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La géopolitique du Maghreb et du Sahel est sur le point d’être métamorphosée suite à la persistance de l’état de chaos instauré en Libye, ce pays immense, à tout jamais laissé par l’OTAN et toute la communauté internationale, seul au libre arbitre de milices, clans, tribus, espions, criminels, sessionistes, salafistes, marchands d’armes, narcotrafiquants, etc
Et ce, au lieu de procéder sous tutelle de l’ONU selon les usages du droit international, en vertu des quels il faut veiller à la pacification du pays, au désarmement des milices, au soutien et appui de l’autorité transitoire en vue de préparer des élections libres et démocratiques et surtout empêcher toute violation des droits de l’homme.
Rien de tout cela n’a été fait, est-ce par préméditation ou par omission ?
Il y a manœuvres dilatoires et le résultat ne tarderait pas à émerger quoique les prémices d’une implosion de l’entité libyenne soient à l’ordre du jour.
Par ailleurs et étrangement, on n’a pas éradiqué les soutiens de l’ex dictateur qui sont actuellement en hibernation et dont certaines cellules ont commis des attentats à Tripoli et à Bani walid et ont fait rappeler qu’ils sont encore là !
Actuellement 150 milices armées se disputent des positions dans la capitale et contestent l’autorité fantoche du conseil national de transition en réclamant leur part du gâteau.
Avec un million de pièces d’armes de tous calibres, de quantités immenses de munitions et d’explosifs,de stock d’agents chimiques, le pays est d’abord une poudrière, qui ferait éclater le pays entier et perdurerait éventuellement des attentats subversifs et des combats d’usure pendant des décennies ; par ailleurs il est devenu un marché d’armes sous le contrôle des ex milices rebelles et surtout une destination de choix à tout courant, mouvement, bande nationale ou étrangère à la recherche d'armes.
Les règles anciennes du troc, si connues jadis auprès des touareg de Tambouctou feraient inéluctablement leur apparition et on verrait l'échange d’otages étrangers, de drogues, armes, voitures et le crime transnational reprendrait de l’envergure et on verra revenir les mêmes ex puissances colonisatrices, sous d'autres formes et ce après avoir échangé entre elles les nouvelles régions d’influences, ainsi ces puissances dicteraient aux pauvres peuples de la région de suivre des plans de partenariat de sécurité qui ne sont en fait que des assignations pour obtenir des pied à terre dans la région sous forme de base pour préparer les nouveaux modes d’exploitation des nouvelles énergies que ce soit fossiles ou renouvelables telle que le soleil et le projet DESERTEC.
Les pauvres pays du Sahel ont toujours vécu du soutien de Kadafi mais aujourd’hui ils récoltent le feed back de l’assistance qu’ils lui ont rendue lors de son ultime guerre, cette fois contre son peuple,en effet plusieurs combattants issus de ces contrées ont regagné leur bercail en remportant avec eux armes, munitions, argent, véhicules et surtout un savoir faire et une expérience guerrière, qu’ils viennent de mettre récemment au service de certaines de leurs ethnies pour proclamer leur indépendance ex le MNLA des amazigh Azawad au nord du Mali, ce qui ferait indubitablement tache d’huile dans toute la région tellement la précarité et la pauvreté y font légion.
En outre les extrémistes salafistes trouveraient toutes les motivations pour s’élargir en créant de nouvelles franchises et se renforcer dans le sud du continent, en levant la bannière de la résistance contre la présence de plus en accrue des occidentaux que ce soit les forces spéciales, espions sous couvertures, drones, experts militaires et ingénieurs des prospection, en effet AQMI par le biais de son émirat du Sahara contrôle tous les couloirs de la zone et raquettent tous les genres de trafic.
La majorité des chefs d'états du Sahel sont des dictateurs corrompus à la solde des puissances connues, ils n’ont plus les moyens de gouverner des populations majoritairement pauvres et exploitées mais certainement imprégnées des récentes révoltes arabes et qui seraient inéluctablement tentées de méditer un jour.
Le Maghreb et le sahel risquent l’effritement, le morcellement et la déstabilisation en l’abscence du règlement du probléme libyen, autrement on parlerait de ‘libynisation‘ du conflit dans toute la région.
par Aboufadhel ;
Et ce, au lieu de procéder sous tutelle de l’ONU selon les usages du droit international, en vertu des quels il faut veiller à la pacification du pays, au désarmement des milices, au soutien et appui de l’autorité transitoire en vue de préparer des élections libres et démocratiques et surtout empêcher toute violation des droits de l’homme.
Rien de tout cela n’a été fait, est-ce par préméditation ou par omission ?
Il y a manœuvres dilatoires et le résultat ne tarderait pas à émerger quoique les prémices d’une implosion de l’entité libyenne soient à l’ordre du jour.Par ailleurs et étrangement, on n’a pas éradiqué les soutiens de l’ex dictateur qui sont actuellement en hibernation et dont certaines cellules ont commis des attentats à Tripoli et à Bani walid et ont fait rappeler qu’ils sont encore là !
Actuellement 150 milices armées se disputent des positions dans la capitale et contestent l’autorité fantoche du conseil national de transition en réclamant leur part du gâteau.
Avec un million de pièces d’armes de tous calibres, de quantités immenses de munitions et d’explosifs,de stock d’agents chimiques, le pays est d’abord une poudrière, qui ferait éclater le pays entier et perdurerait éventuellement des attentats subversifs et des combats d’usure pendant des décennies ; par ailleurs il est devenu un marché d’armes sous le contrôle des ex milices rebelles et surtout une destination de choix à tout courant, mouvement, bande nationale ou étrangère à la recherche d'armes.
Les règles anciennes du troc, si connues jadis auprès des touareg de Tambouctou feraient inéluctablement leur apparition et on verrait l'échange d’otages étrangers, de drogues, armes, voitures et le crime transnational reprendrait de l’envergure et on verra revenir les mêmes ex puissances colonisatrices, sous d'autres formes et ce après avoir échangé entre elles les nouvelles régions d’influences, ainsi ces puissances dicteraient aux pauvres peuples de la région de suivre des plans de partenariat de sécurité qui ne sont en fait que des assignations pour obtenir des pied à terre dans la région sous forme de base pour préparer les nouveaux modes d’exploitation des nouvelles énergies que ce soit fossiles ou renouvelables telle que le soleil et le projet DESERTEC.
Les pauvres pays du Sahel ont toujours vécu du soutien de Kadafi mais aujourd’hui ils récoltent le feed back de l’assistance qu’ils lui ont rendue lors de son ultime guerre, cette fois contre son peuple,en effet plusieurs combattants issus de ces contrées ont regagné leur bercail en remportant avec eux armes, munitions, argent, véhicules et surtout un savoir faire et une expérience guerrière, qu’ils viennent de mettre récemment au service de certaines de leurs ethnies pour proclamer leur indépendance ex le MNLA des amazigh Azawad au nord du Mali, ce qui ferait indubitablement tache d’huile dans toute la région tellement la précarité et la pauvreté y font légion.
En outre les extrémistes salafistes trouveraient toutes les motivations pour s’élargir en créant de nouvelles franchises et se renforcer dans le sud du continent, en levant la bannière de la résistance contre la présence de plus en accrue des occidentaux que ce soit les forces spéciales, espions sous couvertures, drones, experts militaires et ingénieurs des prospection, en effet AQMI par le biais de son émirat du Sahara contrôle tous les couloirs de la zone et raquettent tous les genres de trafic.
La majorité des chefs d'états du Sahel sont des dictateurs corrompus à la solde des puissances connues, ils n’ont plus les moyens de gouverner des populations majoritairement pauvres et exploitées mais certainement imprégnées des récentes révoltes arabes et qui seraient inéluctablement tentées de méditer un jour.
Le Maghreb et le sahel risquent l’effritement, le morcellement et la déstabilisation en l’abscence du règlement du probléme libyen, autrement on parlerait de ‘libynisation‘ du conflit dans toute la région.
par Aboufadhel ;
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