L'adolescence. Les gens qui sont en train de se faire. La période la plus tendre de l'homme. C'est le passage entre l'insouciance et le souci naissant du monde. C'est un moment extraordinaire dans la vie. Il faut juste décider d'en faire quelque chose pour ne pas devenir n'importe quoi. La sensibilité. Un...e chose simple. Mais si compliquée. Qui nous fait désirer telle ou telle chose. L'art nous fait du bien. Parce qu'il touche directement notre sensibilité. La beauté console toujours et sert pour se remettre de l'adversité. Joindre l'utile à l'agréable. C'est la règle pour développer sa curiosité. Etre négatif, c'est devenir malheureux. Frustration traduisant la tristesse.
Un jour, une jeune fille m'a raconté qu'elle a souhaité rejoindre Mozart après avoir écouté un requiem. Elle était très croyante. Etre à la recherche de l'harmonie. Avoir envie que tout soit mieux. Toutes les révolutions ont été de joyeux chaos qui ont apporté leurs fruits. Il y a de la tendresse chez nos ados. Pourtant. On a l'impression qu'on a affaire à des sauvageons. Qui font n'importe quoi pour se rendre intéressants. Des boutonneux. Laids. Sans reconnaissance. On aimerait les voir travailler et être sérieux. On les pousserait presque dans nos vies. On attend d'eux qu'ils soient responsables.
Au Japon, quand tu as 15 ans - tu as 15 ans. Les générations sont distinctes. Cette société donne place à tous les moments de la vie. Les couloirs de la vie sont étroits. Voire exigus. Laissez passer jeunesse. Par la suite, vous n'en entendrez plus parler. Autrement, les crises d'adolescence peuvent avoir lieu à l'âge adulte. Là, la gravité prend tout son sens. L'inspiration ressurgit, elle, à tout âge. Faut-il pouvoir déployer ses ailes sur terre sans empêcher l'envie de voler. Une personnalité qui va bientôt s'exprimer. Voilà le talent de nos ados. Une boule de désordre. Un désordre qu'on prolonge, nous les adultes, qui n'avons pas connu d'adolescence.
Le Quotidien d'Oran
Un jour, une jeune fille m'a raconté qu'elle a souhaité rejoindre Mozart après avoir écouté un requiem. Elle était très croyante. Etre à la recherche de l'harmonie. Avoir envie que tout soit mieux. Toutes les révolutions ont été de joyeux chaos qui ont apporté leurs fruits. Il y a de la tendresse chez nos ados. Pourtant. On a l'impression qu'on a affaire à des sauvageons. Qui font n'importe quoi pour se rendre intéressants. Des boutonneux. Laids. Sans reconnaissance. On aimerait les voir travailler et être sérieux. On les pousserait presque dans nos vies. On attend d'eux qu'ils soient responsables.
Au Japon, quand tu as 15 ans - tu as 15 ans. Les générations sont distinctes. Cette société donne place à tous les moments de la vie. Les couloirs de la vie sont étroits. Voire exigus. Laissez passer jeunesse. Par la suite, vous n'en entendrez plus parler. Autrement, les crises d'adolescence peuvent avoir lieu à l'âge adulte. Là, la gravité prend tout son sens. L'inspiration ressurgit, elle, à tout âge. Faut-il pouvoir déployer ses ailes sur terre sans empêcher l'envie de voler. Une personnalité qui va bientôt s'exprimer. Voilà le talent de nos ados. Une boule de désordre. Un désordre qu'on prolonge, nous les adultes, qui n'avons pas connu d'adolescence.
Le Quotidien d'Oran
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