Les islamistes en sont convaincus : les législatives du 10 mai prochain leur souriront. Quitte à avoir recours à des méthodes peu catholiques ? En tout cas, la question doit être posée. Et pour cause, des partis politiques et pas des moindres ont porté cette semaine des accusations graves contre des formations de cette mouvance.
Certaines, du moins, sont soupçonnées d’avoir recours à des apports financiers occultes pour faire face aux besoins de leur campagne qu’ils veulent certainement à la mesure de leur rêve. Ce qui les mettrait de facto en porte-à-faux avec la nouvelle loi sur les partis politiques qui a rigoureusement balisé la question du rapport de l’argent avec l’exercice politique. Dans le cas, bien entendu, où cette forme de fraude serait avérée.
En tout état de cause, ces accusations interpellent au premier chef le ministre de l’Intérieur. D’ailleurs, hier, à l’installation de la Commission de surveillance des élections, il a promis de mettre illico sur le coup ses services compétents pour vérifier ce que valent exactement ces accusations publiquement portées, notamment par le RND et le PT.
Les investigations sont d’autant plus nécessaires et urgentes à mener que ce sont ces partis islamistes, beaucoup plus que les autres formations engagées dans la compétition électorale, qui font aujourd’hui du boucan autour du risque de la fraude, et donc de l’opportunité de mettre sur pied un front pour y faire face.
La bonne foi du ministre de l’Intérieur de mettre ses limiers sur les traces de cet argent sale n’est pas à mettre en doute. A priori du moins. Reste à savoir s’il en a les moyens techniques. Dans un pays de l’informel comme le nôtre, où la traçabilité de l’argent ne fait pas partie de notre culture, il est permis d’avoir des doutes. Et il est permis aussi de croire que la “chkara” sera au rendez-vous de ces législatives.
Liberté
Certaines, du moins, sont soupçonnées d’avoir recours à des apports financiers occultes pour faire face aux besoins de leur campagne qu’ils veulent certainement à la mesure de leur rêve. Ce qui les mettrait de facto en porte-à-faux avec la nouvelle loi sur les partis politiques qui a rigoureusement balisé la question du rapport de l’argent avec l’exercice politique. Dans le cas, bien entendu, où cette forme de fraude serait avérée.
En tout état de cause, ces accusations interpellent au premier chef le ministre de l’Intérieur. D’ailleurs, hier, à l’installation de la Commission de surveillance des élections, il a promis de mettre illico sur le coup ses services compétents pour vérifier ce que valent exactement ces accusations publiquement portées, notamment par le RND et le PT.
Les investigations sont d’autant plus nécessaires et urgentes à mener que ce sont ces partis islamistes, beaucoup plus que les autres formations engagées dans la compétition électorale, qui font aujourd’hui du boucan autour du risque de la fraude, et donc de l’opportunité de mettre sur pied un front pour y faire face.
La bonne foi du ministre de l’Intérieur de mettre ses limiers sur les traces de cet argent sale n’est pas à mettre en doute. A priori du moins. Reste à savoir s’il en a les moyens techniques. Dans un pays de l’informel comme le nôtre, où la traçabilité de l’argent ne fait pas partie de notre culture, il est permis d’avoir des doutes. Et il est permis aussi de croire que la “chkara” sera au rendez-vous de ces législatives.
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