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Open d'Australie : Une finale épique !

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  • Open d'Australie : Une finale épique !

    J'espère qu'aucun amateur de tennis n'a raté le match d'aujourd'hui entre Novak Djokovic et Rafael Nadal, la plus longue finale de l'histoire du Grand Chelem.

    C'était vraiment le choc des Titans, une réédition plus allongée de la dernière finale de l'US Open, à faire oublier (presque) la finale de Wimbledon 2008 !


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    Ce n’est pas un homme, c’est un champignon.
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  • #2
    Djokovic, conquérant de l'impossible

    Novak Djokovic a gagné le match d'une vie dimanche. Au terme de la plus longue finale de l'histoire du Grand Chelem et au bout d'un suspense invraisemblable, le Serbe a vaincu Rafael Nadal en cinq sets (5-7, 6-4, 6-2, 6-7, 7-5). Sa troisième victoire à Melbourne, son troisième titre majeur de rang.



    Les superlatifs peuvent pleuvoir. Parfois galvaudés, ils auront cette fois du mal à rendre justice à cette finale de l'Open d'Australie 2012 et surtout à ses deux protagonistes. Novak Djokovic et Rafael Nadal doivent être associés de concert dans un éloge unanime. Par son intensité, souvent, par sa qualité, parfois, par ses multiples rebondissements, sans parler de sa durée record (5h53), ce match est appelé à rester dans les annales. Un tel combat mérite peut-être un vainqueur, mais pas un perdant.

    Malheureusement pour lui, Rafael Nadal est celui-là. Un rôle qui devient habituel pour lui. Comme à Wimbledon, comme à l'US Open, il cède en finale de Grand Chelem face à Novak Djokovic. Le Serbe, magnifique de talent et de courage, est plus que jamais le patron du tennis mondial.
    En l'espace de 48 heures, Djokovic sera donc resté près de onze heures sur la Rod Laver Arena. Il a su passer outre la fatigue et la douleur pour s'imposer 7-5 au cinquième set face à Nadal, comme contre Murray en demi-finales. Même si cette finale a tenu à rien, la victoire de Djokovic peut sembler logique. Et sans la formidable hargne de l'Espagnol, sans le caractère de champion de cet incroyable compétiteur, "Nole" aurait pu, aurait dû boucler ce match plus tôt. Certes, il avait perdu le premier set, par la faute d'un service défectueux et d'une nervosité visible à l'oeil nul (5-7). Mais à partir du milieu du deuxième set, le Serbe a commencé à prendre le dessus, posant un problème insoluble au Majorquin, comme c'est le cas systématiquement depuis 10 mois.

    Rafa coeur de lion

    Plus relâché, plus fluide dans ses frappes, Djokovic a alors pris inexorablement le dessus. Lorsqu'il a mené deux manches à une, 4-3 et 0-40 sur le service de Nadal, le dénouement semblait proche. Mais Rafa, coeur de lion, a sonné la révolte. Elle n'a pas été tactique, technique, ou physique. Elle est venue des tripes. Alignant cinq points pour revenir à quatre partout, il a ensuite claqué la porte au nez de la défaite dans le jeu décisif, dans lequel il s'est retrouvé mené 5-3, avant de l'emporter 7-5. A genoux sur le court, Nadal venait de remporter une victoire sur lui-même.

    Psychologiquement, on pouvait penser que le vent venait de tourner. En bon prédateur des courts, flairant l'odeur du sang, le Majorquin a sauté sur sa première balle de break depuis quasiment trois heures pour mener 4-2 dans le cinquième set. C'est là que Djokovic a été immense. Sans céder à la panique, il a pris aussitôt le service de Nadal. Finalement, c'est lui qui allait avoir le dernier mot après 353 minutes d'une lutte acharnée. Rien ni personne n'a pu lui barrer la route. Ni le talent de ses adversaires, ni sa propre fatigue. Rien ne l'a perturbé. Les occasions manquées, l'interruption due à la pluie en plein quatrième set, la détermination de Nadal à ne rien lâcher. Pour toutes ces raisons, ce cinquième titre du Grand Chelem est le plus marquant de la carrière du Serbe. Il débarquera à Paris, au printemps, avec un Grand Chelem à l'horizon. Un "DjokoSlam". Nadal sera peut-être, sûrement, encore sur sa route. Tant mieux. On en redemande.



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    • #3
      djokovic devient vraiment la bête noir de nadal
      le seul qui peut arrêter djoko et qui s'est le jouer c'est Federer mais Federer ne sait vraiment pas comment jouer nadal

      à faire oublier (presque) la finale de Wimbledon 2008 !
      les finale federer - nadal sont les plus spectaculaires
      aucune autre finale ne peut les remplacer
      veni vidi vici .

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      • #4
        par contre plus de 6 heures de jeu et les deux joueurs finisse le match sans même sortir la langue une seule fois ou avoir l'air d’être fatigué ... c'est louche
        veni vidi vici .

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        • #5
          salut

          nadal reste tj le grand
          La vie n'a pas de sens, seule chaque vie individuelle a un sens, donné par celui qui vit cette vie. L'individu trace son trait et disparaît.
          Alain Prochiantz

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          • #6
            djokovic devient vraiment la bête noir de nadal
            Oui, c'est la septième finale de suite qu'il perd contre lui. Mais les choses n'ont jamais été si peu évidentes pour Nole qu'hier soir.


            le seul qui peut arrêter djoko et qui s'est le jouer c'est Federer mais Federer ne sait vraiment pas comment jouer nadal
            Pourtant, cette fois-ci, il était vraiment en forme Roger, et ça aurait pu être pour lui, Melbourne.


            par contre plus de 6 heures de jeu et les deux joueurs finisse le match sans même sortir la langue une seule fois ou avoir l'air d’être fatigué ... c'est louche
            Il y a des institutions pour vérifier ça, moi je me contente d'apprécier le spectacle...
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            • #7
              La philosophie de Nadal

              Open d'Australie - Nadal: "C’est de la bonne souffrance, non?"

              Rafael Nadal pourrait être naturellement déçu de sa défaite en cinq manches en finale de l'Open d'Australie. Le Majorquin n'en ressort qu'exténué. Ce septième revers face à Novak Djokovic n'entame pas le moral du N.2 mondial. Au contraire, elle lui donne l'espoir de faire mieux la prochaine fois.


              Rafael Nadal, comment vous sentez-vous physiquement ?
              R.N. : Je suis fatigué, évidemment. Physiquement, c’est l’un des matches les plus durs de ma carrière si ce n’est le plus dur.

              Le résultat n’est pas en votre faveur. Comment le vivez-vous ?
              R.N. : Je dois simplement l’accepter. Nous avons joué un grand match, offert un grand show. J’ai apprécié d’être un acteur de cette rencontre. Je voulais gagner, bien sûr, mais je suis content de ma performance. J’ai eu mes chances contre le meilleur joueur du monde. Pendant longtemps au cours de ce match, je n’ai pas joué moins bien que lui. Je suis satisfait de ma mentalité aujourd’hui et je suis donc content de ce début de saison 2012. J’ai eu une grande chance de mener 5-2 au 5e set. J’avais ce passing-shot facile sur le revers. Je l’ai raté. Mais dans le même temps, je m’étais retrouvé à 4-3 et 0-40 contre moi au 4e set. En 2011, je n’avais pas été capable de produire un tel niveau de jeu. Je pense être sur la bonne voie.

              Avez-vous senti que vous aviez le contrôle lors du 5e set ?
              R.N. : Je savais qu’il serait prêt physiquement dans ce 5e set. Mais dans un match comme celui-là, il est impossible de se sentir en contrôle. Vous vous faites du souci sur chaque point. A 4-2, je me sentais très bien physiquement, j’avais beaucoup d’énergie positive. A ce moment-là, j’ai senti le titre à ma portée contre quelqu’un qui m’avait battu six fois en 2011. Pendant cette rencontre, je n’ai eu aucun problème mental contre lui. C’est une autre chose positive que je dois garder avec moi. Il y a beaucoup de choses positives dans cette rencontre (sourire).

              Considérez-vous que Djokovic fait désormais partie des plus grands ?
              R.N. : Il est le meilleur joueur du monde. Il a cinq titres du Grand Chelem à son palmarès. Nous verrons jusqu’où il arrive.

              Vous avez été au cœur de deux grandes finales historiques : celle-ci et celle de Wimbledon en 2008...
              R.N. : C’est un vrai plaisir. Cela prouve que j’ai été capable de produire du très bon tennis contre les meilleurs joueurs du monde en ayant parfois des moments difficiles. Pour moi, 2008 était plus spéciale (sourire). Mais je comprends que le match d’aujourd’hui est très particulier et que c’est un match qui restera dans ma mémoire pendant longtemps pas parce que j’ai perdu, mais à cause de la façon dont nous avons joué. Donc, oui, je suis fier d’avoir joué ces deux grands matches.

              Allez-vous regarder cette finale à la télévision ?
              R.N. : Trop longue (sourire). Seulement les meilleurs extraits.

              Regardiez-vous l’horloge pendant le match ?
              R.N. : Vous regardez la pendule. 3h. 4h. 5h. C’est comme si ça ne finissait jamais. Mais c’est bien ce combat, cette façon de repousser ses limites. C’est de la bonne souffrance, non ? Quand on est en forme, quand on a la passion du jeu, quand on est prêt à jouer, on doit être capable de souffrir, non ? Aujourd’hui, j’ai aimé cette souffrance et toutes les douleurs qu’elle m’a causées. J’ai essayé de trouver des solutions tout le temps. J’ai joué avec ma tête et c’est juste bien d’être capable de faire ça au-delà du tennis.


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              Ce n’est pas un homme, c’est un champignon.
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              • #8
                c'est vraiment frustrant de n'avoir pas pu suivre cette rencontre...mais j'ai bon espoir pour la suite

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