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Il est dangereux d'attiser le feu de la guerre civile en Syrie (commentaire)

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  • Il est dangereux d'attiser le feu de la guerre civile en Syrie (commentaire)

    Certains Occidentaux suggèrent désormais de fournir des armes à l'opposition syrienne après le rejet au début du mois, lors du vote au Conseil de sécurité des Nations Unies, d'un projet de résolution déséquilibré visant à renverser le président syrien Bachar al-Assad.

    Attiser le feu de la guerre civile en Syrie est dangereux. Cela risquerait de creuser encore davantage les lignes de fracture ethniques et religieuses qui divisent le pays.
    Une guerre civile sanglante en Syrie coûterait cher au peuple syrien, et elle aurait par ailleurs des effets stratégiques imprévisibles sur toute la région.
    De nombreux observateurs russes et chinois pensent que certains pays occidentaux sont en train d'instrumentaliser la crise syrienne pour maximiser leurs intérêts au Moyen-Orient, cherchant à renforcer leur soutien à une force d'opposition pro-occidentale plutôt qu'à libérer le peuple syrien.
    Leur tentative de se faire des alliés à Damas est essentiellement motivée par l'importance géographique de la Syrie et les relations étroites du pays avec l'Iran, le Hamas et le groupe armé libanais Hezbollah.
    S'efforcer de provoquer un "changement de régime" plutôt que de chercher à favoriser le dialogue est à l'évidence une première étape de la part des pays occidentaux pour soutenir des figures pro-occidentales dans le pays.

    Il est à noter que le gouvernement d'al-Assad est prêt à lancer des réformes qui pourraient considérablement améliorer la vie des Syriens et protéger leurs droits.
    Un référendum sur un projet de Constitution prévu dimanche permettra aux citoyens syriens d'opter pour de nouvelles libertés, de mettre fin au monopole du parti Baas d'al-Assad et de fixer un calendrier pour des élections multipartites.
    Si cette nouvelle Constitution est adoptée, le président al-Assad quittera le pouvoir en 2014 au terme de son deuxième septennat, ce qui mettra fin à 40 ans de pouvoir exercé par sa famille sur le pays.
    Ce plan d'al-Assad, bien que loin d'être parfait, pourrait servir de point de départ à de nouvelles négociations entre le gouvernement et l'opposition.
    Une intervention étrangère, sous la forme d'un soutien financier et d'une aide militaire aux manifestants hostiles au gouvernement, risquerait de mettre un terme aux réformes et de pousser le gouvernement d'al-Assad, acculé, à se battre jusqu'au bout.
    Tandis que certains gouvernements occidentaux s'évertuent à trouver des motifs pour intervenir, les médias occidentaux alimentent les craintes d'une possible crise humanitaire en Syrie si le président al-Assad n'est pas écarté du pouvoir immédiatement.
    L'impasse syrienne se caractérise par un appel en faveur d'un départ du président al-Assad largement majoritaire à l'étranger et par le silence de la majorité des Syriens.
    La plupart des étrangers ne savent pas si les Syriens souhaitent voir les troubles se prolonger ou s'ils souhaitent voir des pourparlers de paix immédiats. La réponse à cette question ne peut résulter d'une décision extérieure. Seuls les Syriens peuvent décider comment résoudre la crise dans leur pays.

    Xinhua

  • #2
    Les Occidentaux ne connaissent pas la honte. Ils ne faut jamais leur faire confiance car ce sont des gens sans parole.
    On croit rêver, il y avait un royaume syrien en 1920. Qui est venu l'occuper ? Les français. Puis les français et le britanniques viennent mettre leur grain de sel en occupant tout le Moyen-Orient. Ils viennent ils créent de force Israël sans prendre en compte les populations locales et après ils osent revenir et prêcher leurs belles paroles.
    Ils créent le bordel et après viennent donner des leçons.

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    • #3
      Le probléme en syrie c'est que bachar veut garder tout le pouvoir, et reserve tout les postes d'importante a sa communauté, qui est une minorité

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      • #4
        Le probléme en syrie c'est que bachar veut garder tout le pouvoir, et reserve tout les postes d'importante a sa communauté, qui est une minorité
        C'est ça le problème, Israël soutenu par les USA, la Syrie par les Russes (en sachant que le père de Bachar était un pro-russe peut-être que les Russes l'ont aidé dans son coup d'état), les monarchies du golfe par les USA, le nouveau Sud-Soudan allié invétéré d'Israël etc ....
        Aux accords de Yalta, les 3 se sont partagés le monde et ça continue.

        De toute façon, si Bachar tombe les chrétiens et les alaouites vont prendre cher.

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