Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Mr le ministre,sortez le nez de vos dossiers!

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Mr le ministre,sortez le nez de vos dossiers!

    oudiaf (USTO) est une honte
    No comment !
    C’est une véritable humiliation et une réelle souffrance auxquels sont confrontés des milliers d’étudiants de l’Université des Sciences et de la Technologie Mohamed Boudiaf. Cette situation a trait à l’état des sanitaires de ce haut lieu du savoir, censé préparer les élites de demain.
    En effet, nos futurs ingénieurs, licenciés, masters et docteurs sont privés de toilettes, d’une part parce que détériorées et d’autre part parce la trentaine de commodités recensée est fermée, depuis presque un an. Plus grave, certains étudiants n’ont pas d’autres choix que de forcer les portes fermées pour satisfaire un besoin pressant, aggravant la situation extrêmement sale et repoussante des cuvettes qui sont pleines d’excréments.
    Selon des étudiants qui ont rendu visite à la Rédaction, la situation est plus que préoccupante. M. dira: «Nous avons beau réclamer, le rectorat fait la sourde oreille. Un jour, nous étions tout un groupe à avoir décidé d’une action singulière pour contraindre les responsables à nous accorder un peu d’attention. Nous voulions nous regrouper devant la Tour et faire nos besoins, comme le font les animaux, parce que c’est ainsi que nous percevons l’attitude de nos responsables. C’est parce que nous ne voulions pas choquer les filles que nous avons renoncé à notre projet». Notre interlocuteurs dira aussi: «Nous avons craint que certains esprits malveillants exploitent notre manière de protester, raison pour laquelle nous avons préféré nous adresser à L’Echo d’Oran qui est réellement un journal citoyen». Guidés par nos visiteurs, nous avons fait le tour, avant-hier, de certaines toilettes. Le constat est effarant.
    Des sièges cassés, des lavabos démontés et brisés, des pissotières à terre et des cuvettes bouchées. Des excréments partout. Nous nous sommes interrogés si cet établissement préparait des élites et des universitaires qui formeront et éduqueront d’autres générations ou s’il s’agissait de terrains vagues, car même les pires vespasiennes en ville sont mieux entretenues. Ravis de nous monter tout l’intérêt que leur accordent les responsables, et en colère, à la fois, parce que dévalorisés, nos interlocuteurs diront: «Si les responsables utilisaient les mêmes sanitaires que nous, ils les auraient réparés le jour même où une cuvette est cassée et quand des toilettes sont bouchées, elles sont réparées, séance tenante, mais comme ces messieurs-dames ont des privilèges et ont des lieux privés, nous pouvons nous cogner la tête contre les murs, ça leur est égal. Pourquoi» ? Nos interlocuteurs dénoncent la dévalorisation et de leur statut d’étudiant et celle du futur cadre qu’ils postulent, «à moins qu’ils nous voient comme des exclus du système scolaire, car nous sommes des chômeurs en puissance».
    Ils ont évoqué le système de toilettes payantes quand ils devaient payer entre 2 et 5 dinars pour se soulager. «Au moins, nous pouvions avant faire nos besoins et les WC étaient plus ou moins propres». Ils nous expliqueront que des filles, dans une situation extrême, ont été obligées de solliciter un camarade véhiculé pour trouver l’endroit recherché, tandis que les garçons trouvent le premier endroit discret pour se vidanger. A ce propos, il importe de savoir que lors de la grève qu’avaient lancée les étudiants, juste après la rentrée, la question des sanitaires avait été soulevée.
    Le spectacle que nous avons constaté nous a renseignés sur l’intérêt accordé à ce point. Un autre étudiant, qui venait de nous rejoindre, a mis en cause des individus malintentionnés qui ne sont pas habitués aux toilettes. «Parce que tu appelles «ça» des toilettes ? Des saletés plutôt» ! La Direction a le devoir et l’obligation de remédier à la situation. Nous n’avons pas à être punis collectivement! Pour quelle raison devons-nous en payer le prix» ? En attendant, les odeurs putrides et nauséabondes d’urine continuent de polluer l’environnement et les eaux qui s’accumulent dans ces lieux, finiront par se déverser dehors. «Des conférences se tiennent souvent dans cette université et c’est terriblement gênant pour les conférenciers venus d’autres régions du pays, ou bien d’Europe», dira M.
    Comment expliquer que l’université fasse endurer un tel supplice à de futurs responsables? Comment expliquer qu’Oran, deuxième ville du pays et qui aspire au rang de métropole de la Méditerranée et dont les étudiants sont candidats au programme Erasmus, puisse en être arrivée à cette situation ? Il va de soi qu’une société contemporaine pose comme intégrées les pratiques d’hygiène élémentaire, pourtant ces règles ne sont pas toujours observées. Les étudiants confrontés à cette situation, sont peinés de voir jusqu’à quel point l’université s’est dégradée et les méprise. A notre tour, nous avons eu honte de demander à être reçus par Mme la Rectrice pour parler de «ça». Nous avons préféré nous limiter au constat.




    VOICI CE A QUOI DOIVENT S'ATTAQUER LES ELUS DIGNES DE CE NOM.

    QUAND AU MINISTRE DE TUTELLE JE L'INVITE A SORTIR LE NEZ DE SES

    DOSSIERS ET VENIR SENTIR (SI J'OSE DIRE ) LA REALITE VRAI.

    S'INSPIRER DE HAROUN EL RACHID(CECI EST VALABLE POUR TOUS LES

    SECTEURS) QUI POUR AVOIR UNE PERCEPTION JUSTE DE CE QUI SE PASSAIT

    DANS SON ROYAUME ,FAISAIT DES VISITES, DEGUISE ,POUR PASSER

    INCOGNITO ET PRENDRE LA MESURE DES PROBLEMES.

    ET DONC NE PAS SE CONTENTER DE SE GARGARISER DE STATISTIQUES ,QUI

    POUR LE COUP PERDENT TOUT LEUR SENS.
    Dernière modification par prenpalatete, 16 février 2012, 12h46.

  • #2
    au :

    pour maintenir en esclavage un peuple il faut rationner l'entrée du tube

    voilà maintenant :

    il convient d'en compliquer la vidange

    Commentaire

    Chargement...
    X