UNE brassée de bois, des mèches de feu,
Un silence d’émoi sans une parole d’adieu.
Timidement, le vent danse sur l’étincelle,
Incendie Peu à peu ce passé qu’elle brule.
Puis, La flambée s’étoffe, le bois craquelle ;
Les joues rosies, le corps chaud, son cœur coagule.
Sec !
Pas un frisson…
Dans ce froid sibérien, les blancs immaculés de l’horizon
Sec !
Elle arrache une à une les pages de ses années..
Le feu les dévore…
Parfois vite, d’un zapp affamé…
Parfois lent, d’un schiouhhh papivore.
le vent se lève, tourneboule le tison.
Mais pas un frisson.
Sec !
Elle continue son ouvrage..
Arrache des pages et des pages
Écrites par la petite fille triste et espiègle ;
Déchire des papiers les mots
Écrits par la jeune femme heureuse et légère ;
Nourrit le brasier de ses pensées
Confiées à ces cahiers toutes ces années.
Ses chagrins, ses peines, ses joies, ses espérances
Ses jours, petits, profonds, futiles, immenses.
Pas de regret.
Un seul entêtement….
Que tout brûle …
Dans cet embrassement
Pas de passé …
Plus de mots qui hurlent…
Que tout brûle !
Que l’incandescence des cendres s’éparpille, s’évapore et s’enfuit …
Que rien d’autre ne reste que cette suie
sur ses mains, ses bras, ses cheveux et ses joues rosies.
Écrire pour dire, pourquoi faire ?
Ne pas laissez de trace…
Laisser le droit à l’oubli.
Poser son cœur devant des vies qui s’entrevoient mais ne se touchent pas…
De temps en temps, peut être….
Pour être ignoré sitôt lu…
Tout a Brûlé.... de ce bon gros FEU hivernal
sans scandale
sans sandales....
les pieds emmitouflés
pour ce pied de nez .......................
Les cendres nourriront
Ses futurs navets ou …. Ses potirons.
Un silence d’émoi sans une parole d’adieu.
Timidement, le vent danse sur l’étincelle,
Incendie Peu à peu ce passé qu’elle brule.
Puis, La flambée s’étoffe, le bois craquelle ;
Les joues rosies, le corps chaud, son cœur coagule.
Sec !
Pas un frisson…
Dans ce froid sibérien, les blancs immaculés de l’horizon
Sec !
Elle arrache une à une les pages de ses années..
Le feu les dévore…
Parfois vite, d’un zapp affamé…
Parfois lent, d’un schiouhhh papivore.
le vent se lève, tourneboule le tison.
Mais pas un frisson.
Sec !
Elle continue son ouvrage..
Arrache des pages et des pages
Écrites par la petite fille triste et espiègle ;
Déchire des papiers les mots
Écrits par la jeune femme heureuse et légère ;
Nourrit le brasier de ses pensées
Confiées à ces cahiers toutes ces années.
Ses chagrins, ses peines, ses joies, ses espérances
Ses jours, petits, profonds, futiles, immenses.
Pas de regret.
Un seul entêtement….
Que tout brûle …
Dans cet embrassement
Pas de passé …
Plus de mots qui hurlent…
Que tout brûle !
Que l’incandescence des cendres s’éparpille, s’évapore et s’enfuit …
Que rien d’autre ne reste que cette suie
sur ses mains, ses bras, ses cheveux et ses joues rosies.
Écrire pour dire, pourquoi faire ?
Ne pas laissez de trace…
Laisser le droit à l’oubli.
Laisser le droit d’être oublié …. …. AUSSI …
De temps en temps, peut être …. Poser son cœur devant des vies qui s’entrevoient mais ne se touchent pas…
De temps en temps, peut être….
Pour être ignoré sitôt lu…
Tout a Brûlé.... de ce bon gros FEU hivernal
sans scandale
sans sandales....
les pieds emmitouflés
pour ce pied de nez .......................
Les cendres nourriront
Ses futurs navets ou …. Ses potirons.
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