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Cevital ambitionne de devenir la deuxième entreprise algérienne après Sonatrach.

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  • Cevital ambitionne de devenir la deuxième entreprise algérienne après Sonatrach.

    Bonsoir, Cevital va embaucher 50 000 personnes, d'ici 2010, Air Algérie va débaucher, alors que la création de nouvelles lignes est censée augmenter les offres d'emplois.
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    Le groupe industriel ambitionne d’être parmi les 10 meilleurs africains

    Issad Rebrab trace la stratégie de Cevital

    Diversification des secteurs d’activité, investissement de 115 milliards de dinars entre 2005 et 2010, recrutement de 50 000 personnes, plan de formation. Le groupe Cevital ambitionne de devenir, à moyen terme, la deuxième entreprise algérienne après Sonatrach.

    En étant le parrain de la première promotion des 29 cadres d’entreprises algériennes diplômés du MBA International Paris, réalisé par le MDI en collaboration avec les universités Paris I et Paris-Dauphine, mercredi dernier à la Sorbonne, Issad Rebrab entend marquer son engagement et celui du groupe qu’il dirige à “contribuer au développement de la formation en Algérie”. Un choix stratégique à un moment où le groupe Cevital entame une profonde diversification de ses activités. “Le chef d’entreprise a le souci du renouveau et de la qualité de sa société”, dira celui qui a fait d’un groupe familial, la première entreprise privée algérienne.

    Une entreprise que le patron du groupe veut propulser bien au-delà des frontières algériennes pour devenir un fleuron de l’économie algérienne à l’image des grands groupes sud-coréens qui font, aujourd’hui, la force de Séoul et que M. Rebrab affectionne particulièrement. Fier de son entreprise, Issad Rebrab l’est à coup sûr. “Avec un chiffre d’affaires de 1 milliard de dollars, notre groupe est aujourd’hui la sixième entreprise d’Algérie et la première entreprise privée…” Cevital s’est progressivement développée depuis sa mise en exploitation en 1999 jusqu’à réaliser, en 2005, un chiffre d’affaires de 43 milliards de dinars. “Sa croissance est en moyenne de 50% par an”.

    L’entreprise, dont l’activité est centrée sur la filière agroalimentaire avec la production d’huiles végétales, de margarine, de graisses végétales et de sucre, a réalisé, à elle seule, les 2/3 du chiffre d’affaires du groupe en 2005. “Nous avons fait passer notre pays du statut d’importateur à celui d’exportateur pour les huiles et les margarines. Nous envisageons de le faire dès 2007 pour le sucre”.

    Vers l’exportation du sucre

    Le patron de Cevital n’entend pas pour autant s’endormir sur les lauriers réalisés ou s’arrêter à ce stade. “Notre ambition est d’en faire, dans un avenir très proche, la seconde entreprise d’Algérie, derrière Sonatrach, et de lui permettre de figurer parmi les dix plus importantes entreprises d’Afrique.” Un bastion jusqu’à présent réservé aux compagnies pétrolières et aux établissements bancaires et financiers, notamment sud-africains. En filigrane, il développe la stratégie du groupe à moyen terme. Celle-ci s’articule autour de la diversification profonde des activités “dans des secteurs porteurs et à forte valeur ajoutée”. Le plan de charge assigné prévoit une première tranche d’investissement pour la période 2005-2010 de 115 milliards de DA, financé à 75% sur fonds propres. Le signal à destination de la sphère économique et institutionnelle a été donné en janvier dernier par la levée de 5 milliards de DA sur le marché obligataire.

    Du “gagnant-gagnant” pour le groupe et pour l’économie algérienne. D’un côté, Cevital a pu dégager un financement avec un taux inférieur à celui pratiqué par le secteur bancaire et de l’autre lancer un signal positif et optimiste sur les capacités et les potentialités du marché algérien. Les investissements viseront en priorité l’industrie agroalimentaire avec la production d’eau minérale et de boissons carbonatées, la trituration des graines oléagineuses, la production d’aliments de bétail, mais également la création de la plus importante unité de production de verre plat et sa transformation du bassin méditerranéen, le lancement de trois unités de production de bâtiments préfabriqués en béton, le développement des énergies renouvelables, la production agricole et la grande distribution.

    La suite...
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Formation et management

    Ces investissements financiers entraîneront un investissement humain conséquent. L’Algérie fait cependant face à un déficit chronique de gestionnaires. Abdelaziz Bouteflika l’a dénoncé à plusieurs reprises lors de ses dernières visites d’inspection et de travail. Issad Rebrab lui emboîte le pas. “L’Algérie a formé beaucoup d’ingénieurs, mais pas suffisamment de managers”, estime le patron du groupe Cevital.
    Le pays n’a pas réussi surtout à créer une véritable passerelle entre l’université et l’entreprise en ne développant pas le lien incontournable entre la formation initiale et la formation continue des cadres. Un mal qui ronge de l’intérieur l’économie nationale toutes entreprises confondues.

    Toute la problématique du développement de l’économie algérienne en général et du groupe Cevital en particulier repose sur la politique de ressources humaines et le “choix des hommes” qui feront l’entreprise demain. “Des secteurs entiers n’ont pas de formation…” Cevital a dû, ces dernières années, faire appel à des expertises et des compétences étrangères pour son essor, notamment dans le management, les ressources humaines, la finance et le marketing. “Toutes les entreprises ont des problèmes pour la formation du personnel…”

    Celui pour qui “le savoir est au cœur du développement économique…” n’hésitera pas, enjôleur, à faire un appel du pied à ses “filleuls”, fraîchement lauréats d’un diplôme et d’une expertise reconnue dans tout le pourtour méditerranéen malgré la présence de certains responsables des entreprises ayant envoyé leurs cadres en formation. “Si nous sommes amenés, comme je l’espère, à nous retrouver dans l’une des entreprises du groupe Cevital, vous y serez les bienvenus !” dira-t-il. Ces propos ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd.

    50 000 recrutements en perspective

    Le groupe envisage un recrutement important allié à la mise à en œuvre d’un programme de formation à même d’apporter, selon Issad Rebrab, “des réponses pertinentes aux défis” posés pour le développement. En somme, 50 000 personnes seront engagées en trois ans. “Le recrutement se fera avec la volonté de privilégier compétences techniques et qualités humaines pour favoriser une juste harmonie entre savoir, savoir-faire et savoir-être…” Il s’agit également de former les personnes recrutées, notamment dans le domaine de la grande distribution. “Un supermarché, c’est au minimum 400 personnes. Avec 100 supermarchés, il faut 40 000 personnes initiées au management, au marketing, à la distribution, aux chaînes de rayons…

    Nous allons essayer de former tout ce monde, puisqu’il n’y a pas de formations spécifiques.” Issad Rebrab veut s’appuyer, dans ce contexte, sur l’enseignement supérieur, afin de lancer des filières préparant à des diplômes professionnels, la mise en place de pôles d’excellence et de compétitivité dans les secteurs où Cevital est présente et le développement des coopérations avec les institutions de formation ainsi que les actions de coopération et de recherche avec les universités algériennes. Pour réaliser un tel objectif, Issad Rebrab dénote un peu de l’approche habituelle des entrepreneurs algériens qui s’appuient plus sur une logique familiale fermée que sur un développement externe et interne ouvert aux compétences.

    Samar Smati
    06 Juin 2006 Liberté
    Dernière modification par zek, 06 juin 2006, 23h43.
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    • #3
      Pour le moment CEVITAL est classée en 6eme position, d'après Jeune Afrique (HS N° 10 Edition 2006) :

      1- SONTRACH (CA: 32 864 759)*
      2- GROUPE NAFTAL (CA: 2 333 340)
      3- ALGERIE TELECOM (CA: 1 314 180)
      4- NAFTEC (CA: 1 295 406)
      5- SONELGAZ (CA: 1 192 680)
      6- CEVITAL (CA: 771 376)

      (CA 2004 en milliers de dollars)

      Bon challenge à suivre ...
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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      • #4
        @shadok

        Je vois que le chiffre d'affaire est de 771 millions de dollars pour 2004, il était estimé à 174 millions de dollars en 2003.

        Pour 2005 le chiffre d'affaire dépassera probablement le milliard de dollars, 2006 l'objectif sera atteint.
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        • #5
          ce sont qui les actionnaires de ce groupe?,est il coté a la bourse?,il semble profiter des largesses de l'état a l'image des grands groupes coréens

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          • #6
            Il y a un actionnaire unique c'est Mr Rebrab.
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