[IMG]http://www.***********.com/images/DIDOUCHEMOURAD.jpg[/IMG]
A 27 ans, Il fut l'un des plus jeunes responsable de wilaya. ( Wilaya 2 Nord constantinois ( grosso modo dans l'espace compris entre ziama mansouria jijel et Skikda Annaba et au sud de setif à souk ahras)
enfant d'Alger , issu d'une famille de Kabylie (des environs d'Azzefoun semble t il?).
Après l'ecole et un emploi aux chemins de fer ,ce fut l'engagement politique, la responsabilité d'une Wilaya à 27 ans ! il mourut dans sa 28ème année au coeur du combat en 1955 dans un accrochage au nord de Constantine ..Son nom a été donné à un village de la wilaya de Constantine
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Surnommé "Si Abdelkader" , il naquit le 13 juillet 1927 à El Mouradia à Alger au sein d'une famille modeste, effectua ses études primaires ainsi que le cycle moyen à l'école d'El Mouradia puis rejoignit le lycée technique du Ruisseau.
Nourrissant dès son jeune âge une haine farouche envers le colonialisme qui fit naître en lui le désir de venger ses compatriotes, il s'engagea, dès 1942, dans les rangs du Parti du Peuple alors qu'il n'avait pas encore atteint l'âge de 16 ans.
Deux ans plus tard, il fut nommé responsable des quartiers d'El Mouradia, El Madania et Birmandreis et créa en 1946, la troupe de Scouts "al amal" ainsi que l'équipe sportive "al-sarie al-riadhi" d'Alger.
En 1947, il organisa les élections municipales dans sa zone. Le martyr fut parmi les membres les plus éminents de l'Organisation Spéciale.
Il se rendit également dans l'Ouest Algérien en vue d'organiser la campagne électorale pour l'Assemblée algérienne, fut arrêté mais réussit à s'enfuir du tribunal.
Lors de la découverte de l'Organisation Spéciale en mars 1950 et après l'échec de l'administration coloniale à le capturer, un jugement par contumace fut prononcé contre lui, le condamnant à 10 ans de prison. Toutes les pressions exercées contre lui furent vouées à l'échec puisqu'il constitua en 1952, avec le martyr Ben Boulaïd, un noyau clandestin dans la Capitale dont la mission était la fabrication de bombes en prévision du déclenchement de la Révolution.
Il se rendit ensuite en France avec pour mission le contrôle interne de la Fédération. A son retour à Alger, il mit en place avec ses compagnons le Comité Révolutionnaire pour l’Unité et l’Action, de même qu’il participa à la réunion des « 22 » tenue en juin 1954, au cours de laquelle fut décidé le déclenchement de la Révolution. De cette réunion, émergea le premier Conseil de la Révolution , composé de 5 membres dont Didouche, lequel fut nommé responsable de la zone II.
Le martyr fut l’un des plus éminents rédacteurs de la Déclaration du 1er novembre 1954 et réussit , après le déclenchement de la Révolution et avec l’aide de son adjoint Zighout Youcef, à jeter les bases d’une organisation politico-militaire jusqu’au 18 janvier 1955 où après une bataille au douar Souadek, il tomba au champ d’honneur alors qu’il n’avait pas encore 28 ans, pour être ainsi le premier chef de zone à tomber au champ d’honneur.
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1° Biographie source wikipedia
Mourad Didouche, surnommé Si Abdelkader, est né le 13 juillet 1927 à El Mouradia à Alger au sein d'une famille originaire du village d'Ibskriène de la commune des Aghribs en Kabylie. Il effectue ses études primaires ainsi que le cycle moyen à l'école d'El Mouradia, puis rejoint le lycée technique du Ruisseau à Alger.
Deux ans plus tard, tout en travaillant comme cheminot à la gare centrale d'Alger et militant de la CGT, il est nommé responsable des quartiers d'El Mouradia, d'El Madania et de Bir Mourad Raïs, créant en 1946 la troupe de scouts « Al-Amal » ainsi que l'équipe sportive « al-Sarie Al-Riadhi » d'Alger.
En 1947, il organise les élections municipales dans sa zone et se rend également dans l'Ouest algérien en vue d'organiser la campagne électorale pour l'assemblée algérienne. Arrêté dans une rafle, il réussit à s'enfuir du tribunal.
Dès la création, en 1947, de l'Organisation spéciale (OS), il est l'un des membres fondateur et le plus actif.
Suite à la dissidence de "Rehaïm" le 18 mars 1950, au démantèlement d’une grande partie du réseau de ladite organisation, l’arrestation de 130 personnes et la découverte de ses responsabilités au sein de la structure, et après l'échec de l'administration française à le capturer, un jugement par contumace est prononcé contre lui, le condamnant à 10 ans de prison. Il constitue en 1952, avec Ben Boulaïd, un noyau clandestin à Alger dont la mission est la fabrication de bombes en prévision du déclenchement de la « Révolution Nationale ».
Lors de la crise de 1953-54 et l'opposition du Comité Central du PPA-MTLD à Messali El Hadj, il se rend en France avec pour mission le contrôle interne de la Fédération. À son retour à Alger, il met en place avec huit compagnons le Comité révolutionnaire d'unité et d'action. Il participe également à la réunion des « 22 » tenue en juin 1954, au cours de laquelle est décidé le déclenchement de la Révolution. De cette réunion, émerge le premier « Conseil de la Révolution », composé de six membres dont Mourad Didouche, lequel est nommé responsable de la zone II (Wilaya II). Yves Courrière le surnomme « le Saint-Just de la révolution algérienne »1.
Il est l’un des plus éminents rédacteurs de la Déclaration du 1er novembre 1954 et réussit avec l’aide de son adjoint Zighoud Youcef, à jeter les bases d’une organisation politico-militaire.
Le 18 janvier 1955, alors qu’il n’avait pas encore 28 ans, Mourad Didouche meurt à la bataille du douar Souadek, à Condé-Smendou, près de Constantine. Il est ainsi le premier chef de zone à tomber.
La commune de Didouche Mourad, anciennement appelée Bizot, porte son nom en hommage. Elle est située sur la nationale 3, entre Constantine et la commume de Zighoud Youcef. En son hommage également, un grand boulevard du centre d'Alger (anciennement « rue Michelet ») porte son nom ; il débute sur les hauteurs d'Alger (au niveau du musée du Bardo) et se termine à la place Maurice Audin.
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2° biographie
Didouche Mourad naquit le 15 juillet 1927 à Alger. Issu d'une famille moyenne, il entame ses études aux Anassers pour les achever à Constantine, en 1943, où il obtient son brevet. Mais, ne pouvant poursuivre sa scolarité, il devient employé aux chemins de fer.
Très tôt membre du mouvement des Scouts Musulmans Algériens, véritable école du nationalisme, il est l'un des fondateurs du RAMA, club omnisports des hauteurs d'Alger dans lequel la pratique du sport va de pair avec l'éveil de la conscience nationale.
Dès 1943, il milite au Parti du Peuple Algérien (PPA), devenu par la suite Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD.). Il participe ainsi à l'organisation des manifestations du 8 mai 1945, qui devaient entraîner la répression sauvage des forces coloniales (45.000 morts) et ancrer l'idée chez le jeune Didouche que l'indépendance ne pouvait s'obtenir que par la lutte armée.
En mars l950, la police française découvre qu'il est membre de l'Organisation Spéciale (OS.). Il échappe de peu à une arrestation. En 1952, il est chargé de l'organisation de la région de Blida et Médéa. Au cours d'une réunion du MTLD, il est arrêté, mais réussit à fausser compagnie aux inspecteurs qui le mènent au commissariat.
A Alger, ses compagnons du MTLD l'affectent en Oranie comme responsable adjoint de l'organisation dans cette région. Encore en 1952, il se voit confier les mêmes responsabilités au sein de l'émigration algérienne en France, où il se distingue par un travail d’agitation politique inlassable. De retour au pays, il participe aux préparatifs visant à lancer la lutte armée.
En 1954, à la fin avril, il devient membre du Comité Révolutionnaire d'Unité et d'Action (CRUA), nouvelle instance dont s'est doté le mouvement nationaliste pour entamer résolument la lutte armée. Agé alors de vingt-sept ans, il est le plus jeune élément du CRUA.
Il contribue à la rédaction de la proclamation du 1er novembre 1954, et, quelques semaines avant le déclenchement de la guerre de libération, il est chargé de diriger le Nord-Constantinois, qui deviendra la wilaya II. Avec le peu d'armes dont il disposait, il réussit à mener quelques opérations militaires qui eurent un grand impact.
Mais sa grande contribution réside dans l'organisation des réseaux d'action dans la région. En janvier 1955, lors d'un accrochage avec l'armée française prés de Smendou (actuellement Zighout Youcef), il tomba sous les balles ennemies après une héroïque résistance. Son lieutenant, Zighout Youcef, le remplaça dès lors à la tête de la région.
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A 27 ans, Il fut l'un des plus jeunes responsable de wilaya. ( Wilaya 2 Nord constantinois ( grosso modo dans l'espace compris entre ziama mansouria jijel et Skikda Annaba et au sud de setif à souk ahras)
enfant d'Alger , issu d'une famille de Kabylie (des environs d'Azzefoun semble t il?).
Après l'ecole et un emploi aux chemins de fer ,ce fut l'engagement politique, la responsabilité d'une Wilaya à 27 ans ! il mourut dans sa 28ème année au coeur du combat en 1955 dans un accrochage au nord de Constantine ..Son nom a été donné à un village de la wilaya de Constantine
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Surnommé "Si Abdelkader" , il naquit le 13 juillet 1927 à El Mouradia à Alger au sein d'une famille modeste, effectua ses études primaires ainsi que le cycle moyen à l'école d'El Mouradia puis rejoignit le lycée technique du Ruisseau.
Nourrissant dès son jeune âge une haine farouche envers le colonialisme qui fit naître en lui le désir de venger ses compatriotes, il s'engagea, dès 1942, dans les rangs du Parti du Peuple alors qu'il n'avait pas encore atteint l'âge de 16 ans.
Deux ans plus tard, il fut nommé responsable des quartiers d'El Mouradia, El Madania et Birmandreis et créa en 1946, la troupe de Scouts "al amal" ainsi que l'équipe sportive "al-sarie al-riadhi" d'Alger.
En 1947, il organisa les élections municipales dans sa zone. Le martyr fut parmi les membres les plus éminents de l'Organisation Spéciale.
Il se rendit également dans l'Ouest Algérien en vue d'organiser la campagne électorale pour l'Assemblée algérienne, fut arrêté mais réussit à s'enfuir du tribunal.
Lors de la découverte de l'Organisation Spéciale en mars 1950 et après l'échec de l'administration coloniale à le capturer, un jugement par contumace fut prononcé contre lui, le condamnant à 10 ans de prison. Toutes les pressions exercées contre lui furent vouées à l'échec puisqu'il constitua en 1952, avec le martyr Ben Boulaïd, un noyau clandestin dans la Capitale dont la mission était la fabrication de bombes en prévision du déclenchement de la Révolution.
Il se rendit ensuite en France avec pour mission le contrôle interne de la Fédération. A son retour à Alger, il mit en place avec ses compagnons le Comité Révolutionnaire pour l’Unité et l’Action, de même qu’il participa à la réunion des « 22 » tenue en juin 1954, au cours de laquelle fut décidé le déclenchement de la Révolution. De cette réunion, émergea le premier Conseil de la Révolution , composé de 5 membres dont Didouche, lequel fut nommé responsable de la zone II.
Le martyr fut l’un des plus éminents rédacteurs de la Déclaration du 1er novembre 1954 et réussit , après le déclenchement de la Révolution et avec l’aide de son adjoint Zighout Youcef, à jeter les bases d’une organisation politico-militaire jusqu’au 18 janvier 1955 où après une bataille au douar Souadek, il tomba au champ d’honneur alors qu’il n’avait pas encore 28 ans, pour être ainsi le premier chef de zone à tomber au champ d’honneur.
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1° Biographie source wikipedia
Mourad Didouche, surnommé Si Abdelkader, est né le 13 juillet 1927 à El Mouradia à Alger au sein d'une famille originaire du village d'Ibskriène de la commune des Aghribs en Kabylie. Il effectue ses études primaires ainsi que le cycle moyen à l'école d'El Mouradia, puis rejoint le lycée technique du Ruisseau à Alger.
Deux ans plus tard, tout en travaillant comme cheminot à la gare centrale d'Alger et militant de la CGT, il est nommé responsable des quartiers d'El Mouradia, d'El Madania et de Bir Mourad Raïs, créant en 1946 la troupe de scouts « Al-Amal » ainsi que l'équipe sportive « al-Sarie Al-Riadhi » d'Alger.
En 1947, il organise les élections municipales dans sa zone et se rend également dans l'Ouest algérien en vue d'organiser la campagne électorale pour l'assemblée algérienne. Arrêté dans une rafle, il réussit à s'enfuir du tribunal.
Dès la création, en 1947, de l'Organisation spéciale (OS), il est l'un des membres fondateur et le plus actif.
Suite à la dissidence de "Rehaïm" le 18 mars 1950, au démantèlement d’une grande partie du réseau de ladite organisation, l’arrestation de 130 personnes et la découverte de ses responsabilités au sein de la structure, et après l'échec de l'administration française à le capturer, un jugement par contumace est prononcé contre lui, le condamnant à 10 ans de prison. Il constitue en 1952, avec Ben Boulaïd, un noyau clandestin à Alger dont la mission est la fabrication de bombes en prévision du déclenchement de la « Révolution Nationale ».
Lors de la crise de 1953-54 et l'opposition du Comité Central du PPA-MTLD à Messali El Hadj, il se rend en France avec pour mission le contrôle interne de la Fédération. À son retour à Alger, il met en place avec huit compagnons le Comité révolutionnaire d'unité et d'action. Il participe également à la réunion des « 22 » tenue en juin 1954, au cours de laquelle est décidé le déclenchement de la Révolution. De cette réunion, émerge le premier « Conseil de la Révolution », composé de six membres dont Mourad Didouche, lequel est nommé responsable de la zone II (Wilaya II). Yves Courrière le surnomme « le Saint-Just de la révolution algérienne »1.
Il est l’un des plus éminents rédacteurs de la Déclaration du 1er novembre 1954 et réussit avec l’aide de son adjoint Zighoud Youcef, à jeter les bases d’une organisation politico-militaire.
Le 18 janvier 1955, alors qu’il n’avait pas encore 28 ans, Mourad Didouche meurt à la bataille du douar Souadek, à Condé-Smendou, près de Constantine. Il est ainsi le premier chef de zone à tomber.
La commune de Didouche Mourad, anciennement appelée Bizot, porte son nom en hommage. Elle est située sur la nationale 3, entre Constantine et la commume de Zighoud Youcef. En son hommage également, un grand boulevard du centre d'Alger (anciennement « rue Michelet ») porte son nom ; il débute sur les hauteurs d'Alger (au niveau du musée du Bardo) et se termine à la place Maurice Audin.
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2° biographie
Didouche Mourad naquit le 15 juillet 1927 à Alger. Issu d'une famille moyenne, il entame ses études aux Anassers pour les achever à Constantine, en 1943, où il obtient son brevet. Mais, ne pouvant poursuivre sa scolarité, il devient employé aux chemins de fer.
Très tôt membre du mouvement des Scouts Musulmans Algériens, véritable école du nationalisme, il est l'un des fondateurs du RAMA, club omnisports des hauteurs d'Alger dans lequel la pratique du sport va de pair avec l'éveil de la conscience nationale.
Dès 1943, il milite au Parti du Peuple Algérien (PPA), devenu par la suite Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD.). Il participe ainsi à l'organisation des manifestations du 8 mai 1945, qui devaient entraîner la répression sauvage des forces coloniales (45.000 morts) et ancrer l'idée chez le jeune Didouche que l'indépendance ne pouvait s'obtenir que par la lutte armée.
En mars l950, la police française découvre qu'il est membre de l'Organisation Spéciale (OS.). Il échappe de peu à une arrestation. En 1952, il est chargé de l'organisation de la région de Blida et Médéa. Au cours d'une réunion du MTLD, il est arrêté, mais réussit à fausser compagnie aux inspecteurs qui le mènent au commissariat.
A Alger, ses compagnons du MTLD l'affectent en Oranie comme responsable adjoint de l'organisation dans cette région. Encore en 1952, il se voit confier les mêmes responsabilités au sein de l'émigration algérienne en France, où il se distingue par un travail d’agitation politique inlassable. De retour au pays, il participe aux préparatifs visant à lancer la lutte armée.
En 1954, à la fin avril, il devient membre du Comité Révolutionnaire d'Unité et d'Action (CRUA), nouvelle instance dont s'est doté le mouvement nationaliste pour entamer résolument la lutte armée. Agé alors de vingt-sept ans, il est le plus jeune élément du CRUA.
Il contribue à la rédaction de la proclamation du 1er novembre 1954, et, quelques semaines avant le déclenchement de la guerre de libération, il est chargé de diriger le Nord-Constantinois, qui deviendra la wilaya II. Avec le peu d'armes dont il disposait, il réussit à mener quelques opérations militaires qui eurent un grand impact.
Mais sa grande contribution réside dans l'organisation des réseaux d'action dans la région. En janvier 1955, lors d'un accrochage avec l'armée française prés de Smendou (actuellement Zighout Youcef), il tomba sous les balles ennemies après une héroïque résistance. Son lieutenant, Zighout Youcef, le remplaça dès lors à la tête de la région.
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