Alors que la Tunisie vit de réelles difficultés financières, certains pays, eux, pensent à s’enrichir sur son dos, en saisissant les derniers biens laissés par le clan Ben Ali. Ainsi, le gouvernement canadien projetterait de garder jusqu’à 50% des biens appartenant à la famille de l’ex-dictateur . Pourtant, pour couvrir les frais d’entretiens de ces logements vacants, les États retiennent généralement une somme beaucoup moins importante, établie à 5% de la valeur totale.Le Canada voudrait au contraire aller à l’encontre de cette logique et se tailler la part du lion. Lors d’une conférence internationale organisée cette semaine en Suisse, sur le thème des dictatures arabes, le Canada était présent, tout comme la Tunisie. Cette dernière était représentée par Enrico Monfrini, qui n’est autre que l’avocat choisi par le gouvernement tunisien pour récupérer le pactole du clan Ben Ali.
La fortune en jeu dans cette affaire est, selon l’association française Sherpa, estimée à 10 milliards de dollars. En attendant que les pays riches cherchent à se faire leurs bénéfices, la Tunisie se débat toujours dans les difficultés budgétaires, après le pillage de la famille Ben Ali.
mag14
La fortune en jeu dans cette affaire est, selon l’association française Sherpa, estimée à 10 milliards de dollars. En attendant que les pays riches cherchent à se faire leurs bénéfices, la Tunisie se débat toujours dans les difficultés budgétaires, après le pillage de la famille Ben Ali.
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