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Braham Ahfir, Un poète spontané...

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  • Braham Ahfir, Un poète spontané...

    La poésie est dans son quotidien…C’est sa voie et c'est sa voix.

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    De la chanson à la poésie thérapie…..

    La quarantaine passée, celui qui chantait l’amour, l’identité et la joie et qu’on surnomme “Les mains du diable” est vite transformé en “monstre qui crache des flammes”, car même dans son quotidien, Braham, ayant une vie controversée, n’a jamais terminé une conversation sans la conclure par des vers qu’il récite sur le tas. Un poète spontané.

    Après une petite éclipse, Braham Ahfir prépare son retour sur la scène artistique sans fard mais d’une manière plus risquée et nettement plus passionnant qu’à ses habitudes. S’il n’a pas songé à mettre sa chanson sur le tar, sa passion première, Hafir veut se pencher plus sur la poésie kabyle qui, selon lui, commence à sombrer dans le ridicule.

    Donner un second souffles la poésie lyrique est une solution pour ce “roi du verbe” d’équivaloir le texte à la musique qui, dit-il, ressuscitera la chanson de base du patrimoine musical kabyle.

    Outre des chansons, une trentaine environ, dont certaines ont été commercialisées, le poète chanteur-compositeur d’Amizour possède en son sein quelque 150 personnes qu’il veut éditer, non seulement sous forme de mélodies, mais aussi en petits recueils.

    Aujourd’hui, la quarantaine passée, celui qui chantait l’amour, l’identité et la joie et qu’on surnomme “les mains du diable” est vite transformé en “monstre qui crache des flammes”, car même dans son quotidien, Braham, ayant une vie controversée, n’a jamais terminé une conversation sans la conclure par des vers qu’il récite sur le tas. Un poète spontané. De par son expression politique, plusieurs fois révoltante, Hafir la qualifie d’un “thérapie psychologique contre les pensées maudites”. Infirmier de son état, l’artiste en trois dimensions s’est imprégné d’une culture humaniste pour dénoncer l’inhumain et la cruauté des hommes.

    “Mon adolescence, elle s’est déroulée à la campagne en pleine nature, mais depuis ma jeunesse à ce jour, une grande partie de mon temps je la passe parmi les gémissements des vieux, brefs les gens qui souffrent et qu’ils faudraient accompagner jusqu’à leur dernier moment de la vie”. Et autour, un monde presque ivre, inconscient de ces misérables. Le poète connaît bien ce “prix de la cruauté”. De tous ces matériaux du monde humain et de ce qu’il en a tiré, l’artiste, lui, a fait méditer.

    Des poèmes “venimeux”, Braham se considère comme un forgeron du verbe pour “armer les silencieux”.

    Ahfir Braham est de la trompe de ces poètes qui sont fidèles à cette pensée du grand poète russe Alexandre Pouchkine :
    “Longtemps je serai cher au peuple pour avoir
    Par ma lyre éveillé de nobles sentiments,
    Et mon siècle cruel chante

    - la liberté,
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