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Bakchich never dies

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  • Bakchich never dies

    Explication et digression sur notre entêtement à combattre les moulins de l'actualité avec nos petits doigts.


    Ouf. L'anniversaire est passé. Le 26 janvier. Jour maudit que la rédaction préfèrerait oublier, et que nous n'avons pas marqué. En l'an de grâce 2011, à cette funeste date, contraint et forcé, le tribunal de commerce de Paris a, de mauvais gré, prononcé la liquidation judiciaire de Bakchich. Après 5 ans d'existence. Une perte, un deuil, sauvagement arrosé par l'équipe de la rédaction, dont le chagrin s'est noyé dans les recettes d'un bar ravi. Dans la nuit glaciale, alors, pas de larmes, peu d'espoir. Jusqu'en juin dernier où Bakchich, une nouvelle fois, est sorti des limbes dans lesquels on l'avait précipité. Une résurrection. Encore. Liquidé en janvier, sur pied en juin, ripoliné en décembre. L'année 2011 a été agité. Un avant goût de 2012? Nul doute, puisque s'annonce, paraît-il des élections, qu'évidemment nous suivrons, sans coller aux basques des candidats. Simplement en disséquant leurs discours, leurs accords, leurs idées...et leurs petits secrets.



    Dans la traîne de Bakchich, de vieux procès. Contre Audrey Pulvar (décision le 9 février), contre Eric Besson (décision le 22 mars), contre des marchands d'armes, des sociétés, des politiques qu'en 6 années d'existence nous avons égratignés. Avec un seul souci. Un slogan. Notre slogan. Enquêtes, info et mauvais esprit. Pas de chapelle de pensée, ni de volonté de s'ériger en justicier. Avec humilité. Et un petit côté sale gosse, qui vient pincer les fesses d'une dame trop coincée. L'actualité….

    Vieux procès, nouvelles enquêtes, même envie

    Sans armes, ni haine, ni violence pourrait-on rajouter, autre que notre goût pour l'information et la satire. Le prix à payer? Des procès coûteux, du temps passé entre les mains des policiers, des magistrats, sur le ban des accusés de la 17e chambre correctionnelle. Une sorte de 2e maison. Un fardeau certes, mais pas suffisamment lourd à porter pour abandonner.

    Le combat peut-être vain, à la façon de Don Quichotte contre les moulins. Malgré les révélations, les scandales, les reportages ou les analyses, les affaires continuent. Sans beaucoup de reprise dans la presse, sans avoir encore dénich de modèle économique viable. Mais l'évidence est là… Nous ne savons faire que ça. Confronter à la réalité les discours formatés, dénicher les petits arrangements cachés aux yeux des citoyens, de la justice. Ouvrir parfois la voie aux confrères frileux sur un sujet. Surprendre. Avec un petit plus, une newsletter hebdomadaire, qui sera envoyée chaque vendredi. Pour bien entamer le week end. Malgré tout, nous adorons cela. Informer, enquêter, faire marrer.
    Et tant que la flamme brûlera, Bakchich sera là. Immortel.
    Par
    Xavier Monnier
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    si j'ai bien compris bakchich est un journal c'est ça ?
    La mer apportera à chaque homme des raisons d'espérer , comme le sommeil apporte son cortège de rêves C.C.

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