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Renforcement des mesures douanières à la frontière tunisienne

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    Renforcement des mesures douanières à la frontière tunisienne
    Les trafiquants de moutons cassent les prix

    Liberté

    Le prix moyen d’un mouton est passé de 16 000 à 8 000 DA. La courbe est appelée à continuer sa tendance à la baisse jusqu’au mois de septembre prochain.
    Un ensemble de facteurs sont à l’origine de cette nouvelle donne sur le marché du bétail à l’est du pays. L’on énumère entre autres la cherté des aliments du bétail, le nouveau dispositif de contrôle et de la lutte contre la contrebande vers la Tunisie. Les autorités publiques semblent décidées à jouer pleinement leur rôle pour sauver le pouvoir d’achat des citoyens et freiner le financement indirect d’autres économies sans contrepartie.
    Ainsi, la baisse des prix du cheptel se poursuit à l’est du pays. C’est ce qui a été constaté sur les différents marchés à bestiaux de la région. Le constat est valable pour les marchés de Biskra à Aïn Beïda, en passant par Sedrata, Tamlouka, Guelma, et Aïn Abid, pour ne citer que ceux-là. Cette diminution est ressentie depuis déjà plusieurs semaines. La sécheresse, qui a marqué la région de l’Est avec les pluies tardives du printemps, a laissé un manque flagrant en herbe et en espaces de pacage. La cherté de l’orge de consommation mais également des jachères où le prix de location de l’hectare a dépassé les 10 000DA, cette année. Des facteurs climatiques et économiques qui ont rendu la prise en charge financière du cheptel très coûteuse. Pour un agriculteur, “les variations du prix du cheptel se résument en deux points. Quand les prix augmentent, c’est la disponibilité des fourrages et de l’aliment à moindre frais qui sont à l’origine. Lorsque la prise en charge devient coûteuse, les prix baissent”.
    À cela, une nouvelle donne jugée très importante vient s’ajouter, en stabilisant l’offre sur le marché.
    Le renforcement des contrôles à la frontière a freiné les filières de la contrebande en direction de la Tunisie. Les pouvoirs publics ont agi sur le marché de sorte que l’offre dépasse la demande, ramenant ainsi à la baisse les prix, au grand bonheur des bouchers. Des analystes pensent que ce facteur “protectionniste” est le plus déterminant dans cette chute des prix sur le marché.
    Leur indice est la tendance inverse enregistrée sur le marché tunisien. En effet, selon une source au fait du dossier, le renchérissement des coûts a toujours existé. La différence cette année est que la contrebande n’arrive plus à absorber le surplus d’offres, une solution pour maintenir les prix très élevés sur le marché local.
    Malheureusement, pour le consommateur, le prix du kilo de viande n’a pas baissé, pour autant, variant toujours entre 450 DA et 600 DA, demeurant encore loin des pouvoirs d’achat d’une grande frange de la population. Pourtant, sur le marché, un agneau coûte entre 8 000 et 12 000 DA, seulement, la brebis entre 12 000 et
    14 000 DA et le bélier qui faisait, il y a quelques mois 25 000 DA et plus, n’est qu’à 18 000 DA. Cette chute a aussi touché le marché des bovins. La mercuriale a perdu, elle aussi, d’importants points. Le prix du veau oscille entre 30 000 et 70 000 DA. Une chance tombée du ciel pour ceux qui préparent leurs fêtes pour l’été.
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