Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Georges Acompora : Un enfant de Bab-El-Oued s'en va.

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Georges Acompora : Un enfant de Bab-El-Oued s'en va.



    Février 1926 - Février 2012

    Combattant de la libération condamné à mort par les tribunaux coloniaux Français en Algérie. Il ne quitta les couloirs de la mort de Serkadji qu'en 1959.

    Il vient de décéder à l'Hôpital militaire de Ain Naadja.

    Dernière modification par mob_dz, 11 février 2012, 23h59.
    Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

  • #2
    Dans le Journal l’Humanité du 11 Mars 1991

    GEORGES ACAMPORA: MON IDEAL DEMEURE

    Georges Acampora est citoyen algérien d'origine italienne. En 1957,il a trente et un ans lorsqu'il est condamné à mort par les autorités coloniales françaises, pour «association de malfaiteurs et participation à un réseau de terroristes», il a bénéficié, le 13 janvier 1959, avec 181 autres patriotes du FLN, d'une mesure de clémence commuant sa peine capitale en travaux forcés à perpétuité. Parmi les graciés de De Gaulle, un militant européen, communiste, et «combattant de la libération» intégré à l'ALN. C'était lui. Georges Acampora a été ensuite détenu de longues années à la prison de Barberousse dont il n'est sorti qu'en mai 1962.

    Cet ancien ouvrier-tourneur est aujourd'hui officier des pompiers de la ville d'Alger. Il a eu l'occasion de fréquenter dans les geôles coloniales quantité de croyants musulmans. Et aussi quelques chrétiens: «Le mouvement de libération nationale, déclare-t-il, a canalisé tous les patriotes sur l'objectif de l'indépendance de l'Algérie. Les communistes algériens ont participé à ce vaste mouvement de libération nationale. A cette époque, la perspective socialiste donnait à notre combat un objectif à long terme. Nous avons partagé cet espoir avec des nationalistes issus du MTLD (Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques). Personnellement, j'ai participé, après l'indépendance, aux brigades de travail volontaire pour la réforme agraire. Nous avons aidé les paysans à occuper les grandes propriétés laissées vacantes par le départ des colons. Nous avons participé bénévolement au reboisement de régions entièrement napalmées. Je me souviens du rassemblement de l'Arbatach. Plus d'un million de personnes étaient là. La venue de Che Guevara à Alger avait enthousiasmé notre jeunesse. Aujourd'hui, ces arbres atteignent une hauteur respectable. Le socialisme n'est peut-être plus à l'ordre du jour, mais je reste profondément attaché à mon idéal. Je continue à militer au Parti de l'avant-garde socialiste (PAGS). J'espère que la façon dont s'est déroulée la guerre du Golfe va faire tirer aux peuples de la région les enseignements nécesaires pour qu'une telle tragédie ne puisse se renouveler.»



    A.S.
    Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

    Commentaire

    Chargement...
    X