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Énergie. Des compagnies britanniques en prospection

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  • Énergie. Des compagnies britanniques en prospection

    Une délégation composée de représentants d’une vingtaine de compagnies britanniques spécialisées dans le domaine de l’énergie est en Algérie depuis samedi.


    Cette visite, organisée par l’institution britannique Energy Industries Council (EIC) et qui doit se poursuivre jusqu’à jeudi, vise à consolider les relations d’affaires existantes et d’établir de nouvelles relations entre le Royaume-Uni et l’Algérie, selon les organisateurs.Les membres de la délégation ont participé dimanche à deux ateliers élaborés à leur intention par Sonatrach pour les deux principales activités que sont l’amont et l’aval.

    Ils se sont déplacés, hier, à Hassi Messaoud pour visiter les installations pétrolières et gazières et rencontrer des responsables des compagnies qui opèrent au Sud. Selon Terry Willis, directeur à EIC, qui s’exprimait dimanche soir devant des journalistes, la mission a pour objectif d’explorer les opportunités et de faire connaître l’Algérie aux compagnies britanniques.

    A propos d’une question sur le climat d’affaires en Algérie, Terry Willis estime qu’il est très bon et le potentiel en Algérie est important. La mission vise aussi à promouvoir l’image de l’Algérie et faire impliquer les compagnies britanniques qui disposent d’une expertise et d’un savoir-faire dans les services énergétiques.Concernant la question des 51%/49%, le représentant de l’institution britannique a indiqué : «Ce sont vos lois, on les respecte et si les gens sont sérieux et veulent participer à un marché, ils doivent respecter les règles. Ce n’est pas un problème...»

    Parmi les compagnies présentes, on citera Aggreko Intl Power Projects, Brush Electrical Machines Ltd, Canusa Systems, Clarke Energy, EagleBurgmaan, John Crane UK, KBR, Promar, Tyco Fire et Draeger Safety. La visite de cette délégation sera suivie d’une autre composée de compagnies britanniques spécialisées dans les énergies renouvelables. Par ailleurs, durant la première semaine du mois de février, Lord Marland, ministre d’Etat à l’Energie et au Changement climatique, effectuera une visite officielle en Algérie, selon une source de l’ambassade de Grande-Bretagne à Alger.

    source: El Watan

  • #2
    Concernant la question des 51%/49%, le représentant de l’institution britannique a indiqué : «Ce sont vos lois, on les respecte et si les gens sont sérieux et veulent participer à un marché, ils doivent respecter les règles. Ce n’est pas un problème...»
    les gouvernements britannique et américain devraient même adopter le 51-49 avec les multinationales du pétrole qui opèrent sur leur territoire. au moins dans le domaine de la distribution des carburants. ça ferait une source de financement considérable (en plus des impôts) pour les budgets de ces Etats embourbés dans les dettes. d'ailleurs, l'un des moyens qui peut aider à sortir de la crise de la dette c'est aller à contre-courant des recommandations du FMI et de l'OMC (privatisation à outrance). il ne s'agit pas de faire de la nationalisation à outrance, mais dans un bled qui se respecte, l'Etat ne doit pas se retrouver totalement démuni et dépendant uniquement des impôts pour financer son budget. les secteurs stratégiques qui constituent des sources de revenus fixes et garantis comme la distribution de l'eau et de l'électricité du gaz et des carburants, doivent être déclarés "propriété du peuple". dans ces secteurs stratégiques l'Etat doit toujours être l'actionnaire majoritaire et conserver le contrôle. il est important pour un état de pouvoir financer des services publics source de paix et de cohésion sociales. mais faut pas trop rêver non plus, dans les pays capitalistes les Etats ne peuvent pas prendre 51% même d'une entreprise de ramassage d'ordures. alors bon les pétrolier qui sont de véritables états sans peuple ni territoire, le 51-49 est impossible. mais une participation au capital inférieur à 50% ne serait-ce que temporairement le temps de sortir de la crise est possibilité intéressante. dans les pays capitalistes qui se font passer pour des démocraties on voit toujours les gouvernements venir au secours des grandes entreprises avec l'argent des contribuables et en s'endettant encore plus (toujours sur le dos des contribuables). sauver les grandes entreprises, c'est la priorité des priorités. c'est normal, elles sont au coeur de l'économie. mais l'inverse aussi est valable. les grandes entreprises pourraient mettre la main à la poche et sauver ces Etats moribonds qui ont perdu toute crédibilité aux yeux de leur population. les américains et les britanniques peuvent encore faire marche arrière et sortir leur épingle du jeu macabre de la dette. mais pour l'Europe continentale, je pense que c'est foutu. les jeux sont fait. mais les colonialistes européens peuvent creuver la gueule ouverte. ça ne me dérange pas. le principal pour moi, c'est que l'Algérie ne soit pas tomber dans le piège de la privatisation à outrance. El Hamdoulillah.
    Dernière modification par Neutrino, 03 février 2012, 12h14.

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