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Mounir Abdellah Meklati. Directeur général de Meklati Multidistributions «Il est temps de changer de mode de m
-Quelle est la situation du marché des deux roues en Algérie ?
Le marché des scooters en particulier et des motocycles en général est en nette progression. Et cela va encore doubler cette année avec un nombre assez important d’Algériens qui optent pour ce mode de locomotion. Notre marché est dominé par les produits chinois qui sont de plus en plus présents sur nos routes. Il y a certes les bons produits de provenance de Chine qui répondent aux normes, mais le plus dangereux, c’est qu’il y a des produits qui ne répondent à aucune norme. Et c’est là le danger. Un danger pour le conducteur mais aussi pour les piétons et les automobilistes. Nous sommes en train d’attirer l’attention sur cela, mais une seule main ne peut applaudir. Certaines marques sont beaucoup plus un danger qu’une utilité.
-Il y avait un projet de création d’une association des concessionnaires de motocycles. Où en est ce projet ?
Effectivement, ce projet devait avoir lieu au courant de 2011. Nous étions enthousiasmés pour sa concrétisation. Malheureusement, les choses n’ont pas évolué comme on le souhaitait. Nous avons sur le marché quatre ou cinq concessionnaires qui sont de véritables professionnels. Nous essayons de développer la profession avec eux, mais ce n’est pas facile. Nous sommes condamnés à travailler ensemble, à communiquer nos chiffres et à œuvrer pour développer cette profession. Nous allons essayer de relancer ce projet au cours du prochain Salon des deux roues.
-Selon vous, comment l’Algérien perçoit-il le scooter ?
C’est un outil indispensable pour les déplacements, principalement en milieu urbain. Ce n’est un secret pour personne que les automobilistes, aujourd’hui, éprouvent de nombreuses difficultés pour rallier leur lieu de travail, surtout pendant les heures de pointe. Les Algérois ou certains d’entre eux ont carrément abandonné leur véhicule et opté pour le métro ou le tramway pour leurs déplacements. Malheureusement, ces deux moyens ne couvrent pas tout le territoire. Le scooter vous permet un déplacement rapide, sûr, moins coûteux et sans le stress des embouteillages et des parkings payants.
-Avez-vous atteint vos objectifs et qu’en est-il de votre réseau ?
Les objectifs que nous nous sommes fixés ont été atteints pour 2011. Nous travaillons à plein régime et nous comptons rééditer cet exploit en 2012. Pour ce qui est du réseau, nous avons des représentants à travers plusieurs wilayas du pays : Mostaganem, Tipasa, Oran, Tlemcen, Maghnia, M’sila, Mascara, Batna. Nous comptons, dans les prochaines semaines, ouvrir une autre représentation à Blida, la ville des Roses avec un espace de 200m² au centre-ville. Au niveau de la capitale, nous sommes présents à Bir Mourad Raïs et nous lançons un appel à tout investisseur sérieux et ambitieux afin de nous rejoindre pour développer nos activités.
-Où en est votre projet de montage de scooters en Algérie ?
Ce projet est toujours en cours. Nous sommes au stade de négociations avec notre partenaire et nous attendons sa réponse. Il ne faut pas oublier que c’est un projet de deux millions d’euros, donc un gros investissement qui nécessite beaucoup de réflexions et un partenaire solide.
-Le scooter en Algérie connaît certes un développement, mais bute sur les équipements de sécurité que certains motocyclistes ne jugent pas utiles de porter. Quel est le message que vous leur adressez ?
Prudence ! Le casque n’est pas fait pour la décoration. Il peut sauver votre vie et vous éviter un séjour dans un hôpital. Pour notre part, MMDI exige toujours l’achat de casque pour toute transaction au niveau de nos showrooms. Nous avons des casques homologués en Algérie. Nous avons intégré le prix du casque dans celui des scooters afin d’obliger les motocyclistes à se familiariser avec ce moyen de sécurité. Nous allons même, pendant le salon, offrir le casque à nos clients pour chaque achat de scooter.
-Donc, votre participation au prochain salon est acquise…
Nous sommes l’un des acteurs du marché des deux roues en Algérie et nous allons participer à ce salon afin de promouvoir nos modèles et vulgariser les moyens de sécurité sur nos routes. Nous allons nous présenter avec un stand personnalisé ainsi qu’un nouveau modèle, le scooter à trois roues qui y sera exposé.
-Quels sont vos objectifs pour 2012 ?
Nous visons, pour cette année, la commercialisation de 1000 unités. Nous avons les moyens et les ambitions pour atteindre cet objectif. Je tiens à vous préciser que nous n’avons eu aucun retour de notre produit, aucune réclamation de la part de nos clients, mais uniquement des rendez-vous pour des vidanges ou des réparations suite à des accidents. Aucun client n’est venu se plaindre de nos produits. Quant à la pièce de rechange, je le dis et je le répète, elle est disponible à notre niveau et nous pouvons même assurer sa disponibilité au bout de 24h. Nous l’avons fait et nous le ferons encore.
-Un dernier mot pour vos futurs clients…
Il est temps de changer de mode de mobilité et il n’y a pas mieux que Peugeot scooter pour une mobilité en toute sécurité.
source: El Watan
Le marché des scooters en particulier et des motocycles en général est en nette progression. Et cela va encore doubler cette année avec un nombre assez important d’Algériens qui optent pour ce mode de locomotion. Notre marché est dominé par les produits chinois qui sont de plus en plus présents sur nos routes. Il y a certes les bons produits de provenance de Chine qui répondent aux normes, mais le plus dangereux, c’est qu’il y a des produits qui ne répondent à aucune norme. Et c’est là le danger. Un danger pour le conducteur mais aussi pour les piétons et les automobilistes. Nous sommes en train d’attirer l’attention sur cela, mais une seule main ne peut applaudir. Certaines marques sont beaucoup plus un danger qu’une utilité.
-Il y avait un projet de création d’une association des concessionnaires de motocycles. Où en est ce projet ?
Effectivement, ce projet devait avoir lieu au courant de 2011. Nous étions enthousiasmés pour sa concrétisation. Malheureusement, les choses n’ont pas évolué comme on le souhaitait. Nous avons sur le marché quatre ou cinq concessionnaires qui sont de véritables professionnels. Nous essayons de développer la profession avec eux, mais ce n’est pas facile. Nous sommes condamnés à travailler ensemble, à communiquer nos chiffres et à œuvrer pour développer cette profession. Nous allons essayer de relancer ce projet au cours du prochain Salon des deux roues.
-Selon vous, comment l’Algérien perçoit-il le scooter ?
C’est un outil indispensable pour les déplacements, principalement en milieu urbain. Ce n’est un secret pour personne que les automobilistes, aujourd’hui, éprouvent de nombreuses difficultés pour rallier leur lieu de travail, surtout pendant les heures de pointe. Les Algérois ou certains d’entre eux ont carrément abandonné leur véhicule et opté pour le métro ou le tramway pour leurs déplacements. Malheureusement, ces deux moyens ne couvrent pas tout le territoire. Le scooter vous permet un déplacement rapide, sûr, moins coûteux et sans le stress des embouteillages et des parkings payants.
-Avez-vous atteint vos objectifs et qu’en est-il de votre réseau ?
Les objectifs que nous nous sommes fixés ont été atteints pour 2011. Nous travaillons à plein régime et nous comptons rééditer cet exploit en 2012. Pour ce qui est du réseau, nous avons des représentants à travers plusieurs wilayas du pays : Mostaganem, Tipasa, Oran, Tlemcen, Maghnia, M’sila, Mascara, Batna. Nous comptons, dans les prochaines semaines, ouvrir une autre représentation à Blida, la ville des Roses avec un espace de 200m² au centre-ville. Au niveau de la capitale, nous sommes présents à Bir Mourad Raïs et nous lançons un appel à tout investisseur sérieux et ambitieux afin de nous rejoindre pour développer nos activités.
-Où en est votre projet de montage de scooters en Algérie ?
Ce projet est toujours en cours. Nous sommes au stade de négociations avec notre partenaire et nous attendons sa réponse. Il ne faut pas oublier que c’est un projet de deux millions d’euros, donc un gros investissement qui nécessite beaucoup de réflexions et un partenaire solide.
-Le scooter en Algérie connaît certes un développement, mais bute sur les équipements de sécurité que certains motocyclistes ne jugent pas utiles de porter. Quel est le message que vous leur adressez ?
Prudence ! Le casque n’est pas fait pour la décoration. Il peut sauver votre vie et vous éviter un séjour dans un hôpital. Pour notre part, MMDI exige toujours l’achat de casque pour toute transaction au niveau de nos showrooms. Nous avons des casques homologués en Algérie. Nous avons intégré le prix du casque dans celui des scooters afin d’obliger les motocyclistes à se familiariser avec ce moyen de sécurité. Nous allons même, pendant le salon, offrir le casque à nos clients pour chaque achat de scooter.
-Donc, votre participation au prochain salon est acquise…
Nous sommes l’un des acteurs du marché des deux roues en Algérie et nous allons participer à ce salon afin de promouvoir nos modèles et vulgariser les moyens de sécurité sur nos routes. Nous allons nous présenter avec un stand personnalisé ainsi qu’un nouveau modèle, le scooter à trois roues qui y sera exposé.
-Quels sont vos objectifs pour 2012 ?
Nous visons, pour cette année, la commercialisation de 1000 unités. Nous avons les moyens et les ambitions pour atteindre cet objectif. Je tiens à vous préciser que nous n’avons eu aucun retour de notre produit, aucune réclamation de la part de nos clients, mais uniquement des rendez-vous pour des vidanges ou des réparations suite à des accidents. Aucun client n’est venu se plaindre de nos produits. Quant à la pièce de rechange, je le dis et je le répète, elle est disponible à notre niveau et nous pouvons même assurer sa disponibilité au bout de 24h. Nous l’avons fait et nous le ferons encore.
-Un dernier mot pour vos futurs clients…
Il est temps de changer de mode de mobilité et il n’y a pas mieux que Peugeot scooter pour une mobilité en toute sécurité.
source: El Watan
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