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France: Sarkozy prépare des «idées chocs»

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  • France: Sarkozy prépare des «idées chocs»

    Le chef de l'État devrait se lancer dans une campagne courte de 6 à 8 semaines. Lundi soir, il s'exprimera avec Angela Merkel, qui lui a affirmé son soutien, sur les journaux de France 2 et ZDF.

    Nicolas Sarkozy jubile, plein de défi dans les yeux, quand il dessine le paysage de la bataille présidentielle qui se prépare. Tous ceux qui l'ont vu cette semaine en ressortent rassérénés. «Je sais où je vais, depuis le début, je le sais, faites-moi confiance!», a-t-il répété à plusieurs reprises devant le groupe des députés qu'il réunissait mercredi soir.

    Le chef de l'État s'est évidemment refusé à dire quand il déclarerait sa candidature. «C'est une décision qui m'appartient», a-t-il balayé, en ajoutant qu'il n'était «pas question d'accélérer». Pas question en effet de faire quoi que ce soit avant le 15 février, «mais après, tout est possible», reconnaît l'un de ses collaborateurs. «Cela se fera entre la 8e et la 10e semaine», tranche ce dernier en regardant un calendrier, autrement dit, entre le lundi 20 février et le jeudi 8 mars.

    Dans cet intervalle, le chef de l'État entend ménager son effet de surprise. «Ce qui compte, c'est le secret, et le secret, c'est la surprise», confie ce proche du chef de l'État. Si de nombreux amis du président se désespèrent d'une «inorganisation totale», le chef de l'État la justifie au nom, justement, du maintien d'un effet de surprise. C'est la raison pour laquelle, Nicolas Sarkozy a trouvé inopportune la photo parue la semaine dernière dans Paris-Match des participants de la «cellule riposte», qui est censée coordonner les arguments de campagne. «Ce qui compte, c'est ce qu'ils font, pas qu'ils montrent ce qu'ils font», a-t-il commenté.

    Depuis ce début de semaine, Sarkozy est dans un état d'esprit visiblement très martial - «on va mettre le treillis!», a-t-il glissé récemment à des amis. Le président est en effet sur le sentier de la guerre. L'excellente audience de son émission - près de 17 millions de téléspectateurs - l'a profondément rassuré. En Sarkozie, la mesure de l'audience a toujours été un marqueur décisif: «je n'ai pas déçu!», a-t-il répété, enchanté, à tous ses interlocuteurs.

    Le temps passe vite, et le président parie que les succès hollandais d'hier s'effaceront devant les triomphes sarkoziens de demain… «Qui se souvient de la dégradation du triple A il y a trois semaines? On a encensé la prestation d'Hollande au Bourget, mais aujourd'hui, de quoi parle-t-on sinon de la TVA emploi?», a affirmé Nicolas Sarkozy devant ses auditeurs.

    Persuadé d'être toujours, selon l'expression consacrée, «le maître du temps», Sarkozy a rappelé à tous ceux qui doutent de lui qu'il savait durer, quand les autres passent. «Il y a quatre mois la presse faisait des scénarios sur l'alternance à droite, Borloo devait me dépasser, aujourd'hui tout ça est derrière. Je suis autour de 25% dans les intentions de vote et je ne suis pas encore entré en campagne», a-t-il expliqué, en laissant entendre qu'il avait une forte marge de progression. «Dans une campagne, il y a la marche d'approche, la danse, puis le premier et le deuxième tour», a-t-il dit, en laissant entrevoir une campagne blitzkrieg, avec «quelques idées chocs».

    Le soutien de Merkel
    Depuis quelques semaines, Nicolas Sarkozy fait une nette différence entre le temps des idées et le temps des valeurs. «Pour le moment, je propose des idées concrètes, les gens veulent que je sois dans l'action. Quand je serai candidat, j'aborderai la question des valeurs», a-t-il théorisé. Ainsi, la valeur travail qui reste «cardinale», estime-t-il. Désormais, le chef de l'État en est certain, «Hollande va devoir se positionner par rapport à ce que je dis, et là, bonne chance!»

    En attendant, Nicolas Sarkozy déroule son emploi du temps de président. Il recevra Angela Merkel à Paris lundi à l'occasion du Conseil des ministres franco-allemand. Et il s'exprimera avec la chancelière, qui lui a affirmé son soutien, sur les journaux télévisés de France 2 et ZDF, lundi soir, comme il l'avait fait avec Barack Obama au lendemain du G20, en novembre dernier. Le chef de l'État considère en effet que jamais le monde extérieur n'aura occupé une telle place dans l'élection à venir. Et jamais, à ce point, le candidat n'aura été aussi présent derrière le président.

    source: lefigaro.fr

  • #2
    C'est pathétique de voir des journaux assurer carrément la campagne présidentielle d'un candidat! Le Figaro appartient à Dassault...
    Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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