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Vives critiques pour la situation des libertés syndicales en Algérie

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  • Vives critiques pour la situation des libertés syndicales en Algérie

    Bonjour, les libertés sindicales doivent être réspectées et sauvegardées autant que la liberté de la presse.
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    Harcèlements et restrictions sur les droits à la grève et détérioration des conditions de travail

    Le gouvernement Algérien figure dans la liste des pays violant les libertés syndicales, selon le rapport annuel de la Confédération internationale des syndicats libres (CISL) paru, hier, à Bruxelles. En plus du fait que bon nombre de travailleurs du secteur privé ont été victimes de mauvais traitement, le rapport a révélé que la liberté syndicale et le droit à la grève en Algérie sont « restreint » et il y a une détérioration tragique des conditions de travails et l’absence de couverture sociale.
    En dépit de l’adoption de l’Algérie des principaux accords de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), l’Algérie se classe parmi les pays où sont exercés des harcèlements sur les libertés syndicales, selon le rapport de 2005 de la Confédération Internationale des Syndicats Indépendants, publié hier coïncidant avec l’ouverture de la 95éme session de l’Organisation Mondiale du Commerce conclue à Genève. Dans son évaluation des conditions du monde du travail en Algérie, le rapport de la CISL a indiqué que les travailleurs sont victimes de mauvais traitement dans le secteur privé et dans le secteur non organisé. Plus de 26 syndicalistes du Syndicat nationale autonome du personnel de l’administration publique (Snapap) et du Conseil nationale des professeurs du supérieur (CNES) sont poursuivis en justice par les autorités.
    Par ailleurs, le rapport a révélé que la liberté syndicale est « enchaînée », car les travailleurs ont le droit de « former des syndicats ouvriers », mais comme vous le constate la confédération la nature de la législation Algérienne dans le domaine du travail représente le frein aux pratiques syndicales, car les tribunaux ont le droit de dissoudre les syndicats « impliqués dans des activités illégales ».

    Selon le même rapport, le harcèlement exercé sur les libertés syndicales se manifeste également par le fait que « les autorités évitent parfois de simplement inscrire de nouveau syndicats en refusant de reconnaître la réception des demandes d’enregistrement de ces syndicats ». Le rapport de la CISL a constaté « l’inexistence d’organisation dans le secteur privé et la désorganisation de l’économie », ce qui signifie que les patrons privés algériens ne respectent pas le droit syndical consacré par la constitution, et ce, en indiquant la détérioration tragique des conditions de travail, la non application du Code du travail, l’absence de couverture sociale et l’inexistence des droits syndicaux ».

    Selon le même rapport, « les patrons le plus souvent n’enregistrent pas la majorité de la main d’œuvre de manière officielle ainsi ils les privent de la totalité des droits de la paie, de la couverture sociale et de la retraite ». Le rapport de l’organisation de 2005 a recensé l’assassinat de 115 syndicalistes et la violation corporelle sur plus de 1600 syndicalistes, l’arrestation de plus de 9 mille et le licenciement de 10 mille travailleurs à cause de leurs activités syndicale et l’emprisonnement de 1700 syndicalistes.

    Par H. Slimane
    2006-06-08 El Khabar
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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