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Un chef milicien libyen se dit prêt à reprendre Bani Walid
SADADA, Libye (Reuters) - Le chef de la milice expulsée cette semaine par les habitants de Bani Walid affirme que ses forces sont en train de se regrouper aux abords de la ville et qu'elles se retiennent de donner l'assaut à la demande du gouvernement libyen.
"C'est notre droit de retourner à Bani Walid et personne ne peut nous en empêcher", a dit Imbarak al Foutmani dans une interview accordée vendredi à Reuters dans son camp installé dans le désert près de Sadada, à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Bani Walid.
Il assure que ses hommes ont été expulsés de Bani Walid par des habitants qu'il qualifie de nostalgiques du régime déchu de Mouammar Kadhafi. Bani Walid, à environ 140 km au sud de Tripoli, a été l'un des derniers bastions des kadhafistes lors de la guerre civile de 2011 en Libye.
Foutmani dit avoir regroupé 800 hommes à l'est de cette ville, qui n'attendent plus que son ordre pour donner l'assaut.
"Nous avons tous les combattants révolutionnaires avec nous et nous pouvons prendre Bani Walid en quelques heures", assure cet homme âgé, vêtu d'un gilet noir et doré, les épaules recouvertes d'une cape blanche et les yeux masqués par des lunettes de soleil.
Assis dans une ancienne résidence de Mouammar Kadhafi posée sur une colline rocailleuse, Foutmani affirme que le Premier ministre du gouvernement intérimaire, Abdel Rahim al Kib, lui a demandé de retenir ses hommes afin de laisser le temps aux civils de fuir la ville et, éventuellement, aux assiégés de se rendre.
"Le Premier ministre m'a appelé pour me demander de ne pas bouger et j'ai accepté", dit-il. "Al Kib a promis que le gouvernement emploierait la force pour maintenir la sécurité si nécessaire."
Les représentants des habitants de Bani Walid démentent être des nostalgiques de l'ancien régime et disent s'être soulevés contre le harcèlement et les abus commis par les miliciens de la Brigade du 28-Mai.
Oliver Holmes et Taha Zargoun; Bertrand Boucey pour le service français
SADADA, Libye (Reuters) - Le chef de la milice expulsée cette semaine par les habitants de Bani Walid affirme que ses forces sont en train de se regrouper aux abords de la ville et qu'elles se retiennent de donner l'assaut à la demande du gouvernement libyen.
"C'est notre droit de retourner à Bani Walid et personne ne peut nous en empêcher", a dit Imbarak al Foutmani dans une interview accordée vendredi à Reuters dans son camp installé dans le désert près de Sadada, à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Bani Walid.
Il assure que ses hommes ont été expulsés de Bani Walid par des habitants qu'il qualifie de nostalgiques du régime déchu de Mouammar Kadhafi. Bani Walid, à environ 140 km au sud de Tripoli, a été l'un des derniers bastions des kadhafistes lors de la guerre civile de 2011 en Libye.
Foutmani dit avoir regroupé 800 hommes à l'est de cette ville, qui n'attendent plus que son ordre pour donner l'assaut.
"Nous avons tous les combattants révolutionnaires avec nous et nous pouvons prendre Bani Walid en quelques heures", assure cet homme âgé, vêtu d'un gilet noir et doré, les épaules recouvertes d'une cape blanche et les yeux masqués par des lunettes de soleil.
Assis dans une ancienne résidence de Mouammar Kadhafi posée sur une colline rocailleuse, Foutmani affirme que le Premier ministre du gouvernement intérimaire, Abdel Rahim al Kib, lui a demandé de retenir ses hommes afin de laisser le temps aux civils de fuir la ville et, éventuellement, aux assiégés de se rendre.
"Le Premier ministre m'a appelé pour me demander de ne pas bouger et j'ai accepté", dit-il. "Al Kib a promis que le gouvernement emploierait la force pour maintenir la sécurité si nécessaire."
Les représentants des habitants de Bani Walid démentent être des nostalgiques de l'ancien régime et disent s'être soulevés contre le harcèlement et les abus commis par les miliciens de la Brigade du 28-Mai.
Oliver Holmes et Taha Zargoun; Bertrand Boucey pour le service français
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