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Les précisions de Medelci sur l'ouverture des frontières algero-marocaines

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    Les précisions de Medelci sur l'ouverture des frontières algero-marocaines : " Il n'y a pas de discussions directes et urgentes avec le Maroc "

    "Il n'y a pas de discussions directes et urgentes avec le Maroc sur le dossier de l'ouverture des frontières ". C'est la mise au point de Mourad Medelci, ministre des affaires étrangères, faite, jeudi, en marge de la cérémonie de clôture de la session parlementaire.
    04 Février 2012, Le Maghreb


    Mourad Medelci remet ainsi les pendules à l'heure exacte sans pour autant fermer les portes de dialogue pour la relance de l'édification de l'UMA qui commence à battre des ailes avec les événements qui se sont produits en Tunisie et en Libye.
    Le ministre des affaires étrangères est revenu sur le renforcement des relations bilatérales entre les deux pays voisins en termes de partenariats et des échanges commerciaux. " L'Algérie veut consolider ses relations avec le Maroc dans tous les domaines. Nous allons organiser des rencontres, dans les semaines qui viennent pour discuter de la coopération dans les domaines économique, social et politique ", entre les hommes d'affaires marocains et algériens.
    Le chef de la diplomatie algérienne répète donc encore une fois que le dossier des frontières n'a pas figuré au menu de la rencontre qu'il a eue avec son homologue marocain, M El Othmani, lors de sa visite, à Alger les 23 et 24 janvier dernier. Donc, l'information qui a circulé le 25 janvier, comme quoi l'Algérie avait entamé une phase technique pour la réouverture des frontières avec le Maroc d'ici le mois de mai n'est pas fondée.
    Certes, le 29 janvier, le ministre de l'Intérieur Dahou Ould Kablia qualifiait la réouverture de " très plausible Et la réouverture des frontières fermées unilatéralement par le royaume chérifien, au mois d'août 1994, reste toujours probable avec le réchauffement des relations algero-marocaines à haut niveau. Mais la question n'est pas pour l'instant à l'ordre du jour entre les deux parties qui activent certes dans cette direction pour faciliter les relations de partenariats et des échanges économiques et commerciaux.
    La politique de l'intégration économique du Maghreb n'est pas pour l'Algerie une simple vue d'esprit ou de commerce mais une revendication politique et historique de nombreuses générations algérienne, marocaine et tunisienne.
    Mourad Medelci est par ailleurs revenu sur le travail des observateurs de l'Union européenne à Alger en vue d'organiser des élections législatives libres et transparentes. Il a expliqué que ce travail se fera en deux phases. La première, qui durera une semaine, consistera à rassembler des informations, principalement juridiques, et à aller à la rencontre de la société civile et des partis politiques. Le groupe d'experts retournera ensuite à Bruxelles pour élaborer un rapport final.
    C'est sur la base de ce texte que l'Union européenne (UE) prendra sa décision finale quant à sa participation à la surveillance des élections législatives. Le chef de la diplomatie algérienne assure que l'Algérie est prête à travailler avec l'UE ainsi qu'avec des organisations internationales. L'Algérie qui s'attache aux valeurs démocratiques, n'a rien à cacher dans ce sens et toutes ses portes sont ouvertes au contrôle et la surveillance du prochain processus électoral.
    Meziane Atmani
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