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La Palestine en plein tumulte financier

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  • La Palestine en plein tumulte financier

    La Palestine est en plein chaos financier car elle ne reçoit plus de fonds. Non seulement toute aide est suspendue au bon vouloir des américains mais aussi les banques arabes ne veulent surtout pas froisser Washington et refusent de verser les sommes recueillies dans les pays du Golfe.

    =====

    Par peur de sanctions américaines, les banques arabes refusent de verser à l'Autorité palestinienne les sommes recueillies dans les pays du Golfe.

    L'économie palestinienne est devenue totalement ingérable. Privé d'aide internationale, le gouvernement des islamistes du Hamas tente de parer au plus pressé sans y parvenir. Sa mission est d'autant plus difficile que l'épreuve de force avec le Fatah de Mahmud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, est sur le point de dégénérer en guerre civile et que l'état d'urgence a été décrété. Sur le front financier, cette tension extrême s'est traduite par des pratiques peu orthodoxes. Sous la menace de groupes armés du Hamas et du Fatah, une vingtaine de banques arabes implantées en Cisjordanie et dans la bande de Gaza ont débloqué 13 millions de dollars pour régler une petite partie des arriérés dus aux fonctionnaires, privés de salaire depuis trois mois.

    Allocation de survie. Mais il ne s'agit que d'un expédient. Pour régler les 160.000 fonctionnaires, le gouvernement du Hamas a besoin de 160 millions de dollars par mois. Résultat : seul un quart des employés des services publics a commencé à toucher une allocation de survie de 330 dollars. En réponse aux multiples critiques, Ismaïl Hanyeh, Premier ministre, accuse les États-Unis et Israël de vouloir déstabiliser son gouvernement en lui coupant les vivres.

    De fait, les banques arabes refusent de verser à l'Autorité palestinienne les sommes recueillies dans les pays du Golfe de crainte de sanctions financières américaines. Pour contourner l'obstacle, ces établissements affirment avoir débloqué les 13 millions de dollars sous forme de prêts sans intérêt accordés à "titre personnel". Mais ce procédé ne résout rien d'autant que le temps presse. Des milliers de fonctionnaires, dont des policiers armés manifestent quotidiennement pour réclamer leur salaire en accusant le Hamas d'être responsable de leurs difficultés. Le principal mouvement islamique refuse en effet de reconnaître Israël, ce qui a incité l'Union européenne et les États-Unis à geler leur aide acculant ainsi l'Autorité palestinienne à la banqueroute.

    Omar Abdel Razek, ministre des Finances du Hamas, se veut malgré tout rassurant. Selon lui, des dizaines de millions de dollars de dons auraient été recueillis dans le monde arabe. Il espère également que l'UE va reprendre sous une forme ou sous une autre le versement de quelque 500 millions d'euros par an. Le grand argentier prône également, comme l'a fait le Fonds monétaire international (FMI), des licenciements de 11.000 salariés occupant des emplois fictifs ainsi que la mise à la retraite de 5.000 autres fonctionnaires. Pour le moment, le gouvernement du Hamas, qui joue sa survie, est bien incapable de mener une telle politique d'austérité.

    Par la tribune

  • #2
    Pauvre Palestine...pauvres palestiniens! je n'ai plus d'autres mots.

    Commentaire

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