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Arcelor et Mittal vont se retrouver afin d'engager des discussions. Pour le moment ce ne sont que des rencontres techniques, Arcelor ayant dit qu'il acceptait le dialogue avec Mittal si son concurent lui remettait en main du travail sérieux
Pour rappel Arcelor a décidé de s'unir avec le russe Severstal afin de tenter de contrer l'OPA hostile que Mittal a lancé à l'encontre d'Arcelor.
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Enfin ! Plus de quatre mois après le déclenchement des hostilités, Arcelor accepte enfin d'engager des discussions avec les dirigeants de Mittal Steel. «Il n'y a pas le début d'un commencement de négociation», s'empresse-t-on toutefois de prévenir dans l'entourage du groupe sidérurgique européen dirigé par Guy Dollé. Cette annonce ne serait en effet que la suite logique des engagements pris il y a plusieurs semaines par Arcelor. Le groupe basé au Luxembourg a toujours affirmé qu'il accepterait de discuter avec son rival, si celui-ci lui remettait en main un document de travail sérieux.
Or, c'est chose faite depuis vendredi dernier. Les informations chiffrées fournies par le groupe familial indien concernant ses actifs et le marché de l'acier devraient ainsi permettre à Arcelor d'«évaluer l'offre non sollicitée de Mittal Steel». Certains points nécessitant encore des explications, les équipes techniques de chacun des deux camps vont donc se retrouver aujourd'hui. Le temps presse puisqu'un conseil d'administration d'Arcelor doit se réunir dimanche pour se prononcer sur l'offre révisée de Mittal Steel. Ce dernier a relevé de 34% le prix de son OPA il y a une quinzaine de jours, la portant à 25,8 milliards d'euros.
Même menée par des équipes techniques, la rencontre d'aujourd'hui entre les deux groupes n'en constitue pas moins une étape dans la bagarre boursière entamée au mois de janvier. Arcelor a beau jurer ne chercher que des compléments d'information, du côté de Mittal on juge ce premier pas «comme un signe positif». «Nous allons répondre à leurs questions et nous verrons bien sur quoi cela débouche», explique-t-on ainsi dans l'entourage du groupe familial. Certes, on est encore loin de voir Guy Dollé s'asseoir à la même table que Lakshmi Mittal. Reste qu'aujourd'hui personne ne peut exclure que cette rencontre n'en appelle pas d'autres.
Le plan avec Severstal bientôt prêt
En attendant, le conseil d'administration du groupe luxembourgeois ce week-end sera chargé. Les administrateurs devraient en effet examiner également la requête émanant de certains actionnaires propriétaires de 29% d'Arcelor. Ceux-ci réclament une assemblée générale pour se prononcer sur le rapprochement d'Arcelor avec le conglomérat russe Severstal. Seul hic, si cette réunion se tient après la clôture de l'OPA de Mittal Steel, ce dernier se trouvera sans doute alors en possession d'une grande partie des actions Arcelor et de facto des droits de vote. C'est la raison pour laquelle le sidérurgiste européen réfléchirait actuellement à la possibilité offerte par le droit luxembourgeois pour consulter préalablement ses actionnaires afin qu'ils se prononcent sur l'un ou l'autre des projets en concurrence.
D'ici là, Arcelor et son allié russe devront à leur tour remettre aux autorités françaises et luxembourgeoises un plan détaillé de leur projet de rapprochement. Ce prospectus pourrait être prêt la semaine prochaine. Seule certitude, les actionnaires d'Arcelor en auront connaissance avant l'assemblée générale du 28 juin.
Par le figaro
Pour rappel Arcelor a décidé de s'unir avec le russe Severstal afin de tenter de contrer l'OPA hostile que Mittal a lancé à l'encontre d'Arcelor.
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Enfin ! Plus de quatre mois après le déclenchement des hostilités, Arcelor accepte enfin d'engager des discussions avec les dirigeants de Mittal Steel. «Il n'y a pas le début d'un commencement de négociation», s'empresse-t-on toutefois de prévenir dans l'entourage du groupe sidérurgique européen dirigé par Guy Dollé. Cette annonce ne serait en effet que la suite logique des engagements pris il y a plusieurs semaines par Arcelor. Le groupe basé au Luxembourg a toujours affirmé qu'il accepterait de discuter avec son rival, si celui-ci lui remettait en main un document de travail sérieux.
Or, c'est chose faite depuis vendredi dernier. Les informations chiffrées fournies par le groupe familial indien concernant ses actifs et le marché de l'acier devraient ainsi permettre à Arcelor d'«évaluer l'offre non sollicitée de Mittal Steel». Certains points nécessitant encore des explications, les équipes techniques de chacun des deux camps vont donc se retrouver aujourd'hui. Le temps presse puisqu'un conseil d'administration d'Arcelor doit se réunir dimanche pour se prononcer sur l'offre révisée de Mittal Steel. Ce dernier a relevé de 34% le prix de son OPA il y a une quinzaine de jours, la portant à 25,8 milliards d'euros.
Même menée par des équipes techniques, la rencontre d'aujourd'hui entre les deux groupes n'en constitue pas moins une étape dans la bagarre boursière entamée au mois de janvier. Arcelor a beau jurer ne chercher que des compléments d'information, du côté de Mittal on juge ce premier pas «comme un signe positif». «Nous allons répondre à leurs questions et nous verrons bien sur quoi cela débouche», explique-t-on ainsi dans l'entourage du groupe familial. Certes, on est encore loin de voir Guy Dollé s'asseoir à la même table que Lakshmi Mittal. Reste qu'aujourd'hui personne ne peut exclure que cette rencontre n'en appelle pas d'autres.
Le plan avec Severstal bientôt prêt
En attendant, le conseil d'administration du groupe luxembourgeois ce week-end sera chargé. Les administrateurs devraient en effet examiner également la requête émanant de certains actionnaires propriétaires de 29% d'Arcelor. Ceux-ci réclament une assemblée générale pour se prononcer sur le rapprochement d'Arcelor avec le conglomérat russe Severstal. Seul hic, si cette réunion se tient après la clôture de l'OPA de Mittal Steel, ce dernier se trouvera sans doute alors en possession d'une grande partie des actions Arcelor et de facto des droits de vote. C'est la raison pour laquelle le sidérurgiste européen réfléchirait actuellement à la possibilité offerte par le droit luxembourgeois pour consulter préalablement ses actionnaires afin qu'ils se prononcent sur l'un ou l'autre des projets en concurrence.
D'ici là, Arcelor et son allié russe devront à leur tour remettre aux autorités françaises et luxembourgeoises un plan détaillé de leur projet de rapprochement. Ce prospectus pourrait être prêt la semaine prochaine. Seule certitude, les actionnaires d'Arcelor en auront connaissance avant l'assemblée générale du 28 juin.
Par le figaro
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