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Cyber-budget: Dans la peau de Jean-François Copé

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  • Cyber-budget: Dans la peau de Jean-François Copé

    Et si vous preniez les commandes du Budget de la France? Un jeu mis en ligne ce jeudi Cyber Budget vous le permettra . Cyber-Coppé se veut éducatif et veut être non pas un simulateur mais bien un premier pas pour comprendre et appréhender la complexité de la gestion des finances publiques

    =====

    Si l’on en croit le jeu en ligne Cyber Budget », le ministre en charge de la bonne tenue des finances françaises passe beaucoup de temps dans sa voiture. Parfois, il s’arrête à Bercy. Le ministère est représenté sur la mini-carte du jeu par une tour de verre depuis laquelle un homme, poing sur les hanches, observe le monde en contrebas. Il peut également demander à son chauffeur de l’emmener dans des endroits appelés forêt, port, ferme (devant laquelle un couple d’agriculteurs répète « les temps sont durs » et « c’est la vie »), ou banlieue (où parfois, une voiture flambe). La plupart du temps, il ne s’y passe pas grand-chose… Le cyber-ministre peut tout de même aller s’entretenir, quand il y est invité, avec ses supérieurs à Matignon où à l’Elysée. S’il s’ennuie, il peut aller patienter à la « buvette ».

    Mais le ministre a tout de même beaucoup de travail. Ses tâches sont représentées par des mini-jeux : questionnaires de connaissance sur la gestion des finances publiques, ou jeux d’adresse. Lorsqu’il sèche sur une question, le ministre peut aller chercher une définition à la « bibliothèque ». Plus tard, le double virtuel de Jean-François Copé prend les commandes d’une montgolfière et doit amasser des euros sans s’écraser. Autre épreuve du feu, les interviews des journalistes. Le cyber-Copé ne peut répondre aux questions que par « c’est une de mes priorités », « ce n’est pas le sens de ma politique » ou « nous verrons cela plus tard »…

    Après toutes ces épreuves, le ministre pourra parcourir les grands titres de la presse. « Le ministre est un dégonflé » titre le cyber-Canard Enchaîné en cas de mauvaise prestation. Le cyber-Figaro, plus sobre, annonce que « le ministre est en proie à ses premières difficultés ».

    La conception du jeu a coûté 100 000 euros

    La troisième et dernière phase du jeu plonge le joueur dans le vif du sujet. Des évènements sont signalés sur la carte par des flèches. Le ministre doit alors se rendre sur place et prendre des décisions sur le nombre d’enseignants, le montant des allocations, et autres situations inspirées du réel. En fonction de ses décisions, le joueur voit évoluer en direct le déficit de la France, mais aussi l’opinion publique.

    « Ce jeu n’a pas la prétention d’être un simulateur mais bien un premier pas pour comprendre et appréhender la complexité de la gestion des finances publiques », annonce le module d’aide du jeu. Le quotidien de Jean-François Copé serait simplifié s’il disposait, à l’instar de son avatar virtuel, d’un « Institut du futur ». Dans ce bâtiment, le professeur A. Longterme, blouse blanche et tignasse grise, propulse le ministre trente ans dans le futur, selon différents scénarios. Grâce à cette machine, le ministre virtuel est assuré que le salut budgétaire passe indubitablement par la « priorité donnée aux secteurs stratégiques préparant l’avenir » et « l’amélioration de la performance des services publics français ». Toutes les autres options mènent à la catastrophe.

    Rapide et agréable, le jeu « Cyber-budget » répond à son ambition, notamment grâce au lexique disponible à la « bibliothèque ». Les 50 meilleurs joueurs se verront proposer une visite de Bercy et le millième «gagnant» sera invité à passer une journée au ministère du Budget en compagnie d’un Jean-François Copé en chair et en os, cette fois. A la rentrée, un « add-on », terme consacré pour les extensions de jeux vidéos existants, proposera aux joueurs de simuler la discussion et le vote du budget au Parlement. La conception de ce jeu a coûté 100 000 euros pour trois mois de travail. "Un dizième des coûts d'impression des documents officiels" précise-t-on au ministère. L’histoire ne dit pas quel score a atteint le ministre réel.

    Par Le figaro

  • #2
    éh c'est une très bonne idée çà

    « Ce jeu n’a pas la prétention d’être un simulateur mais bien un premier pas pour comprendre et appréhender la complexité de la gestion des finances publiques »,
    Tellement de politiciens en rêvait .
    Le numérique l'a fait .

    Je vais l'essayer

    Merci Morjane .

    Commentaire


    • #3
      Ouais Bon

      Il faut pas s'attendre à se que se soit la play-station

      J'ai préferé quitté mes fonctions


      Enfin j'ai eut tout bon à la première serie de question .
      La deuxième je vous raconte pas .

      Merci encore Morjane .

      Commentaire

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