Ce soir encore, je dors sans inspiration.
Ma feuille est blanche, et mon âme sans attrait ;
Raide telle une branche, une lame, un trait.
De tous mes efforts, ne sort qu’abdication.
J’ai pourtant sondé, ma profondeur intime ;
Grelottant à veiller, quémandant une rime.
Mais ce soir rien ne sort, le ruisseau a tari.
La fièvre a enivré, ma verve appauvrie.
Puisque tu ne viens pas, moi je te chasserai.
Muse, même sans appât, je te trouverai !
Dans ta sombre tanière, te sens-tu à l’abri ?
Ne sais-tu donc pas, le traqueur aguerri ?
Il est désormais tard et je t’ai capturée.
Au terme d’un périple où les mots m’ont hanté.
Te voilà mon esclave, et me voici prolixe.
Il me reste à t’enchainer, en un lieu bien fixe.
mkh
Ma feuille est blanche, et mon âme sans attrait ;
Raide telle une branche, une lame, un trait.
De tous mes efforts, ne sort qu’abdication.
J’ai pourtant sondé, ma profondeur intime ;
Grelottant à veiller, quémandant une rime.
Mais ce soir rien ne sort, le ruisseau a tari.
La fièvre a enivré, ma verve appauvrie.
Puisque tu ne viens pas, moi je te chasserai.
Muse, même sans appât, je te trouverai !
Dans ta sombre tanière, te sens-tu à l’abri ?
Ne sais-tu donc pas, le traqueur aguerri ?
Il est désormais tard et je t’ai capturée.
Au terme d’un périple où les mots m’ont hanté.
Te voilà mon esclave, et me voici prolixe.
Il me reste à t’enchainer, en un lieu bien fixe.
mkh
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