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Situation économique délicate Le gouvernement joue avec le feu

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  • Situation économique délicate Le gouvernement joue avec le feu

    Le Fonds monétaire international (FMI) a fait état, vendredi 27 janvier, de ses inquiétudes concernant l’économie algérienne, mettant notamment en cause « l'orientation budgétaire expansionniste de ces dernières années ». Selon l’institution, l’économie nationale reste totalement dépendante des hydrocarbures. Une éventuelle baisse des prix du baril aurait des conséquences profondes sur le pays.

    Dans son rapport, le FMI prévoit que les recettes de l'État issues du pétrole devraient représenter 24,8 % du produit intérieur brut en 2012. Un chiffre en baisse, certes, par rapport aux 27,4 % de 2011. Mais le déficit budgétaire se creuserait à 6,0 % du produit intérieur brut, contre 4,0 % en 2011. Selon l’institution, le prix permettant d’équilibrer le budget de l’Algérie est légèrement supérieur à 100 dollars le baril. Hier vendredi, le baril a clôturé à 111,59 dollars. Une baisse de 10 % des prix dans les prochains mois mettrait l’Algérie dans une situation budgétaire délicate.


    Une économie non créatrice de richesses

    Autrement dit, le gouvernement joue avec le feu. Cette situation délicate ne fait qu'illustrer l'échec de la politique économique du pouvoir depuis le début des années 2000 et mettre en lumière, une fois de plus, la forte dépendance du pays aux hydrocarbures. De fait, malgré une hausse continue, depuis plus de dix ans, des prix du baril, et une conjoncture mondiale globalement favorable à la croissance malgré quelques crises (éclatement de la bulle internet, crise des subprimes aux États-Unis…), le gouvernement n’a pas réussi à mener l’Algérie vers une économie créatrice de richesses.

    Plus inquiétant, depuis quelques années, l’économie est même devenue une variable d’ajustement dans les règlements de comptes au sommet de l’État. Des lois sur mesure ont été mises en place pour favoriser ou bloquer des projets ou des investisseurs, selon l’évolution des rapports de force au sommet du pouvoir. Même les grands projets d’infrastructures lancés durant le second quinquennat de Bouteflika (autoroute Est-Ouest, modernisation des chemins de fer, logements…) ont été un véritable gâchis, entre retards et surcoûts de réalisation.

    Pourtant, en dépit des mauvais résultats et des nombreuses mises en garde des experts depuis quelques années, le gouvernement persiste dans sa politique économique. Pire, il semble prendre les choses à la légère. En première ligne dans les dossiers économiques, Karim Djoudi et Mohamed Benmeradi, respectivement ministres des Finances et de l’Industrie, qui, au lieu de réfléchir à des stratégies globales pour le pays, passent leur temps à communiquer sur des entreprises étrangères. Le premier sur le rachat de Djezzy et le second sur l’hypothétique implantation de Renault en Algérie.

    tsa

  • #2
    Si le FMI s'inquiète pour la situation c'est tant mieux pour l'algerie... cette bande de chien ne veulent rien de bon pour les peuples

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    • #3
      Reste zen c'est juste Christine Lagarde qui na pas trouver un bon tireur de coup ya plus de DSK.
      L'Algerie se porte a merveille il suffit juste qu'ils nous oublient un peu (SOTRA) mlliha.
      Les algeriens ,il vaut mieux etre avec eux que contre eux. Lucky Luciano

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      • #4
        L'Algerie se porte a merveille il suffit juste qu'ils nous oublient un peu
        l'américain, a son astronaute
        le russe son cosmonaute
        le chinois le taikonaute
        l'algérien aura bientôt son enjoumnaute!
        Dernière modification par noubat, 28 janvier 2012, 18h10.
        Mr NOUBAT

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        • #5
          c'est pas nouveau tout ça!

          Stratégie économique algérienne = il faut espérer que le prix du baril se maintienne au dessus des 100 $

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          • #6
            mr jawzia est appelé à commenter cette information.
            merci

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            • #7
              Stratégie économique algérienne = il faut espérer que le prix du baril se maintienne au dessus des 100 $
              Pour ne pas brader l'or noir, sinon, il font leur budget avec un prix du baril inférieur à 30$
              Mr NOUBAT

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              • #8
                TSA a complétement déformait les propos du FMI.
                en réalité le FMI prévoit de bonne perspectives économique pour l’Algérie en 2012, avec un taux de croissance de 3,5%, et un fort soldes budgétaire.

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                • #9
                  y a pas vraiment besoin d'etre un expert au FMI pour voir que l'économie algerienne , c'est juste un big bazars sous perf de petrole , rien d'autre , juste de la batatas.....
                  tu tombe je tombe car mane e mane
                  après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

                  Commentaire


                  • #10
                    y a pas vraiment besoin d'etre un expert au FMI pour voir que l'économie algerienne , c'est juste un big bazars sous perf de petrole , rien d'autre
                    Au FMI, ils n'ont pas reçu le chèque d'Alger, alors ils sont mécontents!
                    Mr NOUBAT

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                    • #11
                      C'est plutôt TSA qui n'a pas reçue son chèque et donc ils commentent à leur guise plutôt que de s'en tenir à informer.

                      Ils le disent eux même: la part des hydrocarbures vis a vis du PIB et des exportations baissent, malgré une hausse non stop des prix du baril qui dure depuis des années maintenant.

                      ∑ (1/i²) = π²/6
                      i=1

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                      • #12
                        Algérie : Le FMI veut plus de «prudence»

                        Gare au repli prolongé des prix du pétrole. L’avertissement émane du FMI qui incite l’Algérie à la prudence budgétaire dans sa gestion des revendications sociales et à la diversification de son économie.
                        Dans un rapport diffusé vendredi dernier, le Fonds monétaire international (FMI) observe que l’économie algérienne «se porte relativement bien malgré un climat d’incertitude économique international ».
                        Selon le FMI, la croissance du Produit intérieur brut (PIB) était en 2011 «solide» à environ 2,5% (autour de 5% hors hydrocarbures), du fait du Programme d’investissements publics (PIP). Concernant l’inflation, maintenue autour de 4%, le Fonds relève que «la hausse des cours internationaux des produits alimentaires et les relèvements substantiels des salaires de la Fonction publique ne se sont pas traduits par une progression sensible de l’inflation en raison des subventions accrues des produits alimentaires de base, d’une hausse de l’épargne des ménages, d’une plus grande demande d’importations et d’une politique monétaire vigilante».
                        La croissance à moins de 3,5% en 2012

                        En outre, le FMI constate qu’«avec la hausse des cours du pétrole, l’excédent du compte courant est porté à 9,5% du PIB en 2011 et les recettes budgétaires des hydrocarbures augmentées de 30%». Tout en relevant la hausse substantielle des réserves officielles de devises, le FMI indique, cependant, que «le budget restera déficitaire de 4% du PIB environ, l’augmentation des recettes budgétaires étant plus que compensée par une hausse de 32% des dépenses totales, en particulier des salaires de la Fonction publique et des transferts». A court terme, la croissance, relève le rapport, «continuera d’être tirée par les investissements publics et le programme d’investissements de la compagnie nationale d’hydrocarbures (Sonatrach)». Pour 2012, le FMI avance que «le PIB hors hydrocarbures pourrait progresser de 5%, mais la production d’hydrocarbures devrait poursuivre sa baisse du fait d’une faible demande mondiale, limitant le taux de croissance globale entre 3 et 3,5 % environ ».
                        Le solde budgétaire restera déficitaire

                        En ce qui concerne l’inflation, celle-ci devrait se maintenir aux alentours de 4% «si la hausse des prix des produits alimentaires frais reste modérée et les pressions inflationnistes résultant de l’augmentation des salaires sont maîtrisées ». Dans la mesure où «les cours du pétrole qui, selon les prévisions, devraient être relativement élevés, devraient maintenir un solde extérieur positif et des recettes budgétaires importantes», le Fonds estime, néanmoins, que «le solde budgétaire restera déficitaire », à moyen terme. Or, note le FMI, «l’orientation budgétaire expansionniste de ces dernières années a, cependant, rendu la situation budgétaire vulnérable aux fluctuations des cours du pétrole», ajoutant que le prix, permettant d’équilibrer le budget, est aujourd’hui légèrement supérieur à 100 dollars le baril.
                        Gare à la hausse du chômage

                        Selon le FMI, «d’importants risques baissiers émergeront en cas de dégradation de la situation économique internationale et d’un repli prolongé des cours du pétrole ». Et d’avertir que les positions extérieure et budgétaire «seraient alors sérieusement affaiblies, entraînant vraisemblablement une réduction forcée des investissements publics et se traduisant par un fléchissement de la croissance et une hausse du chômage». D’où la nécessité, selon le FMI, réitératif, «de diversifier l’économie algérienne, d’améliorer le climat des affaires, de faire reculer le chômage et de réduire les vulnérabilités à moyen terme». En ce sens, et d’autant que l’investissement public aura «un rôle moins dynamique», le FMI préconise que «le secteur privé devra devenir un moteur plus puissant de croissance et de création d’emplois» et estime essentiel d’«améliorer le climat des affaires pour améliorer les perspectives de croissance à long terme».
                        Gérer l’argent du pétrole prudemment !

                        Saluant «les bonnes performances économiques globales réalisées par l’Algérie ces dernières années dans un environnement économique international difficile», le Fonds note cependant que «des défis importants subsistent et encouragent les autorités à redoubler d’efforts en vue de préserver la stabilité macroéconomique, rétablir la prudence budgétaire et diversifier l’économie avec un secteur privé plus solide». Voire, «bien que les cours élevés du pétrole permettent de répondre aux revendications sociales urgentes et maintenir la stabilité sociale, cela devrait être géré avec prudence pour éviter des tensions inflationnistes et préserver la viabilité budgétaire à moyen terme».
                        DTA.FR
                        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                        • #13
                          La situation financière de l'Algérie est exceptionnelle, sans pareille dans la région (Europe, Maghreb, Afrique...). Détenir la 13 ème place mondiale en terme de réserves de change fournit quoiqu'on en dise de la marge de manœuvre..Maintenant, il faut que la gestion de cette manne s'accompagne d'efficacité (prise de part dans le capital de sociétés étrangères en crise dans des domaines stratégiques, gestion prudente des dépenses publiques...).

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                          • #14
                            La situation financière de l'Algérie est exceptionnelle, sans pareille dans la région (Europe, Maghreb, Afrique...). Détenir la 13 ème place mondiale en terme de réserves de change fournit quoiqu'on en dise de la marge de manœuvre..Maintenant, il faut que la gestion de cette manne s'accompagne d'efficacité (prise de part dans le capital de sociétés étrangères en crise dans des domaines stratégiques, gestion prudente des dépenses publiques...).
                            on est comparable a un gagnant du loto ,c'est tombé du ciel sans aucun effort de notre part, donc ce n'est pas maintenant que nous allons commencer a en faire , les dirigeants vont juste ce contenter de balancer de fric sur les tubes digestif.....ils n'ont aucune raison de faire autrement
                            tu tombe je tombe car mane e mane
                            après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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