PARIS, 16 février (Reuters) - Paris et Londres annonceront vendredi le lancement de la prochaine génération d'avion de combat européen dans le cadre de l'accord de coopération dans la défense conclu fin 2010 entre les deux pays, a-t-on appris jeudi de sources proches du dossier, confirmant une information du quotidien Les Echos.
Ce projet, qui porterait sur le développement d'un drone de combat - autrement dit un avion de combat sans pilote - devrait être symboliquement lancé par Nicolas Sarkozy PA> et britannique BAE Systems.
Ce projet, qui doit aboutir vers 2020 à la construction d'un prototype de drone armé furtifet le Premier ministre David Cameron lors du sommet franco-britannique organisé à Paris.
Dans une lettre d'intention commune, ils devraient, selon Les Echos, confier ce projet à un duo formé des constructeurs aéronautiques français Dassault Aviation <AVMD., sera doté de quelques dizaines de millions d'euros au départ, précise le quotidien.
"C'est dans le vrai", a dit l'une des sources.
"Cela dit, certaines choses ne sont pas encore stabilisées et cet article s'appuie sur des informations qui ne sont pas toutes exactes, donc il faut rester prudent", a souligné de son côté la deuxième source.
L'Elysée n'était pas immédiatement disponible pour commenter, tandis que Dassault Aviation et EADS n'ont pas souhaité commenter ces informations.
Cette décision serait annoncée alors que le ministère de la Défense français continue ses discussions, entamées l'été dernier, avec Dassault Aviation en vue de la fourniture d'un nouveau système de drones moins sophistiqués à l'armée française à partir de 2014, éloignant le spectre d'un achat de drones américains.
Cette commande intermédiaire, si elle est confirmée, placera le tandem formé par le groupe français et BAE en position de force pour la nouvelle génération de drones à l'horizon 2020, face au Talarion proposé par EADS.
La position de Dassault dans le paysage de l'aéronautique militaire européen a été confortée récemment par les perspectives de vente à l'exportation de son avion de combat Rafale. L'Inde a ouvert fin janvier de négociations exclusives avec le groupe français, au détriment du consortium Eurofighter composé d'EADS, BAE Systems et Finmeccanica .
Le Brésil, les Emirats arabes unis et la Suisse sont également des clients potentiels pour le Rafale. (Voir
)
Paris et Londres ont en revanche cessé de discuter sur une coopération dans le domaine des sous-marins nucléaires, envisagée dans le passé.
(Avec Estelle Shirbon et Emmanuel Jarry, édité par Jean-Michel Bélot)
Ce projet, qui porterait sur le développement d'un drone de combat - autrement dit un avion de combat sans pilote - devrait être symboliquement lancé par Nicolas Sarkozy PA> et britannique BAE Systems.
Ce projet, qui doit aboutir vers 2020 à la construction d'un prototype de drone armé furtifet le Premier ministre David Cameron lors du sommet franco-britannique organisé à Paris.
Dans une lettre d'intention commune, ils devraient, selon Les Echos, confier ce projet à un duo formé des constructeurs aéronautiques français Dassault Aviation <AVMD., sera doté de quelques dizaines de millions d'euros au départ, précise le quotidien.
"C'est dans le vrai", a dit l'une des sources.
"Cela dit, certaines choses ne sont pas encore stabilisées et cet article s'appuie sur des informations qui ne sont pas toutes exactes, donc il faut rester prudent", a souligné de son côté la deuxième source.
L'Elysée n'était pas immédiatement disponible pour commenter, tandis que Dassault Aviation et EADS n'ont pas souhaité commenter ces informations.
Cette décision serait annoncée alors que le ministère de la Défense français continue ses discussions, entamées l'été dernier, avec Dassault Aviation en vue de la fourniture d'un nouveau système de drones moins sophistiqués à l'armée française à partir de 2014, éloignant le spectre d'un achat de drones américains.
Cette commande intermédiaire, si elle est confirmée, placera le tandem formé par le groupe français et BAE en position de force pour la nouvelle génération de drones à l'horizon 2020, face au Talarion proposé par EADS.
La position de Dassault dans le paysage de l'aéronautique militaire européen a été confortée récemment par les perspectives de vente à l'exportation de son avion de combat Rafale. L'Inde a ouvert fin janvier de négociations exclusives avec le groupe français, au détriment du consortium Eurofighter composé d'EADS, BAE Systems et Finmeccanica .
Le Brésil, les Emirats arabes unis et la Suisse sont également des clients potentiels pour le Rafale. (Voir
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Paris et Londres ont en revanche cessé de discuter sur une coopération dans le domaine des sous-marins nucléaires, envisagée dans le passé.
(Avec Estelle Shirbon et Emmanuel Jarry, édité par Jean-Michel Bélot)
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