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Dupont-Aignan prône l'«euro- franc» et la planche à billet

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  • Dupont-Aignan prône l'«euro- franc» et la planche à billet

    Nicolas Dupont-Aignan, candidat souverainiste à la présidence de la République, prévoit de sortir de l'euro et de financer 500 milliards d'investissements publics via la Banque de France.

    Nicolas Dupont-Aignan n'y va pas par quatre chemins. «Les dirigeants européens sont des criminels économiques» qui sont en train de précipiter le peuple grec dans «un chaos le plus total», a-t-il affirmé mercredi, lors de la présentation de ses 37 propositions pour la présidentielle de 2012. Avant d'ajouter que la Grèce est condamnée à sortir de la zone euro comme l'Espagne et le Portugal. «L'euro est mort et les politiques de récession cumulatives ne peuvent mener qu'au désastre».

    Partant de ce constat, le candidat souverainiste entend «réorienter l'Europe sur des bases saines». Comment? En extirpant la France de la monnaie unique au plus vite «pour passer à l'euro-franc». Ainsi espère-t-il procurer «plus de souplesse» à l'économie française et permettre de «rétablir la compétitivité de nos entreprises en n'étant plus aligné sur un euro allemand». Et pour cause, «le problème de la France n'est pas budgétaire, mais commercial», insiste-t-il. Restaurer la balance commerciale passe par une dévaluation de 15 à 20% de l'euro-franc par rapport à l'euro mark.

    Sur le plan national, «le cœur de son programme économique», c'est le financement des investissements publics par la Banque de France à des taux de 0%. Près de 500 milliards d'euros devront ainsi être monétisés sur cinq ans, afin de réduire les charges de la dette. «Au terme de ce programme exceptionnel, il n'y aura plus 49 milliards d'intérêts à payer, mais 30», soit environ 19 milliards de recettes supplémentaires destinées à financer des «investissements d'avenir».

    «Protectionnisme intelligent»
    Revers de la médaille, cette planche à billet générerait, selon lui, 3% d'inflation par an en 2013 avant de se replier à 2% ensuite, au motif qu'il n'y aura pas de création monétaire privée. Priorité sera également donnée à l'investissement massif dans la recherche et l'éducation. «La mondialisation, c'est la rivalité pour conquérir les grandes innovations de demain», a-t-il expliqué. Grâce à toutes ces mesures, le candidat n'envisage rien de moins que de relocaliser un million d'emplois en France.

    Nicolas Dupont-Aignan a également prôné l'instauration d'un «protectionnisme intelligent» en taxant des produits qui ne respecteraient pas certaines bases sociales et environnementales, tout en souhaitant diviser par deux l'impôt pour les sociétés qui réinvestissent leurs bénéfices sur le sol français.

    Enfin, il s'en est pris vivement à la finance, «ce secteur fou en train de ruiner l'Europe», et a plaidé pour la mise au pas de la spéculation, grâce notamment à l'instauration de la taxe Tobin qui devrait rapporter «21 milliards en années pleines».

    «Sarkozy, Bayrou ou Hollande proposent tous des programmes suicidaires pour l'Europe». Quant à Marine Le Pen, elle «distribue du pouvoir d'achat par magie». En d'autres termes, le «seul vrai candidat antisystème», c'est lui. Confiant, Nicolas Dupont-Aignan confie d'ailleurs qu'en termes de signatures, il est «tout près du but».

    source: lefigaro.fr

  • #2
    mais les dettes souveraines, c'est la planche à billet privée! la planche à billet, c'est quand l'Etat s'endette vis-à-vis de sa propre banque centrale. quand les Etats s'endettent auprès d'agents économiques privés (banques, investisseurs etc...) par l'intermédiaire du marché: c'est aussi la planche à billet. mais en pire...

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    • #3
      Ah quoi Neutrino?

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      • #4
        pardon. les empreints levés sur les marchés, c'est faire fonctionner la planche à billet de façon indirecte... oui, c'est pareil...

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        • #5
          Les empreints?

          Je n'arrive toujours pas à comprendre.
          La planche à billet (Quantitative Easing) est une chose et l'endettement en est une autre.

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          • #6
            tu as raison. excuse-moi, j'ai confondu.

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