· Un système unique au Maroc et dans la région
· 530 millions d’instructions traitées par seconde
Suivez le guide pour une visite au sein de la forteresse informatique de la Banque populaire. C’est la première fois qu’une banque marocaine lève la confidentialité sur ses structures informatiques. «La banque centrale populaire est à la pointe des technologies dans le domaines des systèmes d’information non seulement au niveau national ou continental, mais sur le plan international», souligne Mohamed Belqziz, directeur général-adjoint chargé du pôle organisation et systèmes d’information au sein de la BCP.
Vu de l’extérieur, le siège de la division des systèmes d’information (DSI) n’affiche aucune appartenance à la banque. Mesures de sécurité obligent. A l’intérieur, le sol est conditionné pour laisser la place à un gigantesque réseau de câbles reliant les 5 étages de l’immeuble. Plus de 30 caméras de surveillance sont plantées dans chaque recoin de l’édifice pour détecter le moindre geste suspect. Les mécanismes de dépistage d’incendie, d’inondation et d’intrusion sont présents dans toutes les pièces de l’immeuble.
Le cerveau de la DSI se trouve au sous-sol. Il abrite ce que l’on appelle dans le jargon informatique des banques «la salle blanche». Une surface scindée en plusieurs pièces séparées par des barres. Chacune d’elles abrite une partie du système central.
La composante-clé du système se situe dans l’espace plate-forme principale. Il s’agit du serveur central «host», doté d’une capacité de 530 millions d’instructions par seconde. Il traite instantanément l’ensemble des applications gérées par le réseau de la banque. Il en existe trois seulement en Afrique, dont deux en Afrique du Sud. A côté de cette merveille technologique se trouve un disque dur de 4.000 GO, dédié au stockage immédiat des données émanant du serveur central.
L’information est acheminée vers ce dispositif via l’espace Telecom. Une pièce remplie de routeurs qui concentrent les informations émanant du réseau de la banque et les transmettent au serveur central. Ces machines gèrent 600 lignes à haut débit, éparpillées dans 21 sites de concentration à travers le Royaume.
Le réseau d’agences et de GAB est contrôlé en temps réel à partir d’une salle d’administration. Cette structure est équipée d’un écran qui retrace l’ensemble des agences à travers le pays. Dès qu’une anomalie surgit dans une agence ou un GAB elle apparaît automatiquement sur l’écran.
La salle blanche englobe également un espace dédié à la monétique. Il concentre les transactions des 522 GAB de la Banque populaire. L’espace se compose d’un dispositif de décryptage qui reconnaît le code de la carte et le renvoie instantanément sur l’écran. Les transactions sont, ensuite, traitées par deux serveurs qui fonctionnent en «cluster»: ils traitent chacun la moitié des transactions. Dès que l’un d’eux tombe en panne, le deuxième prend en charge automatiquement l’intégralité du système.
A noter que le matériel précité est disponible en double pour éviter la rupture des transactions en cas de panne. Même à l’intérieur des serveurs, les ports et les composantes existent en double pour garantir la fiabilité du système.
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· 530 millions d’instructions traitées par seconde
Suivez le guide pour une visite au sein de la forteresse informatique de la Banque populaire. C’est la première fois qu’une banque marocaine lève la confidentialité sur ses structures informatiques. «La banque centrale populaire est à la pointe des technologies dans le domaines des systèmes d’information non seulement au niveau national ou continental, mais sur le plan international», souligne Mohamed Belqziz, directeur général-adjoint chargé du pôle organisation et systèmes d’information au sein de la BCP.
Vu de l’extérieur, le siège de la division des systèmes d’information (DSI) n’affiche aucune appartenance à la banque. Mesures de sécurité obligent. A l’intérieur, le sol est conditionné pour laisser la place à un gigantesque réseau de câbles reliant les 5 étages de l’immeuble. Plus de 30 caméras de surveillance sont plantées dans chaque recoin de l’édifice pour détecter le moindre geste suspect. Les mécanismes de dépistage d’incendie, d’inondation et d’intrusion sont présents dans toutes les pièces de l’immeuble.
Le cerveau de la DSI se trouve au sous-sol. Il abrite ce que l’on appelle dans le jargon informatique des banques «la salle blanche». Une surface scindée en plusieurs pièces séparées par des barres. Chacune d’elles abrite une partie du système central.
La composante-clé du système se situe dans l’espace plate-forme principale. Il s’agit du serveur central «host», doté d’une capacité de 530 millions d’instructions par seconde. Il traite instantanément l’ensemble des applications gérées par le réseau de la banque. Il en existe trois seulement en Afrique, dont deux en Afrique du Sud. A côté de cette merveille technologique se trouve un disque dur de 4.000 GO, dédié au stockage immédiat des données émanant du serveur central.
L’information est acheminée vers ce dispositif via l’espace Telecom. Une pièce remplie de routeurs qui concentrent les informations émanant du réseau de la banque et les transmettent au serveur central. Ces machines gèrent 600 lignes à haut débit, éparpillées dans 21 sites de concentration à travers le Royaume.
Le réseau d’agences et de GAB est contrôlé en temps réel à partir d’une salle d’administration. Cette structure est équipée d’un écran qui retrace l’ensemble des agences à travers le pays. Dès qu’une anomalie surgit dans une agence ou un GAB elle apparaît automatiquement sur l’écran.
La salle blanche englobe également un espace dédié à la monétique. Il concentre les transactions des 522 GAB de la Banque populaire. L’espace se compose d’un dispositif de décryptage qui reconnaît le code de la carte et le renvoie instantanément sur l’écran. Les transactions sont, ensuite, traitées par deux serveurs qui fonctionnent en «cluster»: ils traitent chacun la moitié des transactions. Dès que l’un d’eux tombe en panne, le deuxième prend en charge automatiquement l’intégralité du système.
A noter que le matériel précité est disponible en double pour éviter la rupture des transactions en cas de panne. Même à l’intérieur des serveurs, les ports et les composantes existent en double pour garantir la fiabilité du système.
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