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Soutiens d’outre-mer

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    Après l’Italie, qui a reconnu “la spécificité algérienne” dans l’analyse des évènements du Printemps arabe, l’Espagne se félicite des réformes engagées en Algérie. En attendant que l’Union européenne décide d’envoyer des observateurs pour la surveillance des législatives prévues en mai prochain, Londres a déjà fait savoir qu’il attendait les résultats du processus politique mené depuis le 15 avril 2011.
    En fait, des messages de soutien qui ne signifient pas non plus des satisfecit. Alors que la donne islamiste fait désormais partie du paysage politique dans les pays arabes qui ont connu des changements, dans la plupart des cas brutaux, l’Algérie fera-t-elle exception ?
    À cette question, certains acteurs de la scène politique, pouvoir et opposition, n’osent pas franchir le pas, préférant adopter la position du “wait and see” et voir ce qui sortira des urnes au lendemain du 10 mai prochain. D’autres affirment que les islamistes participent déjà à la gestion au sein du gouvernement et qu’il ne faudrait pas s’attendre à un score important à l’issue du scrutin législatif, d’autant que la mouvance fondamentaliste est frappée par de multiples dissensions et qu’elle n’a pas en Algérie de leader charismatique pouvant faire consensus et créer, par conséquent, la surprise.
    Pour les partis démocrates, l’on assiste à une sorte de redéploiement et d’adaptation du discours en fonction des attentes de la base. Si certains ont d’ores et déjà décidé de boycotter la prochaine consultation électorale, considérant que les conditions de transparence et de crédibilité n’existent pas encore, d’autres semblent vouloir convaincre leurs militants que le temps de la chaise vide est révolu et qu’il est nécessaire, voire vital de participer au jeu politique.
    Reste le camp des abstentionnistes qui semble être majoritaire. Après la leçon de 2007 où plus de 64% d’électeurs ont choisi de ne pas se déplacer aux urnes, l’équation s’avère difficile et le pouvoir a réellement du pain sur la planche pour convaincre les Algériens d’aller voter. Et à moins de trois mois de l’échéance, les jeux sont-ils faits ? Qui sortira vainqueur ? Les partis traditionnels auront-ils toujours la cote ? Les nouvelles formations glaneront-elles des sièges dans la future APN ?

    Liberté
    la curiosité est un vilain défaut.
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