Vous êtes Algérien, vous gagnez correctement votre vie, vous aimeriez pouvoir placer intelligemment votre argent et faire fructifier votre capital. En Algérie, le seul moyen de placer ses économies est un compte épargne souscrit auprès de votre banque. Soit ! Sauf que, en Algérie, le taux de rémunération de l’épargne, en 2011, n’était que de 1,80. Officiellement, pour 100 000 dinars déposés, le placement vous rapporte donc 1 800 dinars. Or le taux de rémunération réelle de votre épargne, c’est-à-dire celui qui tient compte de l’inflation, est négatif : -2,69 pour 2011, selon des chiffres rapportés par The Economist Intelligence Unit, le think tank du très sérieux magazine britannique The Economist. Autrement dit, sur votre placement de 100 000 dinars, vous perdez 2 690 dinars.
Pour 2012, le taux de rémunération sera officiellement de 2 % et le taux réel, toujours négatif, de -1,48. Les prospections du groupe de réflexion anglais, pour les trois années à venir, ne sont pas fameuses non plus : un taux de rémunération officiel stable, à 2,50 pour 2013, 2014 et 2015, mais un taux réel respectivement à 0,38, -1,47, -1,62. Cependant, l’inflation n’est pas le seul ennemi de l’épargne en Algérie. À l’inflation vient, en outre, s’ajouter la dépréciation du dinar qui, selon le FCE (Forum des chefs d’entreprise), a perdu entre 10 et 15 % ces dernières semaines. Vous vous retrouvez donc, de fait, comme nombre de vos concitoyens, malmené, de front, par l’inflation et par la baisse du dinar.
Un peu partout dans le monde, les banques proposent d’autres produits financiers, comme des placements boursiers. Mais la diversification dans les placements est absente du système bancaire algérien et le marché boursier, malgré les promesses, ne décolle toujours pas. L’Algérien se trouve donc confronté à un choix cornélien : mettre son argent en banque et en perdre, ou, si la situation le permet, investir dans l’immobilier.
L’autre alternative, et c’est bien ce qui caractérise le système économique de l’Algérie, est la consommation jusqu’à l’écœurement. En 2011, l’Algérie a par exemple importé pour 4, 8 milliards de dollars de voitures. Ce dilemme, auquel les Algériens sont confrontés, illustre l’incohérence de la politique économique du gouvernement. Au lieu d’inciter à l’épargne en augmentant les taux de rémunération et en dynamisant la Bourse d’Alger, il encourage, de fait, la seule consommation et favorise la spéculation immobilière. C’est en partie ce qui explique l’explosion de la facture des importations (plus de 46 milliards de dollars en 2011) et la flambée du marché de l’immobilier malgré les nombreux programmes de construction de logements lancés par le gouvernement.
sources: TSA
Pour 2012, le taux de rémunération sera officiellement de 2 % et le taux réel, toujours négatif, de -1,48. Les prospections du groupe de réflexion anglais, pour les trois années à venir, ne sont pas fameuses non plus : un taux de rémunération officiel stable, à 2,50 pour 2013, 2014 et 2015, mais un taux réel respectivement à 0,38, -1,47, -1,62. Cependant, l’inflation n’est pas le seul ennemi de l’épargne en Algérie. À l’inflation vient, en outre, s’ajouter la dépréciation du dinar qui, selon le FCE (Forum des chefs d’entreprise), a perdu entre 10 et 15 % ces dernières semaines. Vous vous retrouvez donc, de fait, comme nombre de vos concitoyens, malmené, de front, par l’inflation et par la baisse du dinar.
Un peu partout dans le monde, les banques proposent d’autres produits financiers, comme des placements boursiers. Mais la diversification dans les placements est absente du système bancaire algérien et le marché boursier, malgré les promesses, ne décolle toujours pas. L’Algérien se trouve donc confronté à un choix cornélien : mettre son argent en banque et en perdre, ou, si la situation le permet, investir dans l’immobilier.
L’autre alternative, et c’est bien ce qui caractérise le système économique de l’Algérie, est la consommation jusqu’à l’écœurement. En 2011, l’Algérie a par exemple importé pour 4, 8 milliards de dollars de voitures. Ce dilemme, auquel les Algériens sont confrontés, illustre l’incohérence de la politique économique du gouvernement. Au lieu d’inciter à l’épargne en augmentant les taux de rémunération et en dynamisant la Bourse d’Alger, il encourage, de fait, la seule consommation et favorise la spéculation immobilière. C’est en partie ce qui explique l’explosion de la facture des importations (plus de 46 milliards de dollars en 2011) et la flambée du marché de l’immobilier malgré les nombreux programmes de construction de logements lancés par le gouvernement.
sources: TSA
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