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Une nouvelle stratégie économique

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  • Une nouvelle stratégie économique

    Des changements, encore des changements...C'est tres beau tout ce que l'on entend...Mais!

    Un changement radical de l’économie algérienne est prévu selon le ministre de la Participation et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, à la rentrée sociale 2006.

    La promotion de cette option se fera à partir du 20 juillet avec le lancement de débats sur la doctrine économique.

    Ilhem B. Tir -Alger (Le Soir) - Une nouvelle stratégie économique en Algérie. Le dossier a été confié encore une fois à un fonceur, Abdelhamid Temmar, cheville ouvrière de la négociation avec l'Europe, membre du premier cercle du président et celui qui avait jeté les bases de la privatisation du secteur public.

    Basée sur une nouvelle stratégie, celle de l’encouragement des secteurs de l’agroalimentaire, la mécanique, la chimie et la pétrochimie, le ministre de la participation a souligné, à l’occasion d’une conférence-débat qu’il a animée hier en marge de la 39e Foire internationale d’Alger, que la nouvelle stratégie démarrera avec la rentrée sociale. L’Algérie, qui s'est dotée d'une loi facilitant la privatisation du secteur public industriel, a dépassé aujourd’hui ce cap. A ce sujet, Abdelhamid Temmar précisera : «Pour ce qui est de la privatisation, cela fonctionne à grande échelle et nous avons enregistré plus de 300 opérations depuis juin 2005.» Affichant un optimisme quant à la situation générale économique du pays, sa frénésie des réformes s'explique en partie par une plus grande aisance financière de l'Etat : une balance commerciale excédentaire depuis plusieurs années de suite, des réserves de changes atteignant les 64 milliards de dollars selon les dernières déclarations. Le ministre de la Participation et de la Promotion de l’investissement a fait part d’un nouveau dispositif de promotion de l’investissement qui est à l’étude et auquel trois Conseils de gouvernement consacreront leurs travaux. «Ce dispositif définira les activités prioritaires à encourager», a souligné le ministre avant d’ajouter : «Il faut mettre le paquet sur les ressources humaines.» Quant aux investisseurs, les décisions seront prises au niveau de l’Andi avec un système de déclarations et un autre d’allègement. «Nous avons actuellement une économie de substitution à l’importation qui sera renforcée et en plus de l’industrie de substitution à l’exportation.»


    - Le Soir d'Algerie

  • #2
    Ce que j'ai retenu:

    >> Pour ce qui est de la privatisation, cela fonctionne à grande échelle et nous avons enregistré plus de 300 opérations depuis juin 2005.

    Privatisations mais à quel prix ? Faute, de repreneurs étrangers potentiels les entreprises et hôtels publics sont cédées à des locaux à des prix qui ne représente pas leurs valeurs réelles. Exemple, l'hôtel El-Hidab à Sétif a été bradé à 600 millions de DA. Les connaisseurs de cet établissement vous diront que son assiette foncière ne fait pas ce prix là. En plus, le repreneur paye juste 20% et le reste par un crédit sur 25 ans. C'est ce qu'on appel distribuer des cadeaux.

    >> Il faut mettre le paquet sur les ressources humaines

    Lorsqu'on entend que la Sontrach ramène des expatriés, on de quoi être étonné ?!
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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    • #3
      Les privatisations douvent normalement obeir à des règles de type code des marchés publics est-il appliqué ?
      Le gros des trafics concerne le foncier, le médicament, le BTP.
      Autrement concernant les expat, c'est logique ils sont moins bavards lorsqu'il s'agit de dessous de table. pourvu qu'ils empochent le chèque le reste ne les concernent pas....

      >>>Lorsqu'on entend que la Sontrach ramène des expatriés, on de quoi être étonné ?!

      Eh oui sonatrach paye à l'instant même ou j'écris ce post des consultants à raison de 2000 Dollars par jour...

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      • #4
        Envoyé par shadok
        hôtels publics sont cédées à des locaux à des prix qui ne représente pas leurs valeurs réelles. Exemple, l'hôtel El-Hidab à Sétif a été bradé à 600 millions de DA. Les connaisseurs de cet établissement vous diront que son assiette foncière ne fait pas ce prix là.
        Un hotel 5 etoiles tout neuf, avec 500 chambres, 6 salles de reunions dont certaines ont une capacité de 700 personnes, 5 restaurants, plusieurs piscines, terrain de tennis, parkings sous terrains, boite de nuit, et tout le tralala, situé a Alger, Club des Pins, la capitale du pays, coute 110 millions de $. Cf. Le prix de construction du Sheraton d'Alger.

        Alors quand tu enleves 2 etoiles (sachant que El Hidhab est officiellement un 3 etoiles), que tu divises le nombres de chambres par 6 (75 chambres contre 500), que tu divises le nombre de salles de reunions par 5, leur surface egalement, que tu enleves les parkings sous terrains, les clubs de sport avec leur piscines interieures chauffées, les boites de nuit, quand tu enleves 4 restaurants sur 5, tu reduit leur qualite de moitie au moins, tu rajoutes 3 decennies d'age a la structure, et que tu l'ejectes a l'interieur du pays, dans une ville ou il n'y a pas de ports, pas d'autoroutes toujours, et 3 vols internationaux par semaine, il est tout a fait normal de diviser le prix de l'hotel par 15. El Hidhab a ete vendu pour 600 millions de dinars: ca represente environ 8 millions de $. A comparer avec les 110 millions du Sheraton Alger donc.

        Faut pas rever: L'hotel El Hidhab n'allait pas rapporter 20 millions de $ non plus.

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        • #5
          @double6

          110 millions de $ c'est le prix de la construction de Sheraton sans le prix de l'assiette foncière.
          Dernière modification par shadok, 07 juin 2006, 20h58.
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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          • #6
            Vas-y... si tu veux! 110 millions c'est le prix de la structure seulement donc. Tu crois que ca change grand chose?

            Le Sheraton occupe environ 2 hectares, soit 20.000 m². Considerons que le m² fut vendu a 500$: soit presque 4 millions de centimes le m² (prix completement et ficitvement exagéré). Ca fait 10 miserables millions de $ pour l'assiette fonciere. Ce qui ramene le prix total a 120 millions de $. Quelle grande affaire...

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            • #7
              il y a une grande différence entre 120 millions de $ du Sheraton et 8 millions de $ du Hidab. En plus l'acquérir ne paye que 20% (soit 1,6 millions de $) le reste c'est sur 25 ans.
              Dernière modification par shadok, 07 juin 2006, 21h09.
              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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              • #8
                Envoyé par shadok
                il y a une grande différence entre 120 millions de $ du Sheraton et 8 millions de $ du Hidab.
                Parce qu'il y a une grande difference entre le Sheraton et El Hidhab tout court.

                Que ce soit en termes de taille, de qualité, de localisation, d'age, etc. Ca saute aux yeux quand meme. El Hidhab n'a pas ete bradé, désolé. Soumtou.

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                • #9
                  Envoyé par shadok
                  En plus l'acquérir ne paye que 20% (soit 1,6 millions de $) le reste c'est sur 25 ans.
                  C'est son probléme avec sa banque. C'est pas l'etat qui lui a fait credit sur 20 ans, c'est une banque qui a garantie le montage financier comme partout au monde.

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                  • #10
                    Pour savoir si vraiment il a fait une bonne affaire, il doit comparer son hôtel, par exemple avec les offres internationales ou juste avec le Maroc, pour rester dans la même zone, 8 millions de dollars, c'est beaucoup d'argent pour un hôtel à rénover, avec 8 millions de dollars tu peux trouver mieux en Asie du sud-est ou dans les pays Balkaniques du côté de la mer noir, maintenant est-ce qu'il a fait une bonne affaire, j'espére pour lui ?
                    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                    • #11
                      Un prix correct

                      Que ce soit en termes de taille, de qualité, de localisation, d'age, etc. Ca saute aux yeux quand meme. El Hidhab n'a pas ete bradé, désolé.
                      Moi je pense que c'est un prix correct puisque les hôtels repris sont généralement en faillites, en mauvaise état, avec un personnel qui n’a pas était payé depuis des mois. Et en plus Sétif est loin même très loin d'être une destination hautement touristique. C'est juste un hôtel local pour les quelques visiteurs locaux, car la région n’attire pas de touristes étrangers. Et même en Algérie il n'existe pas de culture touristique proprement dite chez le citoyen, car quand on va passer une semaine vacance, en général c’est chez de la famille chez qui on dort et on mange.

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                      • #12
                        Strategie industrielle

                        Bonjour tout le monde,

                        Pour revenir au sujet:

                        citation:"Un changement radical de l’économie algérienne est prévu selon le ministre de la Participation et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, à la rentrée sociale 2006.

                        La promotion de cette option se fera à partir du 20 juillet avec le lancement de débats sur la doctrine économique."

                        Qu'il y est débat sur la stratégie économique s'inscrivant dans le cadre de l'ouverture est une chose positive qui pourrait aboutir à des choix judicieux permettant de garantir d'une part: la productivité-compétitivité du produit local par rapport à celui de l'etranger et de l'autre le maintien des secteurs stratégiques (clefs de la souvereinté) au service de la nation.

                        Pour example, le cas des entreprises nationales: SNVI, SNMTP, ENIE et ENIEM. A l'evident dans l'état actuel ces entités n'ont aucune chance de survie dans un espace économique ouvert à la concurrence principalement à cause de leur manque de maitrise du cycle developpement-production (celui de la distribution locale étant encore quasi-monopolisé). Faudrait-il pour autant jeter le bébé avec l'eau-de-bain ?

                        Il serait peut être plus raisonnable de procéder à une fusion des ces quatres sociétés en un groupe qui serait disons notre Daewoo algérien, de le doter d'un management capable d'optimiser le cycle developpment-production-distribution en se basant avant tout sur les moyens déjà présents. Un tel groupe serait non seulement d'un intérêt économique majeur mais aussi stratégique car tout pays qui se respecte se doit de pouvoir répondre à ses propores besoins en machines et appareils si besoin urgent il y a. Si plus tard une ouverture de capital s'impose, l'état devrait en tout cas en rester majoritaire. Compter seulement sur un centre de recherche pour couvrir un tel besoin est à mon avis insuffisant, car si un centre de recherche par exemple le futur sidi-abdallah ou autre peut developper certaines machines ou certains appareils, les capacités de production à échelle industrielle, elles lui font défaut.

                        En tout cas, il est intéressant d'ouvrir le débat avant la levée du rideau de l'OMC, car arrivé ce jour toute erreur sera chèrement payée.

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