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Etant africains, cela nous intéresse …et nous honore aussi.
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La participation africaine à travers les différentes éditions
Le football africain s’est souvent illustré en phase finale des éditions de la Coupe du monde, en développant à travers les sélections nationales du continent qui y ont pris part les grandes capacités athlétiques et techniques que recèlent ses footballeurs.
De 1930, date de la première édition, à 1966, l’Afrique n’a participé qu’à une seule phase finale, celle de 1934 en Italie.
La sélection égyptienne qui avait représenté l’Afrique avait été éliminée aux quarts de finale par la Hongrie sur le score de 4 buts à 2. A partir de 1970, le nouveau système de qualification mis en place par la FIFA a permis à l’Afrique de disposer depuis d’une seule place permanente en phase finale de cette compétition.
La sélection marocaine a été la première équipe du continent à se qualifier pour le mondial mexicain selon cette formule. En 1974 en Allemagne, l’Afrique était représentée par l’équipe du Zaïre qui a été éliminée dès le premier tour.
L’édition 1978 en Argentine, a consacré la première victoire africaine réalisée par la Tunisie en surclassant le Mexique sur le score de 3 buts à 1.
La participation africaine a été marquante lors du mondial 1982 en Espagne où l’Algérie avait réussi pour son premier match de groupe à battre, la redoutable équipe allemande de la RFA (2 buts à 1).
Les algériens avaient déjoué tous les pronostics qui donnaient archi favoris les coéquipiers de Karl Heinz Rumenigue. L’Algérie, battue ensuite par l’Autriche (2-0), a gagné son troisième match devant le Chili (3-2). Malgré ses deux victoires, l’équipe algérienne ne passera pas au second tour, en raison du match arrangé entre l’Allemagne et l’Autriche. Cet arrangement a permis à ces deux pays européens de se qualifier, à la différence des buts, aux dépens de l’Algérie.
Le Cameroun qui a également pris part à ce mondial a quitté la compétition après avoir obtenu trois matchs nuls lors du 1er tour.
Depuis cette édition, l’Afrique a affiché sa volonté pour une participation de plus en plus équitable entre les sélections des différents continents au Mondial.
En 1986, le Maroc réussit l’exploit de se qualifier au second tour d’une phase finale offrant ainsi à l’Afrique sa première victoire à ce stade de la compétition.
En huitièmes de finale, la sélection marocaine fut éliminée par l’Allemagne grâce à un but inscrit par Lothar Mathaus dans les dernières minutes du match.
Lors de cette même édition, l’Algérie qui s’était qualifiée pour la seconde fois consécutive avait quelque peu déçu comparativement aux belles performances réalisées à Gijon en Espagne, quatre ans auparavant.
Au Mexique, le onze algérien avait cependant fait bonne figure devant notamment le Brésil en ne s’inclinant que par la plus petite des marges (1-0), sur un but de Caréca.
Au Mondial italien en 1990, l’Afrique a réalisé une belle campagne grâce à l’excellent parcours de la sélection du Cameroun qui avait alors provoqué une énorme «surprise» dès l’ouverture du Mondial en battant, le tenant du titre, l’Argentine, sur une réalisation de Omam Biyik.
Les Camerounais enregistrent par la suite un second succès devant la Roumanie (2-1), assurant ainsi leur qualification aux 1/8es de finale, malgré une défaite face à l’ex-URSS (4-0).
Les coéquipiers de Roger Milla réussirent à maintenir le cap en battant la Colombie (2-1) mais surtout à décrocher le billet qualificatif aux quarts de finale pour y affronter l’Angleterre.
Le Cameroun a failli une nouvelle fois créer la surprise face à la sélection anglaise. Menant au score à deux reprises (1-0), puis (2-1), les «lions indomptables» ont fléchi dans les dernières minutes offrant ainsi le gain du match à leurs adversaires.
Le second représentant du continent africain à cette édition, l’Egypte, éliminé au premier tour, a cependant réussi un parcours honorable imposant le nul aux hollandais et aux irlandais.
L’évolution constante du football africain et la demande de plus en plus pressante des autorités du football du continent pour un plus grand nombre de places en phase finale de mondial, a débouché sur l’octroi d’une place supplémentaire à l’Afrique. Au mondial américain (1994), le continent a été représenté par le Cameroun, le Nigeria et le Maroc.
Ces trois sélections n’ont pas réussi a brillé lors de cette édition en se faisant éliminés dès le premier tour (Cameroun et Maroc) alors que le Nigeria était battu en 8es de finale par l’Italie, après prolongations (2-1).
Au Mondial 1998 en France, l’Afrique qui avait réussi à obtenir cinq places en phase finale était représentée par l’Afrique du sud, le Cameroun, le Maroc, la Tunisie et le Nigeria. Seule ce dernier pays a pu atteindre le second tour, avant de se faire éliminer par le Danemark (4-1).
Organisé conjointement par la Corée du Sud et le Japon, le mondial 2002 a permis, quant à lui, à l’Afrique de briller de nouveau grâce au Sénégal dont c’était la première participation. les «Lions de la Teranga» (Sénégal) ont rappelle-t-on, frappé un gros coup dès le match d’ouverture, en battant le champion du monde en titre, la France (1-0).
Cette victoire a motivé davantage les coéquipiers de El Hadji Diouf qui ont tenu en échec le Danemark et l’Uruguay. Aux 8es de finales, le Sénégal élimine la Suède, mais se fait sortir en quart de finale par la Turquie. Le Cameroun, la Tunisie, l’Afrique du Sud et le Nigeria également présents ont été éliminés dès les premiers tours de la compétition.
- La nouvelle republique
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La participation africaine à travers les différentes éditions
Le football africain s’est souvent illustré en phase finale des éditions de la Coupe du monde, en développant à travers les sélections nationales du continent qui y ont pris part les grandes capacités athlétiques et techniques que recèlent ses footballeurs.
De 1930, date de la première édition, à 1966, l’Afrique n’a participé qu’à une seule phase finale, celle de 1934 en Italie.
La sélection égyptienne qui avait représenté l’Afrique avait été éliminée aux quarts de finale par la Hongrie sur le score de 4 buts à 2. A partir de 1970, le nouveau système de qualification mis en place par la FIFA a permis à l’Afrique de disposer depuis d’une seule place permanente en phase finale de cette compétition.
La sélection marocaine a été la première équipe du continent à se qualifier pour le mondial mexicain selon cette formule. En 1974 en Allemagne, l’Afrique était représentée par l’équipe du Zaïre qui a été éliminée dès le premier tour.
L’édition 1978 en Argentine, a consacré la première victoire africaine réalisée par la Tunisie en surclassant le Mexique sur le score de 3 buts à 1.
La participation africaine a été marquante lors du mondial 1982 en Espagne où l’Algérie avait réussi pour son premier match de groupe à battre, la redoutable équipe allemande de la RFA (2 buts à 1).
Les algériens avaient déjoué tous les pronostics qui donnaient archi favoris les coéquipiers de Karl Heinz Rumenigue. L’Algérie, battue ensuite par l’Autriche (2-0), a gagné son troisième match devant le Chili (3-2). Malgré ses deux victoires, l’équipe algérienne ne passera pas au second tour, en raison du match arrangé entre l’Allemagne et l’Autriche. Cet arrangement a permis à ces deux pays européens de se qualifier, à la différence des buts, aux dépens de l’Algérie.
Le Cameroun qui a également pris part à ce mondial a quitté la compétition après avoir obtenu trois matchs nuls lors du 1er tour.
Depuis cette édition, l’Afrique a affiché sa volonté pour une participation de plus en plus équitable entre les sélections des différents continents au Mondial.
En 1986, le Maroc réussit l’exploit de se qualifier au second tour d’une phase finale offrant ainsi à l’Afrique sa première victoire à ce stade de la compétition.
En huitièmes de finale, la sélection marocaine fut éliminée par l’Allemagne grâce à un but inscrit par Lothar Mathaus dans les dernières minutes du match.
Lors de cette même édition, l’Algérie qui s’était qualifiée pour la seconde fois consécutive avait quelque peu déçu comparativement aux belles performances réalisées à Gijon en Espagne, quatre ans auparavant.
Au Mexique, le onze algérien avait cependant fait bonne figure devant notamment le Brésil en ne s’inclinant que par la plus petite des marges (1-0), sur un but de Caréca.
Au Mondial italien en 1990, l’Afrique a réalisé une belle campagne grâce à l’excellent parcours de la sélection du Cameroun qui avait alors provoqué une énorme «surprise» dès l’ouverture du Mondial en battant, le tenant du titre, l’Argentine, sur une réalisation de Omam Biyik.
Les Camerounais enregistrent par la suite un second succès devant la Roumanie (2-1), assurant ainsi leur qualification aux 1/8es de finale, malgré une défaite face à l’ex-URSS (4-0).
Les coéquipiers de Roger Milla réussirent à maintenir le cap en battant la Colombie (2-1) mais surtout à décrocher le billet qualificatif aux quarts de finale pour y affronter l’Angleterre.
Le Cameroun a failli une nouvelle fois créer la surprise face à la sélection anglaise. Menant au score à deux reprises (1-0), puis (2-1), les «lions indomptables» ont fléchi dans les dernières minutes offrant ainsi le gain du match à leurs adversaires.
Le second représentant du continent africain à cette édition, l’Egypte, éliminé au premier tour, a cependant réussi un parcours honorable imposant le nul aux hollandais et aux irlandais.
L’évolution constante du football africain et la demande de plus en plus pressante des autorités du football du continent pour un plus grand nombre de places en phase finale de mondial, a débouché sur l’octroi d’une place supplémentaire à l’Afrique. Au mondial américain (1994), le continent a été représenté par le Cameroun, le Nigeria et le Maroc.
Ces trois sélections n’ont pas réussi a brillé lors de cette édition en se faisant éliminés dès le premier tour (Cameroun et Maroc) alors que le Nigeria était battu en 8es de finale par l’Italie, après prolongations (2-1).
Au Mondial 1998 en France, l’Afrique qui avait réussi à obtenir cinq places en phase finale était représentée par l’Afrique du sud, le Cameroun, le Maroc, la Tunisie et le Nigeria. Seule ce dernier pays a pu atteindre le second tour, avant de se faire éliminer par le Danemark (4-1).
Organisé conjointement par la Corée du Sud et le Japon, le mondial 2002 a permis, quant à lui, à l’Afrique de briller de nouveau grâce au Sénégal dont c’était la première participation. les «Lions de la Teranga» (Sénégal) ont rappelle-t-on, frappé un gros coup dès le match d’ouverture, en battant le champion du monde en titre, la France (1-0).
Cette victoire a motivé davantage les coéquipiers de El Hadji Diouf qui ont tenu en échec le Danemark et l’Uruguay. Aux 8es de finales, le Sénégal élimine la Suède, mais se fait sortir en quart de finale par la Turquie. Le Cameroun, la Tunisie, l’Afrique du Sud et le Nigeria également présents ont été éliminés dès les premiers tours de la compétition.
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