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Les chutes de neige révèlent une défaillance stratégique.

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  • Les chutes de neige révèlent une défaillance stratégique.



    Le centre et l’est du pays vivent des journées dramatiques. Le citoyen dans une crédulité volontaire attendaient du conseil des ministres, ou du chef de l’Etat quelques mots de réconfort qui auraient fait échos à l’éperdue détresse des gens d’en bas. Ces mots ne sont pas venus. Les sommets sont restés muets. Rien d’autre, n’est venu des hauteurs, mis à part cette satanée neige qui semble-t-il va reprendre de plus beau.

    Après tout le gouvernement et la présidence de la république ne seraient pas là pour s’occuper du temps qu’il fait !



    Sauf que, en l’occurrence, il ne s’agit pas de météo, mais de climat, avec toute la démesure des forces que celui-ci peut déchainer. Des canicules meurtrières, des tempêtes dévastatrices, ou des épisodes de froid polaire auxquels nous ne sommes pas préparés.



    Nous ne nous trouvons pas face à un hiver rigoureux, qui s’ajouterait aux statistiques, le mois de janvier a été un mois printanier ; température clémente, pluviométrie réduite, un mois de janvier qui compte parmi les plus tempérés depuis longtemps. Rien n’annonçait ce qui se déroule aujourd’hui, un phénomène extrême qui illustre la mise à mal de la machine climatique. A l’échelle qui est la nôtre, ce que vivent nos concitoyens des Aurès, des hauts plateaux, de Kabylie et des autres massifs montagneux, touchés par la tempête, équivaut à l’ouragan Catarina ou à la tempête Xantia qui ont marqués les esprits. Et, la défaillance de la bureaucratie algérienne est à ce niveau de démesure.



    Selon Djamel Boucharf, climatologue à l’Office national de météorologie (ONM), l’une des rares voix à tirer la sonnette d’alarme et à appeler à l’élaboration d’une stratégie d’adaptation : « L’Algérie doit s’adapter aux conditions climatiques qui peuvent varier, [elle] se situe dans une zone de «variabilité climatique» due aux impacts des changements climatiques ». Pour cet expert, nous nous trouvons dans une zone de variabilité climatologique qui implique que nous devons nous habituer à des variations de grandes ampleurs. Déjà ces variations se manifestent par une augmentation de la température moyenne de l’ordre de 0,6°, et aussi en termes de baisse de la pluviométrie et de changement de sa répartition.



    Ce sont, en premier lieu, les pouvoirs publics qui doivent prendre en ligne de compte, ces nouvelles contraintes et vulnérabilités, notamment pour les projections en matière de développement socioéconomique et d’exposition des activités. Ils sont donc en devoir, non seulement, d’anticiper sur la survenance de tels phénomènes, mais aussi d’y préparer les populations et les secteurs d’activités, par l’élaboration d’une véritable stratégie nationale d’adaptation aux changements climatiques.



    Le présent épisode neigeux a révélé de nombreuses défaillances, d’ordre et de nature inégaux. Celles opérationnelles, plus perceptibles pour le citoyen, découlent de celles bien plus graves qui sont d’ordre stratégique. Toutes confirment la déliquescence des services publics que gangrène l’affairisme. Même les régions, montagneuses qui, pourtant, ont une expérience de la gestion de ces situations, se sont révélées dans l’incapacité de faire face. Insuffisance de moyens ; inadéquations de ceux-ci, lorsqu’ils existent, action publique marquée par l’improvisation et le bricolage. L’image qui nous est renvoyé est celle d’un peuple livré à lui-même, coupé de ses gouvernants préoccupés par le seul souci de se maintenir.
    Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

  • #2
    nos "élus" ne sont pas les politiciens de démocraties qui vont au contact de la base pour attirer son attention sur leur travail et témoigner de leur compassion

    en ces moments , ils en ont de plus d'autres soucis , qui prévoit sa retraite, qui son exil fi Franssa où enfants et femmes se trouvent déjà, qui sa reconversion

    la neige ? trop froid et risque d'abimer leurs chaussures SMALTO

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