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La rumeur - L'ombre sur la mesure

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  • La rumeur - L'ombre sur la mesure

    Même ceux qui n'aiment pas le rap devraient prendre 2min pour lire le texte.

    Je suis l'ombre sur la mesure le violent poison
    À l'écart de tous soupçons
    Dans ce sombre récit dont personne se méfiera
    Il s'agira de sang sur les murs au crépuscule d'une bavure
    Je murmurais la haine enclavée dans les ZUP en région parisienne
    L'amour comme rempart à la dérive au registre de ces âmes charitables
    Plutôt naïves se perdent donne à ma palabre son caractère
    Sourire Kabyle dans les artères de ma ville
    Voilà à quoi l'instinct de malfaiteurs ma foi se familiarisera aux effusions sanguines
    D'une trop commune routine la rue se massacre sous le ciel des damnés
    N'importe quel trou du c** aujourd'hui est armé
    Hier encore l'ombre d'un regard de travers sur le pavé se dissipait
    Dans un silence de mort le crime désormais a la parole trop facile
    Crois-moi pour qu'on en rigole de joie sous ces lampadaires qui éclairent la misère
    Et si j'exagère l'obscurité la plus dense n'est jamais loin de la lumière la plus vive
    Mourir de ces rumeurs de peur et de paranoia à des heures tardives
    Sous le tranchant de la lame d'un cran d'arrêt à vos risques et périls
    Derrière les guirlandes d'acier d'une maison d'arrêt ou sur un disque vinyle

    Considère moi comme une bombe dont tu as allumé la mèche
    Et qui égrène les secondes d'une saison blanche et sèche

    Je suis l'ombre sur la mesure à la pointe d'une écriture
    L'ombre de ces murs aux milles blessures que des bouches murmurent
    Entre deux rondes de furies bleues du plus criard au blafard d'un girofard
    Je tisse ma toile noire sur des coeurs hagards
    Et je traîne mes guêtres sous les fenêtres de ces ruelles
    Qui ont le lèpre mon coeur au fond de la cour des miracles en débâcles
    Sous les arcades malades où crisent les voies croisées de la faim
    Et du vice je suis l'ombre cerclée de gris rouillé verrouillé sur une aire
    Où rien ne brille où les corps se compriment où le vue décline
    Et où brigadiers fulminent regarde ces silhouettes grises
    Dont les rêves gisent sur le pavé couvert de pisse
    Elles poussent toutes la même porte
    En crachant sur le trottoir de leur illusions mortes
    Nous n'avons à perdre que nos pensées ternes
    Te dire on t'aime avec le feu dans les yeux
    De ceux qui sont près à tenter la diable pourvu qu'il garnisse leurs tables
    Et conjurent la misère le fer et la pierre qui les enserrent
    Je suis l'ombre sur la mesure et je sature dans les graves de cette basse
    Qui montent d'une cave parmi la crasse et l'éther d'une trop vieille poudrière

    Ana ? Sah...Bagra wa el hatta...Dima fi lekhssara, ila ma 3jebtekch, kayn bitelma... Saha !!!
    9olo, wa el 9ol sabek fikoum, ana addit el khomri
    ou âachra fi âaynikom

  • #2
    Aaaaaaaaaaa!!!!!Quoi d9 sur la bonlieu................
    Considère moi comme une bombe dont tu as allumé la mèche
    c;est fort ça!!!

    Et du vice je suis l'ombre cerclée de gris rouillé verrouillé sur une aire
    Où rien ne brille où les corps se compriment où le vue décline
    Wow!Wow!!!!!
    Les algeriens ,il vaut mieux etre avec eux que contre eux. Lucky Luciano

    Commentaire


    • #3
      Ah la rumeur c'est pas de la m e r d e hein !

      Aragon et la rumeur... C'était mes deux poètes préférés qui m'ont fait découvrir le plaisir de lire et d'écrire !
      Ana ? Sah...Bagra wa el hatta...Dima fi lekhssara, ila ma 3jebtekch, kayn bitelma... Saha !!!
      9olo, wa el 9ol sabek fikoum, ana addit el khomri
      ou âachra fi âaynikom

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