Fortement touché par la récession qui sévit en Europe, le nouveau gouvernement espagnol cherche à Alger des débouchés pour ses entreprises. Des mesures seront prises pour faciliter l’entrée des biens et services espagnols sur le marché algérien, ont indiqué les ministres des Affaires étrangères des deux pays. En contrepartie, l’Espagne offrira son expérience dans les domaines du tourisme et des énergies renouvelables.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Garcia Margallo, et son collègue chargé de l'Industrie, de l'Energie et du Tourisme, José Manuel Soria Lopez, sont depuis hier mardi à Alger, dans le cadre d’une visite de travail de deux jours. Les Espagnols n’ont pas demandé une contribution financière à la partie algérienne pour traverser la crise, a affirmé le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci, lors d’une conférence qu’il a animée conjointement avec son homologue espagnol. « Le problème n’a pas été posé en ces termes (apport financier, Ndlr) » mais les deux parties se sont mises d’accord pour renforcer la « détente économique » en Espagne, explique Medelci.
Il a précisé que l’Algérie a « tout à gagner » dans cette approche de coopération à deux objectifs dont le premier portera sur « le développement des exportations des biens et services espagnols vers l’Algérie ». Le second objectif a trait, quant à lui, à la diversification des exportations algériennes (hors hydrocarbures) vers la Péninsule ibérique. Dans l’immédiat, les deux ministres ont convenu d’«appuyer» les opérateurs économiques activant dans les domaines de l’agroalimentaire et de l’industrie pharmaceutique.
Ils ont convenu, aussi, de créer une chambre commune de commerce et d’industrie avant la fin de l’année. Sur le moyen et le long termes, les deux parties prévoient de renforcer leur coopération dans le secteur des énergies renouvelables et celui du tourisme. Deux créneaux où l’Espagne dispose d’une « importante expérience », souligne Medelci.
Margallo évoque le Sahara Occidental
Le chef de la diplomatie espagnole a annoncé, pour sa part, qu’une rencontre de haut niveau aura lieu à Alger, au cours du deuxième semestre 2012. Le sommet verra la participation de des responsables des différents secteurs économiques. Une autre rencontre de haut niveau regroupant les ministres des AE des 5+5 est prévue le mois d’avril prochain.
José Manuel Garcia Margallo a indiqué, par ailleurs, que la position de son pays vis-à-vis de la question du Sahara occidental sera basée sur les conclusions du rapport de l’envoyé spécial de l’ONU, en charge de ce dossier. Selon ce responsable espagnol, le phénomène de l’émigration clandestine a baissé de 20% en 2011, comparativement à 2010. Les gardes-côtes de son pays ont intercepté 1109 harragas, durant l’année passée.
Sur un autre plan, Mourad Medelci a indiqué que l’Algérie œuvre pour trouver une issue à la crise syrienne dans le cadre de Ligue arabe. Il a précisé, toutefois, qu’Alger a émis des réserves concernant les pressions exercées sur le régime d’El Assad : « Il faut faire des pression sur le pouvoir et sur l’opposition pour les amener à aller au dialogue. » Medelci a estimé que « les manifestants qui ont brûlé le drapeau algérien ne représentent pas le peuple syrien mais des factions qui n’ont pas compris la position algérienne ».
MaghrebEmergent
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Garcia Margallo, et son collègue chargé de l'Industrie, de l'Energie et du Tourisme, José Manuel Soria Lopez, sont depuis hier mardi à Alger, dans le cadre d’une visite de travail de deux jours. Les Espagnols n’ont pas demandé une contribution financière à la partie algérienne pour traverser la crise, a affirmé le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci, lors d’une conférence qu’il a animée conjointement avec son homologue espagnol. « Le problème n’a pas été posé en ces termes (apport financier, Ndlr) » mais les deux parties se sont mises d’accord pour renforcer la « détente économique » en Espagne, explique Medelci.
Il a précisé que l’Algérie a « tout à gagner » dans cette approche de coopération à deux objectifs dont le premier portera sur « le développement des exportations des biens et services espagnols vers l’Algérie ». Le second objectif a trait, quant à lui, à la diversification des exportations algériennes (hors hydrocarbures) vers la Péninsule ibérique. Dans l’immédiat, les deux ministres ont convenu d’«appuyer» les opérateurs économiques activant dans les domaines de l’agroalimentaire et de l’industrie pharmaceutique.
Ils ont convenu, aussi, de créer une chambre commune de commerce et d’industrie avant la fin de l’année. Sur le moyen et le long termes, les deux parties prévoient de renforcer leur coopération dans le secteur des énergies renouvelables et celui du tourisme. Deux créneaux où l’Espagne dispose d’une « importante expérience », souligne Medelci.
Margallo évoque le Sahara Occidental
Le chef de la diplomatie espagnole a annoncé, pour sa part, qu’une rencontre de haut niveau aura lieu à Alger, au cours du deuxième semestre 2012. Le sommet verra la participation de des responsables des différents secteurs économiques. Une autre rencontre de haut niveau regroupant les ministres des AE des 5+5 est prévue le mois d’avril prochain.
José Manuel Garcia Margallo a indiqué, par ailleurs, que la position de son pays vis-à-vis de la question du Sahara occidental sera basée sur les conclusions du rapport de l’envoyé spécial de l’ONU, en charge de ce dossier. Selon ce responsable espagnol, le phénomène de l’émigration clandestine a baissé de 20% en 2011, comparativement à 2010. Les gardes-côtes de son pays ont intercepté 1109 harragas, durant l’année passée.
Sur un autre plan, Mourad Medelci a indiqué que l’Algérie œuvre pour trouver une issue à la crise syrienne dans le cadre de Ligue arabe. Il a précisé, toutefois, qu’Alger a émis des réserves concernant les pressions exercées sur le régime d’El Assad : « Il faut faire des pression sur le pouvoir et sur l’opposition pour les amener à aller au dialogue. » Medelci a estimé que « les manifestants qui ont brûlé le drapeau algérien ne représentent pas le peuple syrien mais des factions qui n’ont pas compris la position algérienne ».
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