes, dignes mais blêmes, frappés par derrière comme seuls savent le faire les lâches, entourés par une foule d'excités et de barbus vociférant des menaces à l'encontre des « ennemis de Dieu ». Oui, c'est bien cette expression qui a été utilisée à plusieurs reprises et, là aussi, les Algériens savent à quelles actes sanglants ce genre d'accusation peut mener. « Ennemis de Dieu »… C'est aussi l'argument que l'on retrouve dans les tracts de soutien à Ennahdha ou dans le propos de certains députés nahdaouis qui proposent de couper la main et une jambe (!) à celles et ceux qui occupent aujourd'hui la rue pour manifester leur mécontentement sur le plan social et économique.

            Il y a donc quelque chose de très inquiétant dans cette aggravation des tensions en Tunisie. Concernant les salafistes – dont certains veulent créer une police des mœurs -, on ne peut qu'être étonné et scandalisé par l'impunité dont ils semblent bénéficier. Pourquoi les nouvelles autorités ne mettent-elles pas au pas ces groupuscules qui commencent à terroriser une bonne partie de la population ?

            Est-ce une stratégie de pourrissement qui ne dit pas son nom ? Faut-il en conclure que les forces de police sont soit complètement dépassées soit infiltrées de l'intérieur par des personnes qui seraient proches du salafisme ou bien, hypothèse plus plausible, par des personnes qui ont intérêt à ce que la situation dégénère et que l'on en arrive à regretter l'ancien régime ?

            Il faut dire que le comportement des salafistes ressemble beaucoup à celui de l'aile radicale de l'ex-FIS qui, en son temps, avait fini par croire que tout lui était permis, encouragée en cela par l'indifférence voire l'indulgence des forces de police. On connaît la suite et on sait aujourd'hui que ce radicalisme a beaucoup compté dans la justification de l'arrêt du processus électoral en janvier 1992. En clair, on voudrait aujourd'hui en Tunisie préparer le chemin pour une remise au pas musclée que l'on ne s'y prendrait pas autrement.

            Les salafistes, leurs actes de violences et l'atonie de la police sont-ils les éléments d'un scénario destiné à favoriser la restauration d'un régime dur ? Un régime autoritaire qui, pour sauver les apparences, se réclamerait de la révolution du 17 décembre (ou du 14 janvier) pour suspendre, un temps (indéfini), la démocratie ? On est en droit de se poser la question d'autant que la soudaine multiplication de protestations sociales, de grèves et de sit-in déconcerte plus d'un observateur. Qui tire les ficelles en Tunisie ?

            Dans cette affaire, la direction d'Ennahdha est très loin d'être exempte de reproches. Certes, ses dirigeants condamnent certains actes de violence mais ils prennent soin d'en ignorer d'autres.

            A Tunis, on explique cette prudence comme étant le signe de la divergence croissante entre une direction obligée de donner des gages de démocratie et de respect du pluralisme politique et une base dont la majorité se demande pourquoi la mise en place d'une république islamique prend autant de temps.

            A titre d'exemple, dans l'affaire Persépolis, la direction du parti religieux se dit respectueuse de la liberté d'expression, ce qui n'est manifestement pas le cas de nombreux de ses militants dont les positions n'ont rien à envier aux salafistes.

            On peut aussi se demander si l'agitation salafiste ne sert pas d'abord Ennahdha qui, du coup, apparaît comme plus modérée et donc plus apte à rassembler les indécis.

            Dans une situation d'extrême tension, marquée par les surenchères et les revendications outrancières des extrémistes, Ennahdha va pouvoir jouer sur deux tableaux. D'une part, apparaître comme une force modératrice et protectrice, et, d'autre part, en profiter pour continuer la politique des trois pas en avant, un pas en arrière (ce qui revient pour elle à imposer ses réformes à un bon rythme). Mais c'est une stratégie bien dangereuse dans laquelle sont engagés les dirigeants de ce parti. Peut-être sont-ils persuadés qu'ils peuvent manipuler et contrôler à l'envi les salafistes. A ce jeu-là, ils seraient bien les premiers car, l'Histoire l'a bien montré, les ailes radicales finissent toujours par imposer leurs vues… De leur côté, les forces démocratiques ne doivent pas se tromper d'adversaire.

            Certes, les salafistes sont les vecteurs de l'agitation et des menaces sur la paix civile, mais les démocrates ne doivent pas oublier que leur premier adversaire reste Ennahdha dont le projet de transformation lente, mais sûre, des institutions et de la société est déjà en branle.

            Bousculés, inquiets, entraînés dans des polémiques sans fin sur l'identité, le voile, la langue française et le travail des femmes, les partis d'opposition vont devoir combattre sur deux fronts au risque de perdre de leur sang-froid et de leur vigilance. Ce qui ne manquera pas de favoriser une reprise en main musclée de la Tunisie.

            Akram Belkaid
            Le Quotidien d'Oran
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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            • #7
              Comme toujours les barbus vienent récolter la bonne part de gâteau quand ce sont les autres qui se sont battus pour la liberté.
              Au contraire, moi j'ai eu l'impression que ces élèves (barbus ou pas) se battent pour faire valoir leur droits à leur tour comme l'ont fait les autres avant.

              Les jeunes se sont battu pour LA liberté (sens général), ensuite chacun revendique la sienne sans que celle ci puisse déranger les autres. Donc je ne vois pas en quoi cela puisse déranger d'aller étudier en voile ou avoir une petite salle pour faire la prière. (ça existe d'ailleurs dans les écoles privées tunisiennes et meme sous le régime de ben Ali )

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              • #8
                Je ne suis pas d’accord. Ces femmes en 'niqab' exagèrent si elles veulent étudier qu’elles mettent un Hijab normal ou qu’elles restent à la maison. Comment va faire le professeur pour les identifier durant les examens ? Ces jeunes aussi en tenue afghane ne sont pas en tenue réglementaire pour aller à l’université. En Algérie, nous avons payés très cher les frais de ces personnes qui ne rendent service ni à l’Islam ni à leur société. Je sais de quoi je parle. Je me rappel toujours de queqlu'un qui est venu nous arracher le tableau car on étudiait les maths dans la mosquée pour préparer notre BAC.

                Oui pour un Islam des lumières, non à l’extrémisme !
                Dernière modification par shadok, 27 janvier 2012, 11h10.
                Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                • #9
                  Envoyé par shadok
                  Je ne suis pas d’accord. Ces femmes en 'niqab' exagèrent si elles veulent étudier qu’elles mettent un Hijab normal ou qu’elles restent à la maison. Comment va faire le professeur pour les identifier durant les examens ?
                  Il n'est pas question ici d'être d'accord ou pas.. si elles veulent mettre le niqab.. c'est leur choix. Elles ne dérangent personne. Mais pour ce qui est des cours, c'est vrai que c'est frustrant pour les profs.. et leur identification durant les examens est, a mon avis, obligatoire.

                  Envoyé par shadok
                  Ces jeunes aussi en tenue afghane ne sont pas en tenue réglementaire pour aller à l’université.
                  Oué.. mais c'est quoi la tenue réglementaire? T-Shirt + jean n'est pas très très tunisien non plus.

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                  • #10
                    nous nous apercevons la d'une énième intolérance
                    qui n'est plus à démontrer de la part de ces "gens"

                    aussi ce qui peut preter à "sourire" c'est de découvrir que certains
                    qui pronent ici cette meme intolérance vivent eux au pays de koufars
                    et optent pour eux cette liberté tant décrier

                    il fait bon vivre en liberté waqila.

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                    • #11
                      @Mohamed_Rédha

                      A ma connaissance, le 'niqab' n’est pas obligatoire. Pourquoi, elles ne facilitent pas la tâche à elles-mêmes en adoptant un hijab normal comme le reste des femmes du Maghreb ? On n’est pas en Arabie Saoudite. Je pense la même chose des femmes qui portent le 'niqab' en France. En tous les cas, elles ne font que donner des arguments aux détracteurs de l’Islam.
                      Dernière modification par shadok, 27 janvier 2012, 14h26.
                      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                      • #12
                        Les salafistes, leurs actes de violences et l'atonie de la police sont-ils les éléments d'un scénario destiné à favoriser la restauration d'un régime dur ? Un régime autoritaire qui, pour sauver les apparences, se réclamerait de la révolution du 17 décembre (ou du 14 janvier) pour suspendre, un temps (indéfini), la démocratie ? On est en droit de se poser la question d'autant que la soudaine multiplication de protestations sociales, de grèves et de sit-in déconcerte plus d'un observateur. Qui tire les ficelles en Tunisie ?
                        Les salafistes, une infime minorité au sein de la population constitue un danger pour la démocratie en Tunisie?...une menace pour la Tunisie?!!...Je n'y crois pas un seul instant....
                        (رأيي صحيح يحتمل الخطأ، ورأي غيري خطأ يحتمل الصواب (الامام الشافعي

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                        • #13
                          Envoyé par shadok
                          A ma connaissance, le 'niqab' n’est pas obligatoire.
                          La aussi n'est pas la question.. si elle veulent en rajouter.. il n'y a aucun problème, du moment que les "minimas" sont respectés.

                          Envoyé par shadok
                          Pourquoi, elles ne facilitent pas la tâche à elle-même en adoptant un hijab normal comme le reste des femmes du Maghreb ? On n’est pas en Arabie Saoudite.
                          C'est une question de mode.. les femmes du Maghreb portaient le haïk.. une sorte de burqa blanche.. Mais les temps ont changé. Je pense qu'après tant d'années oppression.. et cette "brutale" accession à la liberté, certains tunisiens se cherches une identité.. et c'est tout à fait normal. Même certains occidentaux s'habillent parfois bizarrement histoire de faire original. A mon avis, il ne faudrait pas trop donner d'importance à ça, car les gens ont tendance à être têtu.. plus tu leur interdis quelque chose, plus ça devient une obsession.. Je pense que ce n'est qu'un phénomène de mode.

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                          • #14
                            C'est une question de mode.. les femmes du Maghreb portaient le haïk.. une sorte de burqa blanche.. Mais les temps ont changé. Je pense qu'après tant d'années oppression.. et cette "brutale" accession à la liberté, certains tunisiens se cherches une identité.. et c'est tout à fait normal. Même certains occidentaux s'habillent parfois bizarrement histoire de faire original. A mon avis, il ne faudrait pas trop donner d'importance à ça, car les gens ont tendance à être têtu.. plus tu leur interdis quelque chose, plus ça devient une obsession.. Je pense que ce n'est qu'un phénomène de mode.
                            phéonoméne de mode ??
                            arretes ! ce n'est pas vrai et tu le sais bien !!
                            ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                            On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                            • #15
                              A ma connaissance, le 'niqab' n’est pas obligatoire. Pourquoi, elles ne facilitent pas la tâche à elle-même en adoptant un hijab normal comme le reste des femmes du Maghreb ? On n’est pas en Arabie Saoudite. Je pense la même chose des femmes qui portent le 'niqab' en France. En tous les cas, elles ne font que donner des arguments aux détracteurs de l’Islam
                              par ce qu'elles sont fanatisées et extrémistes c'est tout ! ces femmes et leurs "hommes" sont en totale déphasage par rapport aux exigences sociales de leur siécle ..

                              Si le Niqab n'a aucunement été recommandé dans le coran il y'a de cela déjà 14 siécles , c'est qu'il y'a bien une raison à celà..et si l'islam se définit comme la religion du juste milieu , c'est pour également une trés bonne raison ...

                              à un certain moment , faut appeller un chat un chat ..
                              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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