Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Feu vert à l'accord commercial agricole UE-Maroc

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Feu vert à l'accord commercial agricole UE-Maroc

    Le Parlement européen a adopté, jeudi à Strasbourg, l'accord de libre-échange entre le Maroc et l'Union européenne dans le domaine agricole.

    Cet accord comporte des mesures de libéralisation réciproques en matière de produits agricoles et de produits de la pêche qui permettront notamment d'augmenter les volumes des exportations marocaines de fruits et légumes sur le marché européen et de baisser les droits de douanes appliqués à l'entrée de ces produits de part et d'autre.

    L'accord prévoit une libéralisation avec effet immédiat de 55% des droits de douane sur les produits agricoles et les produits de la pêche de l'Union (contre 33% actuellement) et de 70% des droits de douanes sur les produits agricoles et les produits de la pêche du Maroc sur une période de dix ans (contre 1% actuellement).

    MAP
    Dernière modification par alino01, 16 février 2012, 14h23. Motif: modification de titre

  • #2
    bonne nouvelle

    Commentaire


    • #3
      Bové n'a rien pu faire sur ce coup on dirait....pourtant il a pas démérité,il a couru dans tout les sens pour que l'accord soit rejeté.

      Commentaire


      • #4
        Subhana llah un projet de pêche refusé (quelques millions d'euros) contre un projet agricole accepté (quelques milliards d'euros ), qui dit mieux

        Commentaire


        • #5
          enfin qu'on je dit refusé ça voulait dire renégocié

          Commentaire


          • #6
            le maroc va pouvoir renégocier sont accord de pêche !

            Commentaire


            • #7
              De quelle bonne nouvelle dont vous parlez les gars ???? Vous savez pas peut être que l'agriculteur marocain va beaucoup perdre dans l'avenir ....??

              Les produits de l'ue vont entrer au pays et concurencer les pauvres agriculteurs marocains deja affaibli par les aléas climatiques qui resultent un benefice peu ou quasi inexistant ..., cet accord c'est le coup de grace !!!!

              Sachant que 50% de la population marocaine vit dans le monde rurale ! Et une grande parti de ce taux vit sur l'agriculture

              Et nos incompétents politicien applaudissent cet accord sans même reflichir sur les inconvenions

              On ne doit pas suivre sans reflechire il faut savoir sauto critiquer quand même

              Et puis ils n'ont même pas précisé les mesures de protections de l'agriculteur marocain ni même les produits a proteger !

              Tous se sont rejouis sur les info dans les tv et setout

              Pauvre de nous !!!
              Dernière modification par BMW, 16 février 2012, 16h54.

              Commentaire


              • #8
                Le pire c'est qu'on a même pas demander l'avis des gens concerner a savoir les agriculteurs marocain contrairement a ce qui se passe en UE

                La decision a été prise a la chancellerie et appliquer point . Et tout ça pour des raisons plutôt politiques ! beaucoup plus politiques que economique comme l'a confirmé Mr othmani dans les info 2m ! Domage .....

                Commentaire


                • #9
                  Arguments des uns et des autres

                  Ceux qui sont contre

                  Le Parlement doit-il ou non voter en faveur de l'accord agricole UE-Maroc ?


                  José Bové : Le Parlement doit se prononcer contre ce nouvel accord de libéralisation qui aura des répercussions désastreuses pour l'agriculture familiale. Des petites exploitations qui représentent 20 % de la population active au Maroc, comme dans les pays du sud de l'Union européenne, en particulier en Espagne et en France. Cet accord agricole va réduire durablement la capacité du Maroc à renforcer son autonomie alimentaire. Il place les consommateurs dans une situation périlleuse, face à la spéculation de produits agricoles sur les marchés mondiaux.

                  A qui va profiter cet accord ?

                  José Bové : Contrairement à la volonté de venir en aide aux agriculteurs marocains, l'accord augmentera les exportations de l'UE de 50 % et celles du Maroc de 15 %. Au niveau des secteurs bénéficiaires, les choses sont tout aussi tranchées. Ce sont les entreprises européennes qui exportent des céréales ou de la poudre de lait qui attendent la signature de cet accord. Les multinationales de l'agro-alimentaire seront également bénéficiaires. Du côté marocain, quelques sociétés qui produisent des fruits et légumes pour l'export verront leurs ventes augmenter. Les bénéficiaires sont donc une poignée de grandes entreprises des deux côtés de la Méditerranée, aux dépens de l'agriculture familiale.
                  Ceux qui sont pour

                  Le Parlement doit-il ou non voter en faveur de l'accord agricole UE-Maroc ?

                  Cristiana Muscardini : Cet accord représente une chance pour l'Europe d'encourager le développement de la zone Euromed et de pays comme le Maroc, qui a dernièrement entrepris de larges réformes démocratiques. C'est une porte ouverte à l'égard des Etats voisins qui ont traversé les turbulences du Printemps arabe. En approuvant ce texte, le Parlement va stimuler les réformes économiques nécessaires à la création d'une zone de libre-échange plus sûre et juste en Méditerranée.

                  A qui va profiter cet accord ?

                  Cristiana Muscardini : Au Maroc, en incitant au développement de son secteur agricole par des exportations et importations européennes mais aussi à l'UE qui va ouvrir ses marchés à la région méditerranéenne. Affectée par les révolutions arabes, celle-ci a besoin d'investissements et de soutien financier pour consolider la démocratie. Les agriculteurs européens seront également bénéficiaires : ils pourront échanger et exporter leurs produits dans la zone Euromed. Des clauses de sauvegarde permettront de donner des garanties financières en cas de marchés surchargés.

                  Commentaire


                  • #10
                    Le pire c'est qu'on a même pas demander l'avis des gens concerner a savoir les agriculteurs marocain contrairement a ce qui se passe en UE
                    Le Parlement européen a voté contre l'avis des agriculteurs européens (surtout espagnols)...qu'est ce que tu proposes, un referendum sur un accord agricole? soyons sérieux stp BMW.

                    Commentaire


                    • #11
                      Mr BMW ,
                      Dans le fond en utilisant des chiffres je suis bien d'accord avec toi car l'accord permet de lever 55 % des droits de douanes sur les produits agricoles du Maroc contre 33 % actuellement et 70 % des droits de douanes des produits agricoles et de la pêche de l'Union européenne contre 1 % actuellement, sur une période de 10 ans.

                      Mais perso je pense que même avec ces pourcentages je ne vois pas comment les produits européens pourront venir bousculer les produits locaux en tout cas pas dans le domaine agricole...et si je me trompe dans mon raisonnement , il y aura forcément dans le texte de protocole on trouvera bien un moyen qui régulera le marché des deux cotés car je ne pense pas que le Maroc est assez naïf pour subir lui seul les conséquences d'un tel accord.

                      Commentaire


                      • #12
                        Quelques éléments

                        EXPOSÉ DES MOTIFS

                        Dans le cadre du processus de Barcelone, mis en place en 1995, l'Union européenne a conclu des accords d'association avec une douzaine de pays au sud du bassin méditerranéen, dans le but de renforcer le dialogue et la coopération en vue d'établir une zone de paix, de sécurité et de prospérité.

                        Postérieurement, l'objectif de créer une zone de libre-échange a pris le devant, en commençant par la libéralisation des échanges agricoles. En 2005, conformément à la feuille de route de Rabat, le Conseil européen a alors autorisé la Commission à mener des négociations avec plusieurs pays du pourtour méditerranéen en vue d'établir les conditions de la libéralisation des échanges de produits agricoles et de produits de la pêche. Le Royaume du Maroc figurait dans la liste des pays concernés.


                        L'accord d'association entre l'Union européenne et le Maroc est entré en vigueur en 2000. En décembre 2010, le Conseil de l'Union européenne a signé le document qui permettrait de mettre en place, une fois ratifié par le Parlement européen, une seconde phase de libéralisation des échanges entre l'Union européenne et le Royaume du Maroc en matière de produits agricoles et de pêche.


                        Au vu des événements survenus au cours du printemps 2011 en Tunisie, en Égypte, en Lybie et en Syrie, le rapporteur constate que les accords de libéralisation mis en place à ce jour n'ont pas atteint les objectifs affichés et s'interroge sur la pertinence de poursuivre une politique qui privilégie les intérêts économiques d'acteurs influents sans évaluer les répercussions sociales pour les populations concernées et les dégâts environnementaux constatés.


                        En ce qui concerne l'agriculture et la pêche, cette nouvelle entente privilégie de part et d'autre le renforcement d'une agriculture industrielle, fortement capitalisée aux dépens de l'agriculture familiale et paysanne. L'augmentation des quotas à taux réduits pour une gamme importante de légumes (tomates, aubergines, courgettes, ail, concombres) et fruits (oranges, clémentines, melons, fraises) placera les producteurs européens dans une situation de concurrence difficilement soutenable sans pour autant conforter un développement agricole équilibré au Maroc.


                        Le facteur principal entrant dans la composition du prix des fruits et légumes est le coût de la main-d'œuvre. Les salaires perçus par les ouvriers agricoles au Maroc sont de l'ordre de 5 euros par jour. La faiblesse des ces rémunérations découle du fait que les ouvriers agricoles n'ont pas, selon le code du travail marocain, la possibilité de se syndiquer et donc d'engager des négociations collectives.

                        Elle s'explique également par la persistance du travail des enfants.

                        L'UNICEF
                        rapporte qu'au Maroc, plus d'un million et demi d'enfants en âge d'être scolarisés sont privés de leurs droits à l’éducation et souligne que la plupart des enfants non scolarisés sont menacés d'exploitation économique, à travers les tâches qui leurs sont confiées dans l'artisanat, dans l'agriculture, dans des conditions qui ne sont pas toujours satisfaisantes pour leur santé et pour leur équilibre psychologique.


                        La reconnaissance et le respect des droits syndicaux ainsi que la mise en œuvre d'une politique volontariste pour lutter contre le travail des enfants comptent parmi les préalables indispensables à la ratification d'un accord commercial avec le Maroc.


                        La fiabilisation du système des prix d'entrée des fruits et des légumes pose problème. De nombreuses organisations de producteurs considèrent très préoccupant pour ce secteur le contournement du système des prix d'entrée à l'importation, en particulier pour la tomate fraîche. Ce dysfonctionnement permet aux opérateurs, par un recours abusif aux dispositions actuelles de la valeur en douane, de minorer le paiement des droits d'importation sur les fruits et légumes. La FEPEX (Fédération espagnole des producteurs et exportateurs de fruits et légumes) a d'ailleurs saisi la commission PETI du Parlement européen sur ce point.


                        Il faut avant toute nouvelle phase d'ouverture des marchés à des quotas supplémentaires rendre efficace la protection tarifaire et assurer le contrôle des valeurs importées.


                        Les quotas d'exportation
                        sont gérés au Maroc par une structure nationale EACCE (Établissement autonome de contrôle et de coordination des exportations, créé en 1986) qui privilégie les grands groupes exportateurs à capitaux mixtes (Maroc-France pour l'essentiel). Concernant la tomate, 70 % des exportations de tomates marocaines sont effectuées par trois groupes. L'agriculture familiale marocaine ne bénéficiera donc qu'à la marge de cet accord.


                        Le Plan vert du Maroc vise à favoriser le développement d'une agriculture d'exportation en attirant les investisseurs étrangers. Les meilleures terres irriguées sont mises à leur disposition. De nombreuses personnalités et chercheurs marocains dénoncent l'insuffisance des moyens offerts à l'agriculture familiale et vivrière.


                        L'exemple le plus significatif est rapporté dans l'étude réalisée par "Invest in MED" pour l'instrument européen de voisinage et de partenariat (IEVP), financé par l'Union européenne (étude n° 14 / avril 2010 - page 83). La validité des informations contenues dans cette étude peut difficilement être mise en doute. Il s'agit de l'investissement réalisé par le fonds financier TIRIS EURO ARAB (TEA) d'Abu Dhabi, qui s'est vu concéder une superficie de 700 000 hectares à proximité de la ville de Guelmin, dans le sud du Maroc, pour développer des plantations d'agrumes, d'oliviers et du maraichage. Le développement d'un projet de ce type montre que la perspective d'un accord de libre-échange a incité des acteurs financiers à anticiper et à se positionner aux portes de l'Union.


                        Sur le plan environnemental, le bilan est aussi négatif et remet en question le principe de l'Union européenne de protéger l'environnement et réduire au minimum le risque de changement climatique. Selon une étude comparative réalisée par l'INRA (Institut national de la recherche agronomique), 100 litres d'eau sont nécessaires à la production d'un kilo de tomates au Maroc contre seulement 10 en France.
                        L'exportation de 250 000 tonnes de tomates équivaut à l'exportation de 25 millions de m3 d'eau. Selon l'étude réalisée par l'Université Humboldt de Berlin, dans la région du Sous où la production de tomates est concentrée, la nappe phréatique, suite à des années successives de déficit de pluviosité, baisse entre 1 et 2 mètres par an. Le déficit annuel est estimé à 260 millions de m3. L'exportation des tomates représente donc près de 10 % de ce déficit. La mobilisation de cette ressource qui se raréfie se fait aux dépens des productions vivrières locales.

                        Des exploitations agro-industrielles se sont installées depuis 2006 dans la périphérie de Dakhla (Sahara occidental) et puisent l'eau des nappes phréatiques côtières. Une surexploitation de ces réserves entraînera à terme une salinisation de l'eau douce, mettant en péril l'approvisionnement des populations locales.


                        Les impacts sociaux, environnementaux et économiques de cet accord n'ont, à ce jour, toujours pas été évalués par la Commission européenne, qui s'est concentrée sur les questions tarifaires. Une étude approfondie est nécessaire pour que le Parlement puisse se prononcer en toute connaissance de cause.

                        La signature d'accords de libre-échange par l'Union européenne a une incidence mécanique directe sur les ressources propres du budget communautaire, suite à la disparition de revenus douaniers. Le rapporteur regrette que la Commission européenne n'ait fourni que de vagues estimations sur ce point. Le rapporteur souhaite que la Commission produise rapidement une étude et propose des solutions pour garantir l'intégrité du budget de l'Union européenne.

                        A plusieurs reprises au cours des derniers mois, le rapporteur a soulevé la question de la portée territoriale de l'accord entre l'Union européenne et le Maroc. Plusieurs états, parmi lesquels les Etats-Unis, ont signé des accords de libre-échange avec le Royaume du Maroc en excluant expressément le Sahara occidental. Ces dispositions ont été prises pour ne pas influer sur le résultat des négociations internationales menées sous l'égide des Nations unies en vue de trouver un règlement pacifique entre les différentes parties. En présence d'appréciations divergentes de la part de la Commission européenne et du service juridique du Parlement sur cette question, le rapporteur considère qu'il n'est pas en mesure de garantir que cet accord de libre-échange soit en conformité avec les traités internationaux qui engagent l'Union européenne et l'ensemble de ses États membres.


                        Afin de respecter l'article 52 du règlement du Parlement européen, le rapporteur est tenu de vous informer que la recommandation de la commission du commerce international est d'approuver l'accord entre l'Union européenne et le Maroc, contrairement à l'avis adopté par la commission de l'agriculture et du développement rural et à mes arguments tel que décrits dans cet exposé des motifs.
                        Dernière modification par jawzia, 16 février 2012, 17h43.

                        Commentaire


                        • #13
                          Rodmaroc, je ne propose rien je dit tout simplement que cet accord na pas prit en consideration l'effet negative qui suivra cet accord en negligeant complétement les droits des agriculteurs marocains qui se veront bouffer par les europeens

                          Le maroc va être submerger de produits agricoles EU !


                          Storm,

                          Le probleme comme jai dit plus haut c'est le caractaire politique qui fait cet accord ! Comme a dit le ministre Mr othmani , c'est beaucoup plus politique que économique ....comme on dit chez nous : Fham alfahm !

                          Oui pour un tel accord avec l'UE on est pas contre !! mais il faut qu'il ait des mesures qui protegerait les produits et les producteurs marocains chose qui a été ignorer par nos incomptents responsable tout ça parceque ça venait d'en haut ....
                          Dernière modification par BMW, 16 février 2012, 17h52.

                          Commentaire


                          • #14
                            Seul Quelques agriculteurs marocains qui exportent vont pouvoir beneficier d'un tel accord (et encore....)

                            Le reste (majorité) , regarde et suit incappable de faire quelque chose

                            Commentaire


                            • #15
                              tout à fait d'accord avec toi sur le fait qu'il créera un déséquilibre entre les "riches" et les "pauvres " (maudite soit la mondialisation).
                              Mais il est intéressant de souligner que c'est pour la première fois qu'un pays de la rive sud de la méditerranée est désigné comme étant un concurrent dans un domaine pour les pays membre de l'UE, pourtant on représente aucun danger à leurs productions, car en effet sur tout le marché UE on aura que 2% des parts....
                              Mais bon pour moi rien que le fait d'inquiéter les européens dans leur positions protectionnistes me rend fier de mon pays...

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X