le sport est censé être un vecteur de paix et d'amitié entre les peuples,pas un moyen pour enngraisser les parrains de zurich
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La Coupe du monde a déjà commencé pour Sepp Blatter, le tout-puissant patron de la Fifa. Et plutôt mal si l'on en croit les allégations du journaliste anglais Andrew Jennings, dans son ouvrage Carton rouge! Les dessous troublants de la Fifa. Un titre suffisamment explicite qui en dit long sur les dérives financières constatées au sein même de l'institution internationale sous la présidence du Suisse. Entre corruption et détournements de fonds, la Fifa en prend pour son grade. Et tente de faire interdire l'ouvrage.
"La Fifa rejette les reproches formulés dans l'ouvrage. Etant donné que le livre contient de nombreuses allégations fausses et portant atteinte à des personnes morale et physiques, la FIFA a déjà exigé (...) que l'ouvrage soit interdit de publication et de distribution. Le tribunal cantonal de Zurich a approuvé la demande." Voilà, à l'heure actuelle, la seule riposte de la Fédération internationale de football au livre explosif du journaliste anglais Andrew Jenkins, Foul, à paraître jeudi en France sous le titre: Carton rouge! Les dessous troublants de la Fifa. Autant dire une peccadille au regard de l'avalanche d'accusations formulées par le Britannique tout au long des presque 500 pages de son ouvrage.
Elu à la tête de la Fifa en 1998, de manière peu claire selon l'auteur, Sepp Blatter, réélu en 2002 et qui briguera un nouveau mandat en 2007, aurait ainsi instauré depuis huit ans un système de gestion pour le moins opaque, voire carrément illégal au sein même de la Fifa. Par le biais d'International Sports and Leisure (ISL), société créée par l'ex-patron d'Adidas, Horst Dassler, décédé depuis, le Suisse et ses amis haut placés auraient détourné d'importantes sommes destinées aux caisses de la Fifa. Sommes qui se seraient immédiatement retrouvées sur un compte secret d'une banque de la discrète bourgade romande de Sarnen pour être redistribué aux uns et aux autres en toute impunité.
2,3 milliards de dollars évaporés
Et comme ISL, tombé en faillite et liquidé en 2001, a été toutefois chargée de gérer le sponsoring et les droits télé des Coupes du monde organisées par la Fifa, les montants encaissés par cette société écran donnent le vertige. Selon Jenkins, pas moins de... 2,3 milliards de dollars, correspondants aux droits télé des Coupe du monde 2002 et 2006, ne seraient jamais parvenus sur le compte de la Fifa mais seraient restés bloqués à Sarnen. Une instruction, menée par un juge du canton de Zug, se trouve actuellement en cours. Des perquisitions dans les bureaux de la Fifa ont même eu lieu. Le jugement est attendu dans les prochains mois. Il pourrait faire exploser le système Blatter.
En attendant, le Docteur, au train de vie digne d'un chef d'Etat, gère l'organisation d'une main de fer. Une organisation tentaculaire, qui chapote pas moins de 207 fédérations nationales et qui ne souffre d'aucun contre-pouvoir. Une véritable autocratie dont Blatter et ses amis semblent avoir soigneusement verrouillé les différents leviers démocratiques et repoussé toute opposition. Pourtant en ballottage favorable en 2002, Issa Hayatou, le président de la confédération africaine, qui se présentait comme le candidat du changement et de la transparence, s'est heurté de plein fouet aux magouilles supposées du Suisse.
Battu dans des conditions douteuses, Hayatou a par la suite disparu de la scène médiatique. Son action à l'encontre de Blatter, qu'il accusait de corruption a même été classée sans suite par la justice suisse. Et pourtant, en 2003, la commission de la Fifa a conclu à une élection truquée en 2002. Insuffisant toutefois pour faire ciller le sémillant patron du football international. C'est dire...
http://sports.voila.fr/fr/cmc/footba...ifa_93544.html
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La Coupe du monde a déjà commencé pour Sepp Blatter, le tout-puissant patron de la Fifa. Et plutôt mal si l'on en croit les allégations du journaliste anglais Andrew Jennings, dans son ouvrage Carton rouge! Les dessous troublants de la Fifa. Un titre suffisamment explicite qui en dit long sur les dérives financières constatées au sein même de l'institution internationale sous la présidence du Suisse. Entre corruption et détournements de fonds, la Fifa en prend pour son grade. Et tente de faire interdire l'ouvrage.
"La Fifa rejette les reproches formulés dans l'ouvrage. Etant donné que le livre contient de nombreuses allégations fausses et portant atteinte à des personnes morale et physiques, la FIFA a déjà exigé (...) que l'ouvrage soit interdit de publication et de distribution. Le tribunal cantonal de Zurich a approuvé la demande." Voilà, à l'heure actuelle, la seule riposte de la Fédération internationale de football au livre explosif du journaliste anglais Andrew Jenkins, Foul, à paraître jeudi en France sous le titre: Carton rouge! Les dessous troublants de la Fifa. Autant dire une peccadille au regard de l'avalanche d'accusations formulées par le Britannique tout au long des presque 500 pages de son ouvrage.
Elu à la tête de la Fifa en 1998, de manière peu claire selon l'auteur, Sepp Blatter, réélu en 2002 et qui briguera un nouveau mandat en 2007, aurait ainsi instauré depuis huit ans un système de gestion pour le moins opaque, voire carrément illégal au sein même de la Fifa. Par le biais d'International Sports and Leisure (ISL), société créée par l'ex-patron d'Adidas, Horst Dassler, décédé depuis, le Suisse et ses amis haut placés auraient détourné d'importantes sommes destinées aux caisses de la Fifa. Sommes qui se seraient immédiatement retrouvées sur un compte secret d'une banque de la discrète bourgade romande de Sarnen pour être redistribué aux uns et aux autres en toute impunité.
2,3 milliards de dollars évaporés
Et comme ISL, tombé en faillite et liquidé en 2001, a été toutefois chargée de gérer le sponsoring et les droits télé des Coupes du monde organisées par la Fifa, les montants encaissés par cette société écran donnent le vertige. Selon Jenkins, pas moins de... 2,3 milliards de dollars, correspondants aux droits télé des Coupe du monde 2002 et 2006, ne seraient jamais parvenus sur le compte de la Fifa mais seraient restés bloqués à Sarnen. Une instruction, menée par un juge du canton de Zug, se trouve actuellement en cours. Des perquisitions dans les bureaux de la Fifa ont même eu lieu. Le jugement est attendu dans les prochains mois. Il pourrait faire exploser le système Blatter.
En attendant, le Docteur, au train de vie digne d'un chef d'Etat, gère l'organisation d'une main de fer. Une organisation tentaculaire, qui chapote pas moins de 207 fédérations nationales et qui ne souffre d'aucun contre-pouvoir. Une véritable autocratie dont Blatter et ses amis semblent avoir soigneusement verrouillé les différents leviers démocratiques et repoussé toute opposition. Pourtant en ballottage favorable en 2002, Issa Hayatou, le président de la confédération africaine, qui se présentait comme le candidat du changement et de la transparence, s'est heurté de plein fouet aux magouilles supposées du Suisse.
Battu dans des conditions douteuses, Hayatou a par la suite disparu de la scène médiatique. Son action à l'encontre de Blatter, qu'il accusait de corruption a même été classée sans suite par la justice suisse. Et pourtant, en 2003, la commission de la Fifa a conclu à une élection truquée en 2002. Insuffisant toutefois pour faire ciller le sémillant patron du football international. C'est dire...
http://sports.voila.fr/fr/cmc/footba...ifa_93544.html
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