Le texte, adopté à une large majorité malgré l'opposition de Pékin et Moscou, exige notamment des autorités la fin des attaques contre la population civile. Sur le terrain, la violence n'en finit pas.
• L'ONU condamne la répression
L'Assemblée générale de l'ONU a adopté jeudi à une large majorité, malgré l'opposition de la Chine et de la Russie, une résolution condamnant la répression en Syrie. Le texte a été adopté par 137 voix pour, 12 contre et 17 abstentions. Cuba, l'Iran, le Venezuela et la Corée du Nord notamment ont voté contre le texte. Contrairement au Conseil de sécurité, il n'y a pas de droit de veto à l'Assemblée.
La résolution en question exige du gouvernement syrien qu'il mette fin à ses attaques contre la population civile, soutient les efforts de la Ligue arabe pour assurer une transition démocratique à Damas et recommande la nomination d'un envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie.
Le texte aura une portée essentiellement symbolique, l'Assemblée générale étant un organe consultatif.
• Homs pilonné, Deraa et Hama sous les tirs
Les forces du régime syrien ont continué jeudi de pilonner Homs assiégée et bombardée depuis le 4 février. Les quartiers de Baba Amr, d'al-Inchaat et de Khaldiyeh ont été pilonnés à la roquette. Selon Amnesty International, au moins 377 civils, dont 29 enfants, ont été tués à Homs depuis le 4 février, et des centaines de blessés graves sont bloqués dans la ville et privés de soins adéquats.
Dans une vallée de la province d'Idlib (nord-ouest), les militaires ont aussi commis un «massacre» qui a coûté la vie à 19 personnes, dont 11 d'une même famille élargie, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). «Les forces de sécurité ont commis (ce) massacre au cours d'un assaut sur la vallée de Sahl Errouj», a affirmé Rami Abdel Rahmane, chef de l'OSDH.
À Hama, quatre civils et 10 déserteurs ont été tués dans un pilonnage par les forces du régime de la localité de Kafrnbouda, et quatre soldats ont péri dans l'attaque de leur check-point par des déserteurs, encore selon l'OSDH, ONG basée en Grande-Bretagne.
À Deraa, berceau de la révolte dans le sud du pays, un civil a été tué par des tirs des troupes et trois soldats ont été tués lors d'affrontements avec des déserteurs. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a exprimé jeudi des craintes concernant le sort de dizaines de personnes qui auraient été massacrées la veille cette région et a demandé aux autorités syriennes de faire la lumière sur leur sort. (Le Figaro)
• L'ONU condamne la répression
L'Assemblée générale de l'ONU a adopté jeudi à une large majorité, malgré l'opposition de la Chine et de la Russie, une résolution condamnant la répression en Syrie. Le texte a été adopté par 137 voix pour, 12 contre et 17 abstentions. Cuba, l'Iran, le Venezuela et la Corée du Nord notamment ont voté contre le texte. Contrairement au Conseil de sécurité, il n'y a pas de droit de veto à l'Assemblée.
La résolution en question exige du gouvernement syrien qu'il mette fin à ses attaques contre la population civile, soutient les efforts de la Ligue arabe pour assurer une transition démocratique à Damas et recommande la nomination d'un envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie.
Le texte aura une portée essentiellement symbolique, l'Assemblée générale étant un organe consultatif.
• Homs pilonné, Deraa et Hama sous les tirs
Les forces du régime syrien ont continué jeudi de pilonner Homs assiégée et bombardée depuis le 4 février. Les quartiers de Baba Amr, d'al-Inchaat et de Khaldiyeh ont été pilonnés à la roquette. Selon Amnesty International, au moins 377 civils, dont 29 enfants, ont été tués à Homs depuis le 4 février, et des centaines de blessés graves sont bloqués dans la ville et privés de soins adéquats.
Dans une vallée de la province d'Idlib (nord-ouest), les militaires ont aussi commis un «massacre» qui a coûté la vie à 19 personnes, dont 11 d'une même famille élargie, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). «Les forces de sécurité ont commis (ce) massacre au cours d'un assaut sur la vallée de Sahl Errouj», a affirmé Rami Abdel Rahmane, chef de l'OSDH.
À Hama, quatre civils et 10 déserteurs ont été tués dans un pilonnage par les forces du régime de la localité de Kafrnbouda, et quatre soldats ont péri dans l'attaque de leur check-point par des déserteurs, encore selon l'OSDH, ONG basée en Grande-Bretagne.
À Deraa, berceau de la révolte dans le sud du pays, un civil a été tué par des tirs des troupes et trois soldats ont été tués lors d'affrontements avec des déserteurs. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a exprimé jeudi des craintes concernant le sort de dizaines de personnes qui auraient été massacrées la veille cette région et a demandé aux autorités syriennes de faire la lumière sur leur sort. (Le Figaro)
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