Les États-Unis viennent d'inscrire l'Iran et la Syrie sur la liste noire des pays qui ne font rien pour lutter contre le trafic d'êtres humains.
Dans son rapport annuel sur le trafic d'êtres humains, le département d'État américain a ajouté six pays à sa liste noire: le Belize, l'Iran, le Laos, la Syrie, l'Ouzbékistan et le Zimbabwe, qui rejoignent ainsi la Birmanie, Cuba, la Corée du Nord, l'Arabie saoudite, le Soudan et le Venezuela.
Ces pays s'exposent à des sanctions de la part des États-Unis, notamment économiques. « En demandant des comptes à tous les pays, amis ou ennemis, qui peuvent et devraient faire plus pour lutter contre le trafic d'êtres humains, nous poussons ces pays à l'action », a déclaré la secrétaire d'État, Condoleezza Rice.
Selon le rapport du département d'État, la Syrie accueille des femmes d'Asie du Sud et d'Afrique pour la servitude domestique. Des Russes, des Bélarusses et des Ukrainiennes travaillent en sol syrien comme danseuses de cabaret dans des conditions qui confinent également à l'esclavage, leur passeport étant par exemple confisqué. Le rapport américain souligne également que des femmes et enfants irakiens résidant en Syrie sont forcés à la prostitution.
De son côté, l'Iran, qui est actuellement engagé dans un bras de fer avec la communauté internationale au sujet de son programme nucléaire, a été placé en liste noire « à la suite d'informations récurrentes et crédibles selon lesquelles les autorités iraniennes punissent les victimes avec des coups, la prison ou des exécutions ».
Selon des observateurs étrangers cités dans le rapport du département d'État, des femmes et des fillettes iraniennes sont envoyées au Pakistan, en Turquie, dans les pays du Golfe et en Europe, où elles se font exploiter sexuellement. À l'inverse, des femmes et des fillettes afghanes arrivent en Iran, où elles subissent des mariages forcés et l'exploitation sexuelle.
Des garçons du Bangladesh, du Pakistan et d'Afghanistan transitent par l'Iran pour se rendre dans les pays du Golfe, où ils servent notamment de jockeys de courses de chameaux. En revanche, les Émirats arabes unis ne figurent plus sur la liste noire américaine parce que les autorités émiraties ont accepté de collaborer avec l'UNICEF et de libérer près de 1000 victimes de l'esclavage, tels les jockeys de courses de chameaux.
Pays sous surveillance
Globalement, le rapport annuel du département d'État, qui couvre 158 États, évoque « le début d'un progrès » dans la lutte contre le trafic d'êtres humains, qui concernerait 800 000 personnes dans le monde. À ce jour, 41 pays ont adopté des lois pour lutter contre le trafic d'êtres humains.
« Alors qu'il y a quelques années seulement, une centaine de condamnations étaient prononcées [dans le monde] contre des trafiquants, l'an dernier, il y a eu 3000 condamnations », s'est félicité John Miller, chargé du dossier auprès de Mme Rice.
Par contre, M. Miller a montré du doigt quatre grands pays qui sont « sous surveillance » pour la deuxième année consécutive: l'Inde, le Mexique, la Chine et la Russie sont menacés d'être inscrits sur la liste noire s'ils ne prennent pas davantage de mesures, a-t-il dit. L'Indonésie, le Brésil, l'Afrique du Sud et la Malaisie ont également été placés sous surveillance cette année.
Radio-Canada
Dans son rapport annuel sur le trafic d'êtres humains, le département d'État américain a ajouté six pays à sa liste noire: le Belize, l'Iran, le Laos, la Syrie, l'Ouzbékistan et le Zimbabwe, qui rejoignent ainsi la Birmanie, Cuba, la Corée du Nord, l'Arabie saoudite, le Soudan et le Venezuela.
Ces pays s'exposent à des sanctions de la part des États-Unis, notamment économiques. « En demandant des comptes à tous les pays, amis ou ennemis, qui peuvent et devraient faire plus pour lutter contre le trafic d'êtres humains, nous poussons ces pays à l'action », a déclaré la secrétaire d'État, Condoleezza Rice.
Selon le rapport du département d'État, la Syrie accueille des femmes d'Asie du Sud et d'Afrique pour la servitude domestique. Des Russes, des Bélarusses et des Ukrainiennes travaillent en sol syrien comme danseuses de cabaret dans des conditions qui confinent également à l'esclavage, leur passeport étant par exemple confisqué. Le rapport américain souligne également que des femmes et enfants irakiens résidant en Syrie sont forcés à la prostitution.
De son côté, l'Iran, qui est actuellement engagé dans un bras de fer avec la communauté internationale au sujet de son programme nucléaire, a été placé en liste noire « à la suite d'informations récurrentes et crédibles selon lesquelles les autorités iraniennes punissent les victimes avec des coups, la prison ou des exécutions ».
Selon des observateurs étrangers cités dans le rapport du département d'État, des femmes et des fillettes iraniennes sont envoyées au Pakistan, en Turquie, dans les pays du Golfe et en Europe, où elles se font exploiter sexuellement. À l'inverse, des femmes et des fillettes afghanes arrivent en Iran, où elles subissent des mariages forcés et l'exploitation sexuelle.
Des garçons du Bangladesh, du Pakistan et d'Afghanistan transitent par l'Iran pour se rendre dans les pays du Golfe, où ils servent notamment de jockeys de courses de chameaux. En revanche, les Émirats arabes unis ne figurent plus sur la liste noire américaine parce que les autorités émiraties ont accepté de collaborer avec l'UNICEF et de libérer près de 1000 victimes de l'esclavage, tels les jockeys de courses de chameaux.
Pays sous surveillance
Globalement, le rapport annuel du département d'État, qui couvre 158 États, évoque « le début d'un progrès » dans la lutte contre le trafic d'êtres humains, qui concernerait 800 000 personnes dans le monde. À ce jour, 41 pays ont adopté des lois pour lutter contre le trafic d'êtres humains.
« Alors qu'il y a quelques années seulement, une centaine de condamnations étaient prononcées [dans le monde] contre des trafiquants, l'an dernier, il y a eu 3000 condamnations », s'est félicité John Miller, chargé du dossier auprès de Mme Rice.
Par contre, M. Miller a montré du doigt quatre grands pays qui sont « sous surveillance » pour la deuxième année consécutive: l'Inde, le Mexique, la Chine et la Russie sont menacés d'être inscrits sur la liste noire s'ils ne prennent pas davantage de mesures, a-t-il dit. L'Indonésie, le Brésil, l'Afrique du Sud et la Malaisie ont également été placés sous surveillance cette année.
Radio-Canada
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