L’Algérie «poursuit sa remontée dans le classement, passant de la 133e position à la 122e , du fait notamment de la diminution du nombre de procès contre les journalistes», a noté Reporters sans frontières (RSF) dans le rapport qu’il établit chaque année pour mesurer les violations de la liberté de la presse dans le monde.
L’Algérie compte néanmoins parmi les cancres du monde à la faveur de ce classement qui compare le degré de la liberté dont les journalistes et les «net-citoyens» jouissent pour s’exprimer dans 178 pays. Ainsi, et quoiqu’il n’ait été enregistré aucun assassinat ni emprisonnement d’un journaliste durant la période de l’enquête, soit du 1er décembre 2010 au 30 novembre 2011, d’autres formes d’atteinte à la liberté de la presse persistent. En effet, le classement mesure y compris l’autocensure et évalue la capacité de critique et d’investigation de la presse et les pressions économiques de plus en plus relevées et qui sont intégrées dans la note finale. Un questionnaire élaboré pour les besoins de cette enquête et des notes sont attribuées à chaque pays suivant un barème. Durant la période de l’enquête, ont été surtout mis en avant l’interpellation des journalistes à Oran dans la foulée de la marche organisée le 5 mars par la CNCD et la confiscation, le même jour, de l’appareil photo d’un autre journaliste à Batna. Par ailleurs, le constat sur la situation de la liberté d’expression et la liberté de la presse en Algérie, récapitulé sur fiche accessible via le site internet de cette ONG à l’Algérie, indique une marge de manœuvre pour s’exprimer très limitée. «La situation de la presse est loin d’être mesurable à l’aune du nombre de titres disponibles dans la rue. Les difficultés des journalistes ont évolué dans le temps. Si les journalistes ne craignent plus pour leur vie, leur marge de manœuvre pour s’exprimer est limitée», souligne-t-on.
L. H. - Le Soir d'Algérie.
L’Algérie compte néanmoins parmi les cancres du monde à la faveur de ce classement qui compare le degré de la liberté dont les journalistes et les «net-citoyens» jouissent pour s’exprimer dans 178 pays. Ainsi, et quoiqu’il n’ait été enregistré aucun assassinat ni emprisonnement d’un journaliste durant la période de l’enquête, soit du 1er décembre 2010 au 30 novembre 2011, d’autres formes d’atteinte à la liberté de la presse persistent. En effet, le classement mesure y compris l’autocensure et évalue la capacité de critique et d’investigation de la presse et les pressions économiques de plus en plus relevées et qui sont intégrées dans la note finale. Un questionnaire élaboré pour les besoins de cette enquête et des notes sont attribuées à chaque pays suivant un barème. Durant la période de l’enquête, ont été surtout mis en avant l’interpellation des journalistes à Oran dans la foulée de la marche organisée le 5 mars par la CNCD et la confiscation, le même jour, de l’appareil photo d’un autre journaliste à Batna. Par ailleurs, le constat sur la situation de la liberté d’expression et la liberté de la presse en Algérie, récapitulé sur fiche accessible via le site internet de cette ONG à l’Algérie, indique une marge de manœuvre pour s’exprimer très limitée. «La situation de la presse est loin d’être mesurable à l’aune du nombre de titres disponibles dans la rue. Les difficultés des journalistes ont évolué dans le temps. Si les journalistes ne craignent plus pour leur vie, leur marge de manœuvre pour s’exprimer est limitée», souligne-t-on.
L. H. - Le Soir d'Algérie.
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