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Bruxelles annonce la récession en zone euro

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  • Bruxelles annonce la récession en zone euro

    La zone euro replongera dans le rouge en 2012, d'après la Commission européenne. En France, la croissance serait de 0,4%.

    La récession frappe à nouveau les pays de l'euro, pour la seconde fois en trois ans. La zone monétaire verra son PIB se contracter de 0,3% en 2012, d'après des prévisions de la Commission européenne qui ne paraissent épargner que les deux plus grosses économies: la France et l'Allemagne.

    La révision en baisse - Bruxelles tablait encore à l'automne sur une hausse de l'activité de 0,5% - s'étend à l'ensemble de l'Union européenne. La France échappe au retournement avec un pronostic de croissance de 0,4%, à peu près en ligne avec les dernières prévisions du gouvernement Fillon (+ 0,5%).

    À défaut d'être une locomotive, l'Allemagne permet à l'UE d'éviter le pire. Avec une croissance attendue de 0,6 %, la première économie européenne tire ses voisins directs de l'enlisement, à l'image de la France, de l'Autriche (+ 0,7%), du Danemark (+ 1,1%) ou encore de la Pologne (+ 2,5%). Il existe deux exceptions de taille à l'effet d'entraînement: les Pays-Bas qui plongeraient de 0,9%, et la Belgique de 0,1%.

    Les pays du Sud de l'euro paient le plus lourd tribut au surendettement et à l'austérité. L'Italie verrait son PIB se contracter de 1,3%, l'Espagne de 1%, le Portugal et la Grèce souffriraient encore davantage. Olli Rehn, commissaire aux affaires économiques, évoque pourtant une récession plus «modérée» qu'en 2009 et porte son regard vers des signes de stabilisation, voire d'éclaircie à la fin de l'année.

    Stratégie en question
    Reste qu'un nombre croissant d'économistes et de responsables politiques s'inquiètent du coût social et de l'efficacité économique de la stratégie de redressement budgétaire engagée depuis deux ans. De la croissance, il sera pré*cisément question au sommet européen de jeudi et vendredi *prochains. Avec David Cameron - mais sans Nicolas Sarkozy ni Angela Merkel -, l'Espagne et l'Italie réclament déjà un rééquilibrage des priorités: moins pour l'austérité et davantage pour l'activité. Les Pays-Bas et la Pologne sont sur la même ligne.

    Bruxelles s'en tient, pour l'heure, à la ligne officielle. «Les pays que les marchés surveillent au plus près doivent tout faire pour atteindre leur objectif budgétaire» de retour à l'équilibre, insistait jeudi le commissaire Rehn. L'Espagne, qui s'est découvert un déficit plus lourd en changeant de majorité, pourrait cependant faire exception. Bruxelles pourrait relever, «lorsqu'on y verra plus clair», le plafond de déficit imposé à Madrid (4,4% du PIB en 2012).

    Le Figaro
    la curiosité est un vilain défaut.
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