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Ferhat Mehenni et la sélection communautariste. Stratégies et aveux.
Rencontre Ferhat Mehenni - Eric Raoult
La transcription des propos Ferhat Mehenni
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La transcription des propos Ferhat Mehenni
Nous avons en France, c’est vrais, une communauté importante. Peut-être moins organisée qu’elle ne devrait l’être. Parce que les élites kabyles, qui sont ici, étaient très longtemps centrées sur le combat qui se passe là-bas, pour changer la donne en leur faveur.
On a tout fait, en tant que kabyles, pour améliorer l’Algérie, sur le plan démocratique, sur le plan des droits de l’homme, sur le plan des traditions. Rien n’est fait.
L’inconvénient de cette dénomination [Maghrébin], est le fait que, on enlève une chance à la France de montrer une communauté qui se sent Européenne, qui se sent occidentale, qui s’insère parfaitement dans la société française. Or, au lieu de donner de la visibilité à une catégorie, pareille, qui pourrait servir de modèle à l’ensemble des communautés qui s’installent en France ; on a vu la situation actuelle, qui est pratiquement intenable, pour les français; à tel point que Le Pen plafonne.
En restituant, à la Kabylie et aux Kabyles, une certaine visibilité, on donne [à la France] la chance, une possibilité de transcender un peu la situation et d’entrainer d’autres communautés dans le sens de l’intégration, plus que de la soumission, plus que dans le sens du repli identitaire.
Et nous savons que… J’ai fait un livre qui est paru en novembre dernier, je ne sais pas si je vous en ai donné un exemplaire, qui montre les bouleversements qui s’annoncent. Je voudrais que la France accompagne ces bouleversements, plus tôt que de les subir. Par exemple, nous ne comprenons pas comment la France s’engage-t-elle dans une entreprise à la libyenne ; et, dans le même temps garde de bonnes relations avec l’Algérie, qui elle est logistiquement et militairement…
On a tout fait, en tant que kabyles, pour améliorer l’Algérie, sur le plan démocratique, sur le plan des droits de l’homme, sur le plan des traditions. Rien n’est fait.
L’inconvénient de cette dénomination [Maghrébin], est le fait que, on enlève une chance à la France de montrer une communauté qui se sent Européenne, qui se sent occidentale, qui s’insère parfaitement dans la société française. Or, au lieu de donner de la visibilité à une catégorie, pareille, qui pourrait servir de modèle à l’ensemble des communautés qui s’installent en France ; on a vu la situation actuelle, qui est pratiquement intenable, pour les français; à tel point que Le Pen plafonne.
En restituant, à la Kabylie et aux Kabyles, une certaine visibilité, on donne [à la France] la chance, une possibilité de transcender un peu la situation et d’entrainer d’autres communautés dans le sens de l’intégration, plus que de la soumission, plus que dans le sens du repli identitaire.
Et nous savons que… J’ai fait un livre qui est paru en novembre dernier, je ne sais pas si je vous en ai donné un exemplaire, qui montre les bouleversements qui s’annoncent. Je voudrais que la France accompagne ces bouleversements, plus tôt que de les subir. Par exemple, nous ne comprenons pas comment la France s’engage-t-elle dans une entreprise à la libyenne ; et, dans le même temps garde de bonnes relations avec l’Algérie, qui elle est logistiquement et militairement…
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