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Il est à peine 21 h, vendredi. L’abri PC de la Vallée-de-la-Jeunesse n’ouvre pas avant une heure mais deux SDF se présentent déjà devant la porte.* Le veilleur les laisse pénétrer dans le long couloir qui précède le réfectoire et les dortoirs. «Normalement, on ouvre à 22 h. Mais avec ce grand froid, on les laisse entrer là», explique Daniel Simecek, intendant des lieux.
Une heure plus tard, ils sont des dizaines, dans le couloir, à attendre d’accéder au buffet. Reda est de ceux-là. Cet Algérien de 47 ans n’a pas remis les pieds dans un abri depuis quinze jours. «Hier soir, j’étais dehors. Mais il faisait moins froid.» Les températures extrêmes de ce vendredi l’ont finalement décidé à chercher un toit. «Des fois, j’ai un petit travail et je peux louer une chambre», ajoute celui qui a fui la guerre civile de son pays, il y a seize ans.
Un peu plus loin, Daniel, 30 ans, se plaint d’avoir dû attendre pour se mettre au chaud. C’est que son oncle, qui l’accompagne, est malade. Ces deux Roumains ont rejoint la Suisse il y a deux mois, «pour chercher du travail». En attendant de trouver, ils patientent. «On est restés dans le parc jusqu’à 21 h. Il faudrait dire à la Ville d’ouvrir un abri pour la journée», insiste le neveu, tandis que les portes du réfectoire s’ouvrent.
Daniel et son oncle resteront là jusqu’à 8 h 30 le lendemain. Avec eux, 43 hommes et trois femmes, essentiellement des Roms, profiteront également d’un moment de répit au cœur de l’hiver.
20 minutes.Ch
Une heure plus tard, ils sont des dizaines, dans le couloir, à attendre d’accéder au buffet. Reda est de ceux-là. Cet Algérien de 47 ans n’a pas remis les pieds dans un abri depuis quinze jours. «Hier soir, j’étais dehors. Mais il faisait moins froid.» Les températures extrêmes de ce vendredi l’ont finalement décidé à chercher un toit. «Des fois, j’ai un petit travail et je peux louer une chambre», ajoute celui qui a fui la guerre civile de son pays, il y a seize ans.
Un peu plus loin, Daniel, 30 ans, se plaint d’avoir dû attendre pour se mettre au chaud. C’est que son oncle, qui l’accompagne, est malade. Ces deux Roumains ont rejoint la Suisse il y a deux mois, «pour chercher du travail». En attendant de trouver, ils patientent. «On est restés dans le parc jusqu’à 21 h. Il faudrait dire à la Ville d’ouvrir un abri pour la journée», insiste le neveu, tandis que les portes du réfectoire s’ouvrent.
Daniel et son oncle resteront là jusqu’à 8 h 30 le lendemain. Avec eux, 43 hommes et trois femmes, essentiellement des Roms, profiteront également d’un moment de répit au cœur de l’hiver.
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