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La réalisation de nouvelles raffineries actuellement à l’étude

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  • La réalisation de nouvelles raffineries actuellement à l’étude

    La pénurie de carburant à l’ouest du pays a mis à nu les problèmes de la filière raffinage en Algérie.


    Le ministre de l’Energie et des Mines s’est exprimé une nouvelle fois, jeudi, en marge d’une session plénière de l’APN, sur les récentes perturbations du marché. La fermeture de la raffinerie d’Arzew a, certes, encore été mise en avant pour expliquer l’état actuel des choses.C’est néanmoins sans compter l’évolution rapide du marché, plus exigeant non seulement en termes de quantité mais aussi de qualité.A ce titre, le ministre a annoncé que son département travaille sur un programme important tendant à développer la filière raffinage. Il s’agit d’études techniques en cours qui permettront, selon M. Yousfi, de définir avec précision la taille ainsi que l’emplacement de nouvelles raffineries à réaliser dans l’objectif de répondre aux besoins du marché.

    «Nous avons un programme de raffinage à travers le pays. Nous sommes en train de finaliser les études pour connaître la quantité et l’emplacement des nouvelles raffineries dont a besoin le pays», a-t-il précisé. C’est dire que l’avenir de l’implantation d’une nouvelle raffinerie à Tiaret n’est pas encore tout à fait certain et demeure suspendu à ce nouveau programme.Pour l’heure, un plan de réhabilitation des raffineries existantes suit son cours, à l’issue duquel la capacité de traitement de pétrole brut sera de plus de 25 millions de tonnes, permettant une production annuelle globale de 10 millions de tonnes de gasoil et de 4 millions de tonnes pour ce qui est des essences. Sonatrach y a d’ailleurs consacré un investissement de 4,2 milliards de dollars. Il s’agit plus précisément de la raffinerie de Skikda qui doit être livrée, selon les prévisions de la compagnie nationale, en août 2012, et de celle d’Alger à livrer en 2013.

    La raffinerie d’Arzew est également concernée par ce programme lui permettant d’augmenter ses capacités de 50% et aurait d’ailleurs dû être réceptionnée en décembre 2011 ; elle ne le sera finalement qu’en février, selon les propos du ministre. Ce retard n’empêche pas le premier responsable du secteur de se montrer rassurant quant à l’approvisionnement du marché. Il affirme qu’«il n’y a aucune raison de s’inquiéter» et que le problème «des quantités et des stocks» a été totalement réglé, de même qu’il a instruit Naftal d’importer des quantités suffisantes de lubrifiants «pour couvrir les besoins du marché pour une année». Il n’écarte pas toutefois des retards de livraison et quelques dysfonctionnements dans la distribution.

    Il est vrai aussi que le manque en matière de raffinage est actuellement compensé par l’importation. Le ministre a d’ailleurs affirmé que l’Algérie importait assez de carburant pour couvrir ses besoins en la matière, sans toutefois aller dans le détail.
    Selon les chiffres obtenus auprès de Sonatrach il y a quelques mois, celle-ci tablait sur l’importation, en 2011, de 324 000 tonnes d’essences et de 1,159 million de tonnes de gasoil, marquant une augmentation substantielle par rapport aux années précédentes.
    Notons enfin que la consommation de carburant a connu une augmentation importante, notamment pour le gasoil dont la consommation a triplé en 20 ans. Sonatrach tablait d’ailleurs pour 2011 sur une consommation de 8,7 millions de tonnes de gasoil et de 2,7 millions de tonnes d’essence.

    source: El Watan
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