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une nouvelle strategy pour cree de l'emploie, l'objectif et de cree 200 000 nouveau emploie,
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il s'agissait de remplacer le système des contrats-insertion par des contrats pour le premier emploi visant particulièrement les diplômés de la formation professionnelle. Le plafond exonéré de charges sociales au profit des entreprises recrutant des demandeurs d'emploi inscrits à l'Anapec depuis plus d'un an, a été relevé, passant de 4.500 à 6.000 DH, la durée du contrat ayant été prolongée de 18 à 24 mois.
L'autre composante du package proposé est la promotion de l'auto-emploi dont le gouvernement a fait son cheval de bataille pour la création de 200.000 emplois d'ici 2008. Un budget de 2 milliards de DH devait être débloqué à cette fin. Notons que durant les 11 dernières années, le Maroc n'a pu créer que 150.000 emplois avec les mécanismes traditionnels.
Pour accélérer la cadence, des aides importantes ont profité aux porteurs de projets dont l'investissement ne dépasse pas 250.000 DH. Le Premier ministre avait alors annoncé que les porteurs de projets seraient assistés durant tout le processus de création et de démarrage de leurs entreprises, notamment en déboursant des dons et en accordants des prêts exempts d'intérêts. Dans cette perspective, le capital requis pour la création de SARL a été ramené à 100.000 au lieu de 10.000 DH.
Toutefois, il fallait que les banques, généralement réticentes à accompagner les petits entrepreneurs par manque de garanties, soient au rendez-vous. Pour ce faire, l'Etat a signé une convention avec la Caisse centrale de garantie (CCG) visant à faciliter l'accès au financement avec des garanties allant jusqu'à 85 % du budget.
Ainsi, la CCG s'est liée d'une convention avec 6 grandes banques de la place, à savoir BMCE Bank, Attijariwafa bank, le Crédit Populaire, le Crédit Agricole, la BMCI et la SGMB. Outre l'accompagnement financier, les banques se sont engagées à assister et conseiller les porteurs de projets. Pas moins importante est la convention liant le ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle à l'ONE, l'Onep, IAM et Méditel, visant la création de 10.600 emplois dans un délai ne dépassant pas les 3 ans.
D'autres conventions devraient suivre, notamment en ce qui concerne la modernisation des entreprises à travers le Fonds de la mise à niveau des entreprises nationales (Foman) et la création d'un Fonds spécial pour la restructuration financière. Driss Jettou avait également parlé de structures pour le traitement de l'endettement, la révision du régime de la fiscalité douanière et la création de stations d'approvisionnement et d'export.
plus de detail
http://www.lematin.ma/Journal/Articl...atio&ida=61817
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il s'agissait de remplacer le système des contrats-insertion par des contrats pour le premier emploi visant particulièrement les diplômés de la formation professionnelle. Le plafond exonéré de charges sociales au profit des entreprises recrutant des demandeurs d'emploi inscrits à l'Anapec depuis plus d'un an, a été relevé, passant de 4.500 à 6.000 DH, la durée du contrat ayant été prolongée de 18 à 24 mois.
L'autre composante du package proposé est la promotion de l'auto-emploi dont le gouvernement a fait son cheval de bataille pour la création de 200.000 emplois d'ici 2008. Un budget de 2 milliards de DH devait être débloqué à cette fin. Notons que durant les 11 dernières années, le Maroc n'a pu créer que 150.000 emplois avec les mécanismes traditionnels.
Pour accélérer la cadence, des aides importantes ont profité aux porteurs de projets dont l'investissement ne dépasse pas 250.000 DH. Le Premier ministre avait alors annoncé que les porteurs de projets seraient assistés durant tout le processus de création et de démarrage de leurs entreprises, notamment en déboursant des dons et en accordants des prêts exempts d'intérêts. Dans cette perspective, le capital requis pour la création de SARL a été ramené à 100.000 au lieu de 10.000 DH.
Toutefois, il fallait que les banques, généralement réticentes à accompagner les petits entrepreneurs par manque de garanties, soient au rendez-vous. Pour ce faire, l'Etat a signé une convention avec la Caisse centrale de garantie (CCG) visant à faciliter l'accès au financement avec des garanties allant jusqu'à 85 % du budget.
Ainsi, la CCG s'est liée d'une convention avec 6 grandes banques de la place, à savoir BMCE Bank, Attijariwafa bank, le Crédit Populaire, le Crédit Agricole, la BMCI et la SGMB. Outre l'accompagnement financier, les banques se sont engagées à assister et conseiller les porteurs de projets. Pas moins importante est la convention liant le ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle à l'ONE, l'Onep, IAM et Méditel, visant la création de 10.600 emplois dans un délai ne dépassant pas les 3 ans.
D'autres conventions devraient suivre, notamment en ce qui concerne la modernisation des entreprises à travers le Fonds de la mise à niveau des entreprises nationales (Foman) et la création d'un Fonds spécial pour la restructuration financière. Driss Jettou avait également parlé de structures pour le traitement de l'endettement, la révision du régime de la fiscalité douanière et la création de stations d'approvisionnement et d'export.
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http://www.lematin.ma/Journal/Articl...atio&ida=61817
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